DD Verni (Overkill) – Entrevue à propos de son nouvel album solo « Dreadful Company »

PAR MARC DESGAGNÉ
[Journaliste – Rédacteur]
[Propriétaire MetalUniverse.net]

M-Theory Audio est fier de présenter le deuxième album, et le premier pour M-Theory Audio, de VERNI. Si ce nom vous semble familier, c’est le projet solo du légendaire bassiste DD Verni, mieux connu comme le bassiste et membre fondateur des légendes du thrash metal OVERKILL. DD a maintenu la basse d’OVERKILL pendant quatre décennies et a joué un rôle clé dans l’écriture du matériel du groupe ainsi que dans la supervision de nombreux aspects de leur gestion au fil des ans. VERNI donne à DD l’occasion de se mettre davantage en avant et de s’exprimer sans limitations. Tout comme son premier album solo, « Barricade » sorti en 2018, DD a écrit toutes les chansons tout en chantant, jouant de la guitare et de la basse. Bien que cet album présente certaines ressemblances avec « Barricade », DD laisse briller ses racines punk dans cet album, ce qui donne lieu à 11 morceaux brûlants remplis de chansons électrisantes et de refrains contagieux.

Dernièrement, notre journaliste Marc Desgagné, MetalUniverse.net, a réalisé une entrevue avec DD VERNI. Ils discutent de la sortie de ce nouvel album intitulé « Dreadful Company », qui a été lancé le 26 juillet 2024. Ils reviennent également sur les différents aspects de sa longue carrière. Une entrevue généreuse de la part de VERNI.

[ English follows ]

MU : Félicitations pour la sortie de « Dreadful Company ». Comment vous sentez-vous maintenant que l’album est enfin disponible ?

DD Verni : C’est génial. Cet album était terminé depuis un certain temps et il traînait juste sur une étagère, donc c’est agréable de le voir enfin sortir.

MU : Votre carrière avec Overkill s’étend sur quatre décennies. Qu’est-ce qui vous a inspiré à créer un projet solo et à sortir cet album ?

DD Verni : Je pense qu’au fond, je suis juste un compositeur, j’aime écrire des chansons, j’aime enregistrer des chansons. Il y a quelques genres que j’adore, alors pourquoi ne pas plonger dedans et en écrire ? Je voulais depuis longtemps faire un album de style punk. J’ai grandi en écoutant beaucoup de punk, mais je n’avais jamais vraiment eu le temps de le faire, donc c’est amusant maintenant.

MU : Pouvez-vous nous parler du processus de création de « Dreadful Company » et de ce qui le distingue de votre premier album solo, « Barricade » ?

DD Verni : Pour « Barricade », je pense que je me suis davantage concentré sur mes racines globales. Il y avait du thrash, du metal, du punk, du rock inspiré des années 70… Celui-ci, je l’ai gardé très axé sur un style punk. Puis, un peu de metal s’est glissé, mais c’est toujours le cas avec moi. Même avec ces albums de Big Band que je fais parfois, cela se produit.

MU : Quels sont les thèmes principaux qui inspirent ces nouvelles chansons ?

DD Verni : Je ne sais pas s’il y a un thème principal. Elles sont très variées, mais elles ont été très amusantes à réaliser. J’ai généralement de la peine à écrire des paroles, mais pour celui-ci, il y a beaucoup de lignes amusantes et drôles, donc je me suis vraiment éclaté à écrire tout cela. Par exemple, « Lunkhead » parle juste des gens bruyants qui ne peuvent pas garder leur bouche fermée, et « Cemetery Safari » parle de vieillir et de continuer à parcourir le monde en jouant de la musique. « All You Need To Know » parle de travailler dur sur quelque chose, peu importe quoi… et que vous le faites parce que vous êtes inspiré et fier de votre travail, pas parce que quelqu’un vous paie beaucoup. Donc, beaucoup d’idées différentes.

MU : Vous avez mentionné que cet album laisse briller vos racines punk. Quels sont les influences punk qui ont inspiré les chansons de cet album ?

DD Verni : Les vieux trucs des années 70 avec lesquels j’ai grandi, comme les Ramones, les Misfits, Dead Boys, Pistols, ces genres de groupes. Green Day aussi, j’adore ce qu’ils font. Probablement un peu de Volbeat, c’est très cool comment ils mélangent punk et metal, et plein de genres différents, donc je trouve ça toujours cool. Et comment Metallica a fait des morceaux punk, comme les morceaux des Misfits, et « So What »… c’est une excellente façon de mélanger les deux, et c’était assez inspirant.

MU : La chanson « Cemetery Safari » semble avoir une influence des Ramones (comme vous l’avez dit vous-même). Pouvez-vous nous en dire plus sur cette chanson et son inspiration ?

DD Verni : C’est une vieille chanson et un vieux titre. Je l’avais en tête depuis longtemps pour Overkill, mais c’était trop punk pour nous. Elle a définitivement cette énergie des Ramones, mais j’ai essayé de garder ce genre d’énergie tout au long du projet.

MU : Pourquoi avez-vous choisi de faire une reprise de « Takin’ Care of Business » ? Aviez-vous d’autres chansons en tête ?

DD Verni : J’adore la chanson ! Je l’ai toujours aimée. Quand je l’ai cherchée sur Internet, j’ai été surpris qu’il n’y ait pas tant de versions… je veux dire, c’est un classique intemporel, et je pense que ça s’intègre bien avec les autres morceaux. J’ai aussi fait une reprise de « Busted » de Ray Charles, mais elle ne figure pas sur l’album, mais elle sera probablement publiée plus tard.

MU : Comment décririez-vous la transition entre l’écriture et le jeu pour Overkill et la création de votre propre musique en tant qu’artiste solo ?

DD Verni : Ce n’est pas tellement différent en réalité. C’est surtout plus de travail. Pour Overkill, je fais la musique et ensuite je la passe à Blitz pour qu’il termine, et je joue juste de la basse. Donc, là, faire toutes les voix et les guitares, c’est juste beaucoup plus de temps et de travail. Mais le processus de démo est un peu le même, puis je l’envoie à Jason pour qu’il commence, puis on échange des fichiers, etc. Donc, ce n’est pas très différent.

MU : Vous avez invité Jason Bittner à jouer de la batterie sur cet album. Comment cette collaboration est-elle née et comment a-t-elle amélioré le son de l’album ?

DD Verni : Je travaille assez bien avec Jason sur les deux derniers albums d’Overkill, donc j’ai pensé pourquoi ne pas lui demander. Il joue avec beaucoup d’énergie et il a toujours un bon feeling pour ce dont la chanson a besoin. Ce n’est jamais le genre de chose où il se dit… je ne comprends pas ce que vous voulez. Il est bon pour plonger dans la chanson et comprendre… enfin, au moins être sur la même longueur d’onde que moi.

MU : Il y a un esprit festif tout au long de l’album, mais il est aussi très proche du punk rock sur « Red Flag ». Quelle importance accordiez-vous à cette synergie ?

DD Verni : Je ne sais pas si c’était intentionnel. Mais je me suis vraiment tellement amusé à écrire et enregistrer cela que je pense que ça transparaît dans les chansons. Il y a beaucoup d’énergie positive, donc c’est ce qui ressort. « Red Flag » en général parle de… j’ai deux filles et je leur donne toujours des conseils, et une des choses que j’ai apprises est que lorsqu’on voit un drapeau rouge avec les gens, il faut le croire et se préparer, et mettre toutes ces petites phrases de drapeau rouge dans une chanson a été très amusant.

MU : Avec une carrière aussi impressionnante, quel est votre plus grand accomplissement en tant que musicien ?

DD Verni : Je dirais probablement notre longévité, et la quantité de matériel que j/nous avons pu produire. Il y a certains groupes qui existent depuis aussi longtemps que nous et qui ont 14 albums, alors que nous en avons 20, donc je suis fier de cette constance. J’ai toujours vu Motörhead comme la référence, tournée/album/répétition.

MU : Quel est votre équipement d’enregistrement préféré ?

DD Verni : Ça change toujours, en ce moment j’adore ces pédales Darkglass que j’ai utilisées sur les derniers albums pour la basse, c’est vraiment de la bonne qualité. Je n’ai jamais utilisé de basses Fender dans ma vie, mais je les apprécie vraiment ces derniers temps aussi… donc j’essaie toujours de nouvelles choses.

MU : L’idée de « écrire comme un groupe punk et jouer comme un groupe metal » est intrigante. Pouvez-vous expliquer comment vous avez réussi à fusionner ces deux styles dans votre musique ?

DD Verni : Je pense que pour le metal, c’est vraiment plus axé sur les riffs et ensuite l’intégration de la mélodie, tandis que la musique punk est tellement concentrée sur la mélodie et les changements d’accords plutôt que sur les riffs. Donc, lorsque j’écrivais, je gardais les accords et les changements très simples pour laisser beaucoup de place à la mélodie et aux refrains, et ensuite je revenais après que cette partie était terminée, et je jouais plus comme je le ferais normalement, et c’est là que les riffs et les techniques de palm mute ont commencé à revenir. Mais si j’avais commencé de cette manière, ça aurait simplement penché trop du côté des riffs… c’était une manière cool d’aborder les chansons.


Liste des pièces « Dreadful Company »:

  1. Lunkhead 03:44
  2. Cemetery Safari 03:50
  3. All You Need To Know 04:17
  4. The Whore With The See Thru Shoes 04:05
  5. Red Flag 04:11
  6. Wild Horses 04:02
  7. Thanks For The Memories 03:49
  8. Call Of The Highway 06:01
  9. Tears On My Heart 03:25
  10. Takin’ Care of Business 03:30
  11. Victoria 04:20

MU : En tant qu’artiste polyvalent jouant de la basse, de la guitare et chantant, quel instrument ou aspect de la création musicale vous excite le plus et pourquoi ?

DD Verni : Probablement jouer de la guitare, c’est un peu pareil que la basse, mais différent aussi, donc ça me paraît juste. Et l’énergie et la puissance viennent vraiment des guitares, donc c’est cool de pouvoir conduire la chanson avec votre jeu.

MU : Vous avez une carrière riche avec Overkill. Quels défis et opportunités avez-vous rencontrés en tant qu’artiste solo par rapport à votre expérience avec le groupe ?

DD Verni : Ce n’est pas tellement différent, mais je n’ai pas encore fait de concerts. Je pense que ce sera la principale différence. S’il y a des concerts à faire, je vais devoir monter un groupe, répéter et ensuite partir en tournée, et cela sera très différent qu’avec Overkill. Nous sommes une machine à ce stade, nous avons fait cela pendant si longtemps et nous sommes bons à ça. Mais avec un nouveau groupe, chaque jour est nouveau, et avec des personnes et des personnalités différentes, donc on verra.

MU: Quels sont vos projets futurs après la sortie de « Dreadful Company » ?

DD Verni : J’espère quelques concerts, n’est-ce pas ? Je veux dire, pour un deuxième album solo, ce serait bien de sortir et de jouer pour les fans. Je pense que je ferai du matériel solo, peut-être quelques chansons de Bronx Casket Co, peut-être un ou deux anciens morceaux d’Overkill… juste un set amusant et énergique.

MU : Quel conseil donneriez-vous à un jeune musicien hésitant à sortir son propre album solo ?

DD Verni : On me demande tout le temps pourquoi je fais ces autres albums/projets et honnêtement, c’est assez simple… c’est amusant ! Donc, pour quiconque cherche à essayer autre chose, ou une aventure solo, je dirais que si c’est amusant et stimulant, plongez-vous dedans. Faire des albums est un travail énorme et pour certaines personnes, le travail l’emporte sur le plaisir… mais pour moi, ayant un studio chez moi, c’est le meilleur des deux mondes.

MU : Merci pour votre temps. Si vous avez un dernier message pour nos lecteurs, c’est à vous !

DD Verni : Continuez à acheter de la nouvelle musique. La scène metal est l’une des meilleures en ce qui concerne les fans qui cherchent encore de nouveaux groupes tout en soutenant les anciens, mais ce serait génial que tous les fans soient comme ça !


🎧 Écoute/Stream/Commande « Dreadful Company »: https://lnk.to/verni

Liens:
www.m-theoryaudi.com/store
www.ddverni.bandcamp.com/store
https://lnk.to/verni

Playlist Youtube:


ENGLISH version

M-Theory Audio is proud to present the second album, and first for M-Theory Audio, from VERNI. If that name sounds familiar, it is the solo project of legendary bassist DD Verni, better known as the bassist and a founding member of thrash metal legends OVERKILL. DD has held the bottom end of OVERKILL for four decades and has played a key role in writing the band’s material and overseeing many aspects of their management over the years. VERNI gives DD the opportunity to step more into the spotlight and express himself without limitations. Much like his first solo album, « Barricade » released in 2018, DD wrote all the songs while singing, playing guitar, and bass. While this album bears some resemblance to « Barricade, » DD lets his punk roots shine through on this album, resulting in 11 blistering tracks filled with electrifying songs and infectious sing-alongs.

Recently, our journalist Marc Desgagné of MetalUniverse.net conducted an interview with DD VERNI. They discussed the release of his new album titled « Dreadful Company, » which was launched on July 26, 2024. They also revisited various aspects of his long career. An insightful interview from VERNI.

MU : Congratulations on the release of « Dreadful Company. » How do you feel now that the album is finally out?

DD Verni : It’s great. This record has been done for quite a while and just sitting on a shelf, so nice to see it.

MU : Your career with Overkill spans four decades. What inspired you to create a solo project and release this album?

DD Verni : I think at my core I’m just a songwriter, I like writing songs, I like recording songs. So there are a few genres I love and so why not jump into them all and write some. I have wanted to do a punk-ish kinda record for a long time. I grew up listening to a lot of punk music but never really had the time to do it so this is fun.

MU : Can you tell us about the creation process of « Dreadful Company » and what sets it apart from your first solo album « Barricade »?

DD Verni : For Barricade I think I focused more on my overall roots. There was some thrash, some metal, some punk, some 70’s-esque rock… this one I kept it very focused on a punk style. Then some metal crept its way in, but that’s always going to be the case with me writing. Even these Big Band records I do sometimes that happens.

MU : What are the main themes inspiring these new songs?

DD Verni : I don’t know that there’s a main theme. They are all over the place, but they were so fun to do. I usually dread writing lyrics, but this one there is a lot of fun and funny lines and sayings throughout, so I was just having a ball writing this stuff. Like Lunkhead is just about loud-mouthed people who just kinda can’t keep their mouth shut, and Cemetery Safari is about getting older and still running around the world playing music. All You Need To Know is about working hard at something, anything… and that you do it because you’re inspired and proud of your work, not because someone pays you a lot. So, a lot of different ideas.

MU : You mentioned that this album lets your punk roots shine through. What punk influences inspired the songs on this album?

DD Verni : The old stuff in the 70’s I grew up with, Ramones, Misfits, Dead Boys, Pistols like those kinds of bands. Green Day too, I just love what they do. Prob some Volbeat, very cool how they mix punk and metal, and a bunch of different genres, so I always think that’s cool. And how Metallica did the punk tunes, they did like the Misfits tunes, and So Whats… just a great way to mix both… and that was kind of inspiring.

MU : The song « Cemetery Safari » seems to have a Ramones influence (as you said yourself). Can you tell us more about this song and its inspiration?

DD Verni : It’s an old song and title. I had that one and thought about it for Overkill a long while back, but it was just too punk for us. Definitely has that Ramones energy, but I tried to keep that kind of energy through the whole project.

MU : Why did you choose Takin’ Care of Business to cover? Did you have any other songs in mind?

DD Verni : I love the song! Always have. When I looked it up on the internet I was surprised there were not that many versions of it… I mean c’mon it’s an all-time classic, and I think it fits well with the other tunes. I also did a cover of Busted, the Ray Charles song, it didn’t make it on the record, but will probably be released down the line somewhere.

MU : How would you describe the transition between writing and playing for Overkill and creating your own music as a solo artist?

DD Verni : It’s not a ton different really. It’s more work mostly. For Overkill I do the music and then pass it off to Blitz to finish off, and I just play the bass. So, this doing all the vocals, and guitars, it’s just a lot more time/work. But the process of demoing them up is kinda the same, then I got it off to Jason to get going, then sharing files back and forth etc… so not a lot different.

MU : You invited Jason Bittner to play drums on this album. How did this collaboration come about and how did it enhance the album’s sound?

DD Verni : I work with Jason pretty well on the last 2 Overkill records so I thought why not ask him. He plays with a lot of energy and always has a good feeling for what the song needs. It’s never the kind of thing where he’s like… I just don’t get what you’re going for. He’s good at diving into the song and getting it… well at least being on the same page as me.

MU : There’s a festive spirit throughout the album, but it’s also very close to punk rock on « Red Flag ». How important was it for you to create this synergy?

DD Verni : I don’t know that that was on purpose. But I really was having so much fun writing and recording this that I just think it shines through on the songs. There’s a lot of positive energy going in so that’s what comes across. Red Flag in general was about… I have 2 daughters and I’m always sharing advice with them, and one of the things I have learned is when you see a Red Flag with people, believe it and get ready, and putting all those little red flag catchphrases in one song was a lot of fun.

MU : With such an impressive career, what is your proudest achievement as a musician?

DD Verni : I would say probably our longevity, and the amount of material I/we have been able to put out. There are some bands that have been around as long as us and have 14 records, where we have 20, so the consistency I’m proud of. I always looked at Motörhead as the benchmark, tour/album/repeat.

MU : What is your favorite recording gear?

DD Verni : It always changes. Right now I really love these Darkglass pedals I have been using on the last few records for the bass, just killer stuff. I never used Fender basses in my life, but have really been digging them lately too… so always trying out new stuff.

MU : The idea of « writing like a punk band and playing like a metal band » is intriguing. Can you explain how you managed to merge these two styles in your music?

DD Verni : I think for metal it’s really more about riffs and then fitting in melody, whereas punk music is so focused on melody and chord changes rather than riffs. So when I was writing, I kept the chords and changes really simple so there was a ton of room for melody and sing-alongs etc., and then I came back later after that part was done, and played it more like I would normally play, and that’s where the riffs, and chugging/palm mutes stuff started to get back in. But if I would have started that way, it would have just started to lean too much to the riff stuff… it was a cool way to approach the songs.

MU : As a versatile artist playing bass, guitar, and singing, which instrument or aspect of music creation excites you the most and why?

DD Verni : Probably playing guitar, it’s kinda the same as bass, but different too so it feels right. And the energy and power really come from the guitars, so it’s cool to be able to drive the song with your playing.

MU : You have a rich career with Overkill. What challenges and opportunities have you encountered as a solo artist compared to your experience with the band?

DD Verni : It hasn’t been too different, but I haven’t done any shows yet. I think that will be the main difference. If there are shows to be done, I’m going to have to put together a band, and rehearse and then go out and do the shows and that will be very different than with Overkill. We are a machine at this point, we have done it for so long, and we’re good at it. But with a new band every day is new, and different people and personalities, so we’ll see.

MU : What are your future plans after the release of « Dreadful Company »?

DD Verni : Hopefully some shows, right? I mean, second solo record, be nice to get out there and play for the fans. Thinking I would do some solo material, maybe some Bronx Casket Co songs, maybe an old Overkill or 2… just a fun energetic set.

MU : What advice would you give to a young musician hesitating to release his or her own solo album?

DD Verni : I get asked all the time why? Why do you do these other albums/projects and honestly it’s pretty simple… it’s fun! So anyone looking to try something else, or a solo venture, I say if it’s fun and challenging dive right in. Making records is a ton of work and for some people the work outweighs the fun… but for me having a studio here at the house, it’s the best of both worlds.

MU : Thank you for your time. If you have a final message for our readers, it’s your turn!

DD Verni : Keep buying new music. The metal scene is one of the best as far as fans still looking for new bands while supporting the old ones, but great if all the fans were like that!

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Marc Desgagné

Propriétaire MetalUniverse.net | Originaire du Saguenay | Ville actuelle, Québec (Canada)

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