23:01:30 – 70 000 Tons of Metal 2023 (Floride)

Spectacle: Du 30 Janvier au 2 février 2023 sur le Freedom of The Seas en Floride
Organisateur: 70 000 Tons of Metal
Compte-rendu: Stéphan Lévesque

11e édition de la croisière 70 000 TONS OF METAL (2023)

Une petite mise en contexte pour vous lecteurs qui n’ont peut-être aucune espèce d’idée c’est quoi ce bordel sur mer. Donc le concept c’est une croisière de 4 jours sur bateau gigantesque avec 60 groupes métal qui jouent chacun 2 prestations. Ça commence fort pareil, ensuite la majorité des bands changent le setlist, certains ne nous servent même pas 2 fois la même chanson ce qui est gratifiant quand tu es un méga fan qui assiste aux 2 shows. On embarque en début d’après-midi, nous sommes environ 2500 avec autour de 500 musiciens des 60 groupes invités. Si tu comptes comme moi, c’est une personne sur 6 environ qui joue dans un band. On s’entend, c’est véritablement un gros festival privé avec une accessibilité jamais vu aux groupes.

Je ne suis pas groupie du tout dans la vie, toutefois tu ne peux pas être indifférent à voir défiler constamment plusieurs artistes que tu admires. Bien mieux encore, avoir l’occasion de parler avec eux, prendre quelques verres, faire des activités, aller à des shows, prendre un repas avec plusieurs d’entre eux, c’est juste sans limite les possibilités et les surprises qui t’attendent. Quand j’y repense, c’était juste pété raide, quel concept de feu. J’ai créé des liens avec des personnes que j’apprécie en tant qu’artiste parce que les relations qui se créent dans cette expérience sont fortes dues à tout l’enthousiasme et l’atmosphère foudroyante présente en tout temps. On vit tellement intensément, pas de classe social, aucun jugement parce qu’on s’habille différemment ou qu’on écoute la musique du diable supposément. Je me suis même fait des amis qui sont dans des groupes sans que je le sache parce que personne ne fait sa vedette là-bas, tout le monde s’en câlisse. On est simplement là pour partager notre passion musicale, boire un coup, se sentir libre, authentique et faire des folies.

En somme, les spectacles se tenaient de 17h à 6h le matin pour le jour 1 et 3, de 10h le matin à 6h le matin le jour 2 et enfin de 10h à 3h du matin le jour 4. Le jour 3, nous arrêtions 8h de temps sur l’île de Bimini au Bahamas question de remettre pied sur terre, faire des activités et profiter de la plage époustouflante. L’intérieur du bateau c’est 14 étages avec de la nourriture à volonté à 5 endroits différents dont un superbe restaurant où le service était impeccable. Si tu veux manger plus copieusement, il y a 5-6 autres restaurants payants. Sinon, il y a le casino où le monde fume à l’intérieur, bien oui concept américain après tout haha. Il y a du surf, des glissades d’eau, des spas géants dont un devant et un autre sur le côté d’une des scènes, le pool deck au 11ième à l’extérieur.

Bref, tu prends un drink au soleil à 25 degrés devant des bands que tu aimes avec du monde qui danse partout souvent déguisé, d’autres qui font un circle pit dans le spa, c’est assez difficile de décrire à quel point c’était surréaliste. Rentrons dans le vif du sujet avec les spectacles auxquels j’ai assisté. Question d’être transparent, je vais admettre mes plus grands regrets qui ont été de rater Vreid, Dragonforce, Cynic, Abysmal Dawn et Warbringer, mais que voulez-vous, je vous garantis que j’ai manqué tous ces shows pour des maudites bonnes raisons qui justifiaient pleinement mes décisions, c’est ça le bateau.

IRON SAVIOR

L’aventure débute avec un groupe de Power Metal que j’aime bien et que je ne croyais jamais avoir l’opportunité de regarder. Le son est excellent, ils sont intégraux, la voix de Piet Sielck est puissante. Hey le pionner du Power Metal a 60 ans et il n’a pas l’air de forcer une seconde, superbe technique.

Ils se sont concentrés sur les 5 derniers albums à mon grand damne, moi qui préfère de beaucoup la période avec Kai Hansen et les 2 suivants son départ. Ça demeure très bon, entraînant et une magnifique façon de foutre un grand sourire dans la face des amateurs métal extra cheese!

THE CROWN

J’attendais cette performance depuis des lustres. The Crown est un groupe que j’ai à l’œil depuis plus de 20 ans et je savais qu’ils joueraient pas mal de stock de mes 2 albums préférés qui sont Deathrace King et Crowned in Terror. Quand Deathexplosion a décollé, pas eu le choix d’aller faire un tour de piste avec les déchainés, ça brassait juste assez pour se sentir bien vivant.

Ils nous ont réservé un setlist consacré en majeur partie sur les 5 premiers albums, c’était vraiment cool d’entendre les 2 premiers albums en version live avec un son plus puissant et défini que sur l’enregistrement original qui sonne cacanne longtemps. Je dois avouer que les 2 derniers venus du band Robin Sörqvist au lead guitar et Henrik Axelsson à la batterie délivrent une performance à la hauteur. J’avais une inquiétude parce qu’ils remplacent les 2 plus grosses pointures du band qui ont quitté depuis déjà près d’une décennie. Seul petit bémol est Robin qui improvise un peu trop à mon goût dans plusieurs solos et il perd la mélodie principale présente dans l’originale. Je peux lui pardonner parce que le gars sait astiquer un manche avec assurance.

J’étais présent également au deuxième spectacle, c’était dans le lounge cette fois-ci. Cette place est belle, mais il n’y a pas de stage. À tous de moins, j’étais sur la barrière, alors on s’en fout rendu là. Solide performance avec plusieurs chansons différentes du premier set, le son était moins bon, mais l’ambiance y était. Un groupe à revoir définitivement et le t-shirt que j’ai ramassé édition spéciale du bateau est juste trop cool.

EVERGREY

Il s’est écoulé près de 18 ans depuis la dernière fois que j’ai vue Evergrey. C’était dans la tournée de The Inner Circle, j’avais été agréablement surpris à ce moment. Le tout tient place au Royal Theater et le son est très bon à l’exception des solos de guitares, surtout ceux d’Henrik qui se perdait un peu à mon grand désarroi.

Pour se consoler, Evergrey c’est avant tout Tom Englund et sa voix remplie de chaleur, de charisme et d’émotions multiples. Ça, on l’entendait bien en sacrament et ouf j’ai eu quelques frissons dans certains passages particulièrement Recreation Day et Save Us. Ils ont fait beaucoup d’extraits des 2 derniers albums évidemment, l’ambiance était superbe et ce sont 2 bons albums par les vétérans suédois.

J’ai assisté au deuxième set sur le Pool Deck, du moins la moitié et le son était meilleur surtout au niveau des guitares. Je suis resté un peu sur ma faim parce qu’ils ont fait presque toutes les mêmes chansons. Avec une si longue discographie, j’aurais aimé plus de variations, mais bon, que veux-tu, je suis partie plus tôt vers une autre aventure rocambolesque.

KAMELOT

D’emblée, je vais le dire, je préfère de loin l’époque avec Roy Khan au vocal, il était un fit parfait pour ce groupe et jusqu’à la sortie de l’album the Black Halo, ils étaient sur une série dévastatrice de contenu impeccable. Détrompez-vous, j’adore le nouveau chanteur Tommy Karevik, cependant il a l’air enchaîné dans ce band à tenter de répliquer Roy au lieu de se laisser aller complètement comme dans son autre groupe Seventh Wonder qui est absolument fantastique.

Bon, trêve de chialage, je suis bien heureux de les voir au Royal Theater et eux le son est débile, tout est bien audible. Un setlist sans surprise toutefois, les moments forts ayant été When the Lights are Down, Karma et la conclusion avec March of Mephisto. Cette dernière a reçu un petit lifting vocal avec Melissa Bonny qui ajoutait du growl à quelques endroits bien choisis, j’ai bien aimé cette version plus punchée. Melissa, ce n’est pas Shagrath, mais elle n’est pas gênante disons et un tantinet pus séduisante que son comparse norvégien.

De plus, le pianiste Oliver Palotai m’impressionne grandement à chaque fois que je le vois. Ses solos sont délectables et live il nous balance un peu plus de moutarde tout en demeurant dans le shred très mélodieux, c’est un criss de malade, je ne mâcherai pas mes mots.

Au deuxième spectacle sur le pool deck, j’ai vu les dernières chansons seulement dont Liar Liar qui conclut le tout et c’est d’une grande puissance. J’ai réalisé par après que j’avais manqué Forever et le nouveau single qui est plutôt intéressant, mais bon j’avais mieux à faire.

KREATOR

WOOO minute saint-siboire, eux ils nous ont sacré une sincère claque dret sur la gueuIe, pardon s’il y a des lecteurs de la francophonie hors Québec dans la salle, cette phrase est d’une absurdité totale pour vous, mais je m’en bats un peu les couilles. Ils nous réservent un setlist spécial se concentrant sur la période 85 à 93 ce qui donne lieu à un spectacle endiablé. Je m’y attendais honnêtement un peu lorsque j’ai aperçu le gros flag derrière la scène de l’album Pleasure to Kill parut en 1986, je me demandais s’il allait jouer l’album au complet d’ailleurs.

Le Royal Theater est bien condensé et animé, aucunement besoin de vous dire qu’avec toutes ces vieilles chansons au tempo généralement rapide, ça tournait dans tous les sens devant la scène, Mille Petrozza ne manque pas une occasion de crinquer la foule déjà en furie. Ce gars-là est un général incontesté, il sait dire le bon mot au bon moment pour obtenir une réaction de son auditoire et chercher les petits restants d’énergie en nous.

Une fois la première chanson passée, le son se réajuste et c’est quasi jouissif, on peut entendre tout à merveille, un plaisir pour les oreilles. Chaque guitare offre une magnifique définition, les riffs énergisant s’enchaînent dans une cascade effrénée. J’ai vraiment apprécié le fait qu’ils fassent une sélection de morceaux qu’ils ne jouent pas ou presque pas habituellement, une merveilleuse attention. Sérieusement, c’est le vieux band de Thrash étant le plus en forme à mon avis. Testament est tout près, Metallica toujours impressionnant en raison de l’envergure de leur show et qu’ils jouent majoritairement le vieux stock, mais Kreator, tasses-toé de d’là l’père.

Définitivement un spectacle à ne pas manquer, une leçon de thrash metal 101 avec un son des plus puissant.

Comme si je n’en ai pas assez eu, prise 2 sur le pool deck et l’énergie est quasi aussi intense juste plus festive, moins agressive. Devant cette scène, il y a plusieurs obstructions et trucs qui traînent. Oui, ils ont mis des protections, toutefois les gens sont plus vigilants et tendres dans leurs mouvements chaotiques. Je me lance donc dans ce pit joviale pour la majeure partie du spectacle et c’est carrément trop bon vivre à cet instant. Un setlist qui couvre toutes les décennies du groupe et j’adore parce que j’aime beaucoup les albums depuis Violent Revolution, plus mélodique sans perdre trop d’intensité. Un Wall of Death bien sympathique a soudainement lieu, commandé par lieutenant Mille qui est littéralement en feu avec sa crinière dans le vent, quel frontman incroyable.

INSOMNIUM

Maintenant, un des groupes que j’attends avec grande impatience. À chaque fois qu’ils viennent, j’ai un empêchement majeur ou bien je suis à l’extérieur. Soirée de rédemption et ils n’ont pas déçu. J’ai eu le plaisir de discuter dans la journée avec Jani Liimatainen, l’ancien de Sonata Arctica qui est aussi à la tête de Cain’s Offering, The Dark Element et son projet solo depuis 2022. Parenthèse à part, il m’a confié pendant nos 15 minutes de conversation autour d’un drink bien frais et très fortement alcoolisé pour l’heure de la journée qu’il ne ferait pu d’album avec Cain’s Offering, quoiiiii? Il y a un troisième album de The Dark Element en cours et peut-être qu’il donnera suite éventuellement à sa première sortie de son projet solo. J’espère en secret un projet avec Tony Kakko depuis qu’il a chanté sur l’album solo de Jani, ça y est, j’ai un semi croquant.

Revenons à la prestation qui est sans faille, un son large, parfaitement décortiqué dans toutes ces subtilités. Markus Vanhala m’éblouit avec ses leads et ses solos poignant remplis de mélodies mémorables. Quel guitariste live il est, je l’avais vu avec Omnium Gatherum et c’était tout aussi bon. Le groupe a une synergie contagieuse sur scène, ils ont du plaisir et on ne peut qu’embarquer.

Un autre point que je tiens à souligner sont les vocaux cleans de Jani qui sonnent tellement bien et en contraste avec la voix bien profonde de Nilo. Les gars sont tights, sont joyeux sur scène, ils se donnent et ce sont tous de solides musiciens qui gardent leur jeu simple par rapport à leur capacité, mais ça sonne en maudit faic on s’en branle.

Pour leur seconde présence, Insomnium change complètement son setlist. Jani m’avait même spoilé quelques chansons à ma demande, je voulais juste savoir tsé, pas capable d’attendre! C’était aussi bon que le premier et le fait qu’ils ont joué Down With the Sun, Pale Morning Star, Mortal Share et Heart Like a Grave, j’étais comblé. Les Finlandais sont en grande forme et ils servent une leçon de mélodies scandinaves, tellement de feeling dans leur playing.

SIRENIA

Fait divers, quand le band a été annoncé, j’avais commenté sur la page facebook du 70K que ça serait un excellent groupe pour faire une p’tite sieste, faut bien se reposer parfois. C’est alors que le lead guitar du groupe Nils Courbaron m’a répondu que je devrais peut-être donner une chance à 2 chansons sur lesquelles il avait contribué sur les 2 derniers albums en me disant qu’il y avait plus de punch et des solos de guitare intéressants. Je me suis donc résigné à écouter Sirenia à nouveau et Nils n’avait pas tort, c’était mieux que dans mes souvenirs. De fil en aiguille, on a discuté beaucoup et en arrivant à Miami, c’est la première personne que j’ai rencontrée avec sa copine.

Charmante façon de démarrer une amitié et il me présenta le band à leur arrivée au pub irlandais. Somme toute, j’ai passé beaucoup de temps par la suite avec eux sur le bateau et même après. J’ai par le fait même assisté à leur 2 prestations. La première tient place dans la nuit vers 2h15 et j’ai tout de suite remarqué la prestance sur scène et la qualité des musiciens qui compose ce groupe. La chanteuse Emma a une voix, je ne dirais pas de sirène, ça serait paresseux, je vais donc utiliser les termes sublime et envoûtante. D’ailleurs, je l’appelais la somptueuse durant tout le festival.

Nils m’impressionne avec ses envolées de notes hyper mélodiques digne des meilleurs shredders, sa présence amène un volet bien dosé de virtuosité que je ne manque pas d’apprécier. Morten, le viking derrière la création du groupe et de la majorité des compositions assure la guitare rythmique et nous offre quelques passages de scream amenant de la robustesse bien accueillie. Michael s’occupe des tambours et il est dominant dans ce show, le son bien en puissance et ça rentre beaucoup plus que je l’aurais imaginé. Quelques problèmes avec le technicien des lumières qui obscurcit la scène à 3 reprises faisant le groupe jouer à l’aveugle. Ça c’est plaisant quand tu joues, mais malgré tout ils ont assuré, des professionnels qu’on ne déconcentre pas aisément.

Leur deuxième concert c’est encore mieux, j’embarque davantage et la foule se manifeste bruyamment, elle est engagée. Ce groupe est non seulement bien rodé, mais leurs chansons en live gagnent en puissance. Je suis très intrigué d’entendre leur nouvel album qui sortira la veille de ma fête le 24 mai prochain. Franchement, une belle surprise et encore plus d’avoir pu les côtoyer tout le long du trip, des gens incroyables avec des personnalités qui forment l’unité dont rêve probablement bien des groupes.

ELVENKING

Eux, je les attendais depuis plus de 20 ans parce leur premier album m’avait frappé dès sa sortie et que j’ai toujours éprouvé du plaisir à suivre leur évolution qui n’a pas été décevante même si Heathenreel demeure incontestablement mon favori à ce jour. Plusieurs problèmes techniques font partie eux aussi de leur premier saut sur le stage et l’heure tardive empêche le groupe d’avoir une foule aussi grande que je le souhaiterais pour eux.

J’avais échangé beaucoup avec Aydan qui est un des deux guitaristes fondateurs du groupe avant d’arriver là-bas et j’avais réclamé une chanson de mon album culte. Leur temps de jeu est plutôt concis, mais une promesse c’est une promesse Aydan, mon tabarnak, tu es mieux d’en jouer une. Bon j’me calme le poils des bras et je peux affirmer que ce deuxième spectacle d’Elvenking est un de mes grands favoris de la semaine. Les gens présents connaissent le band autant que moi et vibrent d’une énergie débordante. Ça saute, ça thrash, ça crache son dévolu amicalement comme dans un show de folk métal qui se respecte. C’est alors que je décide de partir une danse de style russe et une quinzaine de personnes se joignent à moi en se tenant tous par les épaules pis on donne des kicks par en avant. C’est un moment de pure euphorie parce que c’est pendant Pagan Purity du premier album, Aydan a tenu sa parole, sage décision. Le setlist comporte plus de vieilles chansons et elles sont tous et chacune festive, rapide, quoi de mieux pour stimuler les débiles heureux au fond de nous.

Niveau sonore, tout est impeccable sincèrement, le band joue adroitement, les guitaristes nous déploient leurs excellentes mélodies et des solos tout aussi stimulants. Le chanteur Damnagoras nous crinque encore plus et son chant ne flirte peut-être pas avec la perfection, toutefois il sait choisir les meilleurs moments pour pousser son vocal et se préserver dans d’autres occasions. Je dois être indulgent avec lui, c’est difficile de suivre ses lignes de voix non-stop comme il le fait dans la plupart de leurs chansons en studio. C’est un band que je veux revoir le plus rapidement possible en tête d’affiche, j’ai besoin d’un plus long setlist! Je suis sortie de ce 45 minutes tout suant affichant un large sourire de satisfaction, the elvenlegions was on fire.

OBSCURA

Probablement ma plus grande déception est malheureusement Obscura, cependant je ne peux pas leur en vouloir. Je suis à leur premier show sur le pool deck et en raison encore de problèmes techniques, ils commencent à mi-chemin de leur set et se font couper le son après la troisième chanson, je suis atterré complètement. De plus, le son de la guitare à Christian Muenzner avec qui j’avais discuté longuement la veille est à peine audible. Étant donné qu’il s’occupe de la majorité des nombreux solos, c’est triste d’être privé d’un son clair et de devoir tirer l’oreille pour percevoir une parcelle de sa performance.

Somme toute, j’apprécie le reste du band qui sonne super bien. Je ne peux pas me présenter à leur deuxième show d’où ma vive déception. Heureusement, ils sont venus au Québec récemment avec Fleshgod Apocalypse, Wolfheart et Thulcandra, c’était magique. Je suis finalement rassasié.

ULI JON ROTH

Étant un fan de Scorpions particulièrement la phase des années 70 et début 80, je me devais d’aller voir Uli ne serait-ce que pour quelques minutes. Si Christian Muenzner était quasi impossible à entendre, Uli lui était là pour tronçonner des tympans. Je pense perdre l’audition pendant un de ses solos comportant des notes stridentes avec de la wah pedal, ce solo n’en finit pu d’ailleurs. Le monsieur commence à se faire plus âgé ce qui ne l’empêche pas de parcourir le manche avec intensité et adresse, cependant j’espère que cette guitare a au moins 18 ans parce qu’il lui fait tous les coups sans bavure. Malaise. Bien non, c’est juste une petite blague.

Je reviens au show avant de trop m’emballer, c’est bon et le gars n’en n’a pas perdu même que je suis impressionné par certains sons qu’il réussit à sortir de son engin. Honnêtement, je n’ai pas pu rester plus de 2 chansons malgré tout, soit je perdais l’ouïe ou bien je la gardais pour les autres shows, une question rhétorique à se poser.

Très content de l’avoir vu néanmoins, une légende qui vaut le détour en espérant que la prochaine fois ils descendent en bas de 150 décibels. Sérieux, je ne mets jamais de bouchon et j’aime ça avoir un mur de son qui m’envahit, cependant là c’était trop même avec des bouchons. C’est le seul spectacle qui était fort de la sorte, j’imagine que le bon vieux Uli s’est fait sauter les tympans depuis un bout déjà et il n’en a rien à branler de péter les nôtres pour mieux s’entendre jouer.

BELPHEGOR

Une fois de plus Belphegor livre un show à leur image, mais qu’est-ce que ça déménage pour un trio. Je suis en compagnie d’Aydan et Damnagoras d’Elvenking à ce spectacle ce qui est plutôt cool. En effet, j’apprends à ce moment qu’ils sont tous les 2 des fans du genre et qu’ils ont trouvé mon t-shirt de Sacramentum vraiment malade la veille, c’est ça le bateau. Revenons au spectacle, le chanteur a toujours cette personnalité unique sur scène avec ses drôles de postures et ses faces méprisantes. La scène est bien aménagée, c’est sombre, des têtes de morts, des voiles noirs, du feu occasionnel, un carnage sonore et du corps painting, ils sont pâles nos compatriotes autrichiens.

Je suis accoté sur la barrière pour celui-là et ça vaut le coup d’y être pour apprécier dans tous ces détails les moindres mouvements de Helmuth. Cet homme est hyper divertissant, il fait son effet sur l’assistance en ne prononçant aucun mot à part un peu de latin pour annoncer les chansons, un vrai malade qui donne des airs de psychopathe dans son rôle de scène…si c’est un rôle.

J’adore la performance à la batterie aussi qui est évidemment très active. Beaucoup de blast beat, toutefois ce n’est pas en continue, il y a de nombreuses variations et de nuances apportées ce qui représente l’élément le plus fort du band au niveau sonore. Mon meilleur show de Belphegor à vie et je retournerai les voir sans hésitation.

DARK TRANQUILLITY

Un des groupes les plus constants depuis son existence, Dark Tranquillity ne se passera de ma présence aux 2 spectacles. J’avais appris qu’ils feraient 2 sets complètement différents à l’exception de la chanson Misery’s Crown qu’ils peuvent bien jouer autant qu’ils le souhaitent, je l’adore. Le premier set dans le Royal Theater est saisissant et focalise davantage sur les 2 derniers albums Atoma et Moment que j’aime bien. Le son, une tonne de brique, on entend bien les 2 guitares de Chris Amott (ancien Arch Enemy) et de Johan Reinholdz (ancien Andromeda) ce qui est hyper important parce que les 2 guitares jouent souvent quelque chose de totalement différent, un band de riffs et de grosses mélodies.

Ça paraît que le groupe est tout heureux d’être présent à part Chris Amott qui a toujours eu la même face neutre depuis sa naissance on dirait, j’imagine qu’il est content à l’intérieur de son soi-même. Je parlais de chansons récentes, mais là, ils nous gâtent avec Monochromatic Stains, Focus Shift, Lost to Apathy, Icipher, Cathode Ray Sunshine et Inside the Particle Storm. Cette dernière est hyper satisfaisante parce que Johan ajoute un long solo dans la portion calme au milieu de la chanson, c’est d’une beauté réconfortante. Il y a plusieurs ajouts dans d’autres pièces également. J’aime qu’ils lui laissent cette liberté de s’exprimer davantage tout en respectant les mélodies importantes, ils n’enlèvent rien aux versions studio. Au contraire, ils ajoutent la cerise sur le sunday et c’est ce qu’on idéalise live d’obtenir une alternative de la chanson qui nous fait vivre un meilleur trip que sur l’album.

Dark Tranquillity n’a jamais été plus tight à mon avis, c’est fabuleux. Le deuxième set sur le pool deck est encore plus débile à tous les niveaux. Le son atteint son paroxysme frôlant l’utopie de la perfection, le setlist est complètement déficient en enchaînant les titres comme ThereIn, Punish my Heaven, Nothing to No One, The New Build, Final Resistance, Terminus, Hours Passed in Exile, etc. Nous avons droit en prime à un speech de Mikael Scanne qui scande qu’il n’y a pas de plus beau trip que le 70K et qu’il se sent triste de voir s’achever le périple, je dois avouer que j’ai trouvé son témoignage émouvant et si véridique, la nostalgie m’envahit à ce moment précis.

En fait, Stanne est le musicien que j’ai croisé le plus souvent et qui trinquait avec littéralement tout le monde. II était de party et semblait être sur un nuage comme nous tous, les fans. Je l’ai toujours beaucoup aimé comme frontman, mais il vient de gagner quelques échelons encore, quel humain incroyable.

AMORPHIS

J’avais bien hâte de revoir les Finlandais d’Amorphis, leur dernier spectacle à l’impérial Bell de Québec dans la tournée de l’album Queen of Time m’avait vraiment plu au niveau sonore. Il faut se le dire toutefois, ce sont de vraies statues sur scène, pratiquement aucune interaction avec l’audience, c’est vraiment une expérience axée sur le sens de l’ouïe. Premier show sur le pool deck est très bien, très fidèle à leur habitude ils sont assez précis dans leur jeu, le choix des chansons parcourent l’immense catalogue du groupe et ils ont l’air semi-zombie sur le stage.

Le setlist ressemble étrangement à celui de 2019, ils n’ont pas changé grand-chose à part ajouter 2 chansons du nouvel album que j’ai vraiment aimé d’ailleurs. Le chanteur Tomi Joutsen a toute une voix autant claire qu’enragée avec de profonde intonation caverneuse, son growl est imprenable. Esa, le lead guitar maitrise la mélodie et transporte les chansons avec son petit penchant arabique énergique.

Je passe ensuite au deuxième spectacle et je réalise que c’est le même setlist dans le même ordre après quelques chansons. Ça m’a mis un peu amorphe pour ne pas faire un jeu de mot poche, ha merde je l’ai fait. J’ai donc sacré mon camp tripper ailleurs. Disons qu’avec un si large catalogue et le fait que le band tourne régulièrement, je pense qu’ils peuvent s’inspirer de leurs comparses scandinaves d’Insomnium et Dark Tranquillity pour en donner plus à leur fan. En conclusion, bonne performance, mais je ne ferai pas des pieds et des mains pour les revoir à court terme.

HYPOCRISY

Hypocrisy sur le pool deck jour 2 à minuit c’est un show à ne pas manquer. J’avais vu le band en 2005 ou 2006 en première partie et c’était bien, mais là ça rentrait dedans les amis. Ils nous font une chanson par album en plus d’un medley, pas de chicane pour les vieux et les nouveau fans. Pour moi, juste le fait d’inclure Warpath, Eraser et Roswell 47, je suis comblé. Un autre mur de son, je me juche au balcon devant pour apprécier l’ensemble de l’œuvre et je savoure tout simplement l’expérience avec mes 2 chums death métalleux de l’heure. Peter Tägtgren est un gars qui sait où il s’en va sur un stage, il communique bien, sa voix est en plein contrôle et d’une autorité certaine.

Je ne dirais pas que c’est une complète surprise, mais je ne pensais pas qu’il se classerait aussi haut dans mon palmarès, à revoir dès que possible. C’est très amusant aussi de voir le monde se déchirer dans le pit pendant que je regarde le tout pénard gin tonic et bière en main. Ils sont rares les groupes suédois qui n’assurent pas live, c’est impressionnant, des poissons dans l’eau devant un publique.

NOVEMBRE

Une chance inespérée de voir ce groupe que j’écoute peu, mais que j’aime bien dans certaines occasions. Il est 3h du matin et nous sommes peut-être 50 gros max, mais ça n’empêche le band de jeter toute son expression musicale sur nous, sans merci. Incroyable comment Novembre vous emporte dans une transe envoûtante pour ensuite vous placarder un revers de la main au visage. Ils oscillent entre du Anathema, du métal gothique aux tendance progressives et plongent après tête première dans le black métal mélodique. La mélodie justement est toujours présente et le guitariste m’a vraiment impressionné avec des parties très originales qu’on n’entend pas dans d’autres groupes, ils ont quelque chose d’unique

Il y a également quelque chose de distinct dans ce que nous offre Novembre malgré toutes les comparaisons possibles. Le chanteur a une solide voix autant nonchalante, planante et réconfortante dans les passes plus métal alternatif, gothique et il fait un virage complet dans les passes black avec une voix désespérément criante à s’arracher les poumons, parfois le coeur. Je garde un excellent souvenir même si aucune pièce de Dreams d’Azur que j’affectionne énormément n’est jouée.

Néanmoins, ils font 2 tounes de Classica pour se reprendre, alors ils sont pardonnés. Je me dois de souligner aussi le travail du guitariste Alessio Erriu, le gars est inébranlable sur scène, aucun faux pas et les différentes couleurs apportées à son jeu sont délectables. On s’entend, j’ai compris qu’il est dans le groupe depuis seulement 5 ans et il n’a pas composé ces chansons, cependant le rendu live est sensationnel.

MANEGARM

Bien motivé de mon show de Novembre, j’ai réussi à traîner ma carcasse jusqu’au pool deck en haut pour voir Manegarm, quelle bonne décision. Ces maniaques sont en furie total comme s’il était 19h, mais non il est 4h du matin quand le show débute. Un métal viking avec un côté festif comme on le souhaite pour extirper le peu d’énergie qu’il peut nous rester après 2 jours de déchéance et de spectacles intensifs. Manegarm c’est un peu comme ma bête noire du viking metal, je les aime bien sans penser de les écouter. En show, j’ai pu reconnaître la justesse de leur performance scénique s’ajoutant à une délivrance très précise. Le chanteur est convaincu et tu n’as juste pas le choix d’embarquer. D’ailleurs, je suis allé me délier les jambes et fait quelques pas de reconnaissance en guise de respect pour l’énergie déversée à notre attention.

Un peu plus de monde est présent à ce concert malgré l’heure, également au rendez-vous quelques cadavres qui se sont éteints avant de penser à retourner à leur cabine, un charmant portrait. Je suis tellement énervé après leur prestation que je dois aller à l’arrière du bateau, une solitude nécessaire avant de rejoindre ma cabine et mes 3 colocs qui dorment depuis belle lurette.

FREEDOM CALL

Un des seuls spectacles que je suis allé voir au Lounge et j’y suis allé parce que j’avais passé quelques moments avec le bassiste Francesco, donc je devais le voir live. Étant donné que c’est du Power Metal à tempo réduit en général, le son était super bon malgré cette salle de merde au plafond de genre 9 pieds max (2.5 mètres mes amis français). L’assistance est bien engagée, Chris Bay est en voix et les gars portent des t-shirt fluos multicolores qui fitent bien avec l’ambiance du bateau. Je passe un super bon moment même s’ils ne jouent pas de pièces que je connais, un peu de ma faute d’ailleurs, je ne me suis jamais investi dans leur groupe ayant écouté que 2 albums à temps très partiel.

En conclusion, du bon temps avec les vrais fans qui ne manquent pas de chanter très fort les refrains super catchy de Freedom Call, une bonne injection d’énergie.

VISIONS OF ATLANTIS

Un autre groupe que je suis allé voir parce que j’avais rencontré préalablement le chanteur Michele et la chanteuse Clémentine. Ils sont super gentils et Michele me confia que son coach vocal était nul autre que Michele Luppi, anciennement de Vision Divine et Secret Sphere, il y a pire comme entraîneur vocal. Il est présentement dans Whitesnake et ce, depuis environ 4-5 ans.

C’est du Symphonic Power Metal à la sauce pirate, les costumes sont en ce sens aussi et c’est crédible, il manque juste la flasque de rhum, elle est où? Les deux voix s’allient à merveille tantôt en puissance, plus tard en délicatesse, il y a du charisme dans l’air.

Un autre show agréable même si je ne deviendrai jamais un grand fan. Ce sont des professionnels qui performent avec passion et je suis forcé d’admettre que je me suis laissé emporter par les envolées de leurs vocalises. Je retournerai les voir avec plaisir s’ils passent dans le coin.

FRACTAL UNIVERSE

Un groupe que j’ai bien failli rater et je l’aurais regretté amèrement comme je regrette d’avoir manqué VREID. Je m’en veux encore tellement misère, ils ont joué du Windir les salauds.

Bon, Fractal Universe, ce sont des rythmiques recherchées, souvent d’inspiration jazz, pas toujours évident de se balancer la tête avec cohérence sur leur musique, mais who cares, on fait notre possible avec un résultat probablement mitigé. Je décris leur son comme du Melodic Death Metal avec une touche progressive et définitivement technique. Aussi un petit côté Gojira, mais beaucoup plus mélodieux heureusement pour mes goûts. Le chanteur guitariste est une brute, il compose la majeure partie des chansons, il gueule comme un malade et sait très bien chanter clean. Son jeu de guitare est précis avec de solides solos et comble de tout, il sort le saxophone à l’occasion juste pour épicer la patente.

De ce fait, il est même descendu dans l’assistance à travers le monde pour jouer du sax, je suis comme wow, c’est réellement cool ça. De plus, il ne faut surtout pas refourguer dans l’ombre l’incroyable talent de Clément Denys qui a la lourde tâche de suivre les 2 guitaristes et le bassiste dans leur délire. Clément me confiait après le bateau qu’il reçoit les chansons presqu’à l’état final et que c’est un méchant challenge d’assimiler les parties composées par Vince Wilquin. Toutefois, ça lui permet de se dépasser et de poursuivre son ascension vers la maitrise exceptionnelle de ses tambours et cymbales.

C’est une leçon de prouesses techniques sans tomber dans l’exagération et c’est quoi ça du 4-4, d’la marde, amène s’en de la polyrythmique. Une autre admirable surprise que ce groupe français que je connaissais, mais pas assez bien pour reconnaître les chansons rapidement ou tout court. Je vais m’y mettre un peu plus intensément parce qu’ils ont su solliciter mon intérêt et un nouvel album paraîtra cette année.

VREID – Spectacle complet sur le Pool Deck :

KORPIKLAANI

Bon, j’ai passé bien près de ne pas aller là, mais un de mes colocs Philippe que j’ai croisé par hasard m’a convaincu de changer mes plans, je le remercie. Quand tu imagines un groupe parfait pour un gros party sale sur un bateau, c’est un des meilleurs choix afin de rendre le monde fou de joie.

C’est la dernière après-midi sur le pool deck et nombreux sont ceux qui arborent un déguisement tout aussi amusant et/ou ridicule les uns que les autres. L’atmosphère empeste l’euphorie, tout le monde danse partout, j’ai rarement vu un body surfing en continue de la sorte pour l’espace spécialement restreint avec le set up particulier qu’on retrouve à ce stage. En effet, on peut compter en tout temps minimum 4 personnes dans les airs, les gardes de sécurité ont bien gagné leur paye, je suis brulé à les regarder à la fin. Vous allez me dire hey wow 4 personnes à la fois, rien à virer fou dude. Don’t dude me et il faut comprendre que c’est une petite foule de peut-être 250 personnes qui peut s’amasser dans l’espace permettant le body surfing à cause du hot tube, des comptoirs hauts, bref c’est tétanisant l’action en cours, trust me.

Côté spectacle, le groupe est super actif sur scène et ils sont nombreux aussi, on a des guitares, basses, violon, accordéon, percussions, acoustique, flute parfois, bref du folk à saveur métal. Leur set se défend bien avec une magnifique sélection majoritairement rapides provenant des premiers albums que j’ai davantage en mémoire. C’est disjoncté, hilarant, énergisant et on affiche tous un gros sourire en brandissant nos verres. Leur musique n’est pas la plus compliqué, toutefois c’est hyper entraînant, ils sont showmen, ils bougent beaucoup sur scène et la foule vire un peu débile volontaire. À revoir avec plaisir dans tout contexte festif, selon toute vraisemblance ma plus belle expérience sur le bateau en termes de fun factor.

NIGHTWISH

Finalement, la clôture du festival sur mer avec le Symphonic Metal de Nightwish et Floor Jansen qui est d’une forme exceptionnelle surtout compte tenu du fait qu’elle a combattu un cancer dans la dernière année, une vraie viking. Hé oui, mon baptême de ce band parce que je n’ai jamais été leur plus fervent adepte. J’ai apprécié à un certain niveau les premiers albums avec Tarja et quelques chansons disparates par la suite. Un élément que je peux dire d’emblée est que la voix de Floor avec les vieilles compositions, ça fonctionne à merveille. J’ai eu l’opportunité d’entendre 2 de mes pièces favorites étant Dark Chest of Wonders et Ghost Love Score. J’ai des frissons qui me traversent parce que la voix de Floor s’infiltre vicieusement en moi provocant un effet certain, elle transcende la douceur, elle est d’une forme vocale exceptionnelle.

J’ai visionné ce show avec mon ami Tomas qui est un méga fan de Death Metal et même lui m’a avoué qu’en live, it’s really ok. Aussi avec nous, mon amie Déborah et la pianiste-chanteuse de Cradle of Filth, c’est ça le bateau. La qualité sonore est au rendez-vous une fois de plus. Leurs compositions sont plutôt simplistes, mis à part les arrangements orchestrales plus aboutis, donc live c’est facile de bien décortiquer tous les instruments.

Ce show génère un goût d’amertume et de nostalgie à la fois, car nous étions tous conscients que le rêve tirait à sa fin. Il faudrait quitter cet eldorado flottant dans quelques heures et ce n’était pas pour atteindre le nirvana bien que j’aie eu l’impression d’y toucher à quelques reprises. Une fin épique, ce sont probablement les meilleures conditions réunies pour que j’apprécie au maximum Nightwish. Floor Jansen définitivement est une boule d’émotions qui nous transmet le tout avec une sincérité et un charisme indétrônable.

J’me tiens pas en place à l’idée de revivre cette épopée en 2024.

Je ne manquerais pas ça pour rien au monde.

Vive le métal et sa communauté attachante \m/

PAR STÉPHAN LÉVESQUE


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