Spectacle: Le 29 Septembre 2018 à la Salle Multi de Québec
Organisateurs: District 7 Production
Compte-rendu: Samuel Bédard
Photographe: François Morisset
L’un des groupes m’ayant le plus marqué en spectacle jusqu’à présent faisait son retour à Québec, cette fois-ci, à la salle Multi. Commençant à être habitué de couvrir des spectacles dans cette salle, je suis arrivée pour l’heure de début prévue, mais il s’est avéré que l’ouverture des portes ainsi que le début du spectacle ont été retardés d’une bonne trentaine de minutes. Ça prend bien un peu de piquant pour défaire une routine!
Ce qui se produisait lors de l’entrée des gens dans la salle apportait des explications assez rapidement : un groupe effectuait encore ses tests de sons. Remarquez donc que ce groupe était Sanguine Glacialis et qu’ils n’ont pas attendu que les lumières se tamisent avant d’entamer leur prestation. Assez déstabilisant comme entrée en scène quand c’est le public qui apparaît devant le groupe! Pourtant, la durée des soundchecks n’a pas permis la sonorité attendue. On entendait plusieurs musiciens visiblement tous dans leur propre chanson, tous en même temps. Cacophonie ou avant-garde ? Peu importe, ce n’est pas ce qui m’a dérangé. L’aspect troublant était vraiment le suivant : on sentait de la musique intéressante et prometteuse, mais les backing tracks de drums en même temps que le drum mais pas tout à fait faisait déroger complètement mon attention.
Ensuite, ce fut à Wolfheart d’entrer en scène, formation que j’avais bien hâte de voir pour la première fois. Leur efficacité de production ne les empêche visiblement pas d’être bien ensemble lors de leurs sorties. Bien entendu, il est impossible pour ces finlandais de trimbaler tous les instruments utilisés dans leurs compositions, mais ils compensent bien avec des backing tracks, cette fois-ci, très professionnelles. Le tout leur permit donc de bien véhiculer l’ambiance de leurs pièces et de partager le sentiment qu’elles dégagent avec leurs fans.
WOLFHEART
La troisième formation à entrer sur scène constituait encore une première pour moi, mais pour probablement 99 à 100% du public présent. En fait, Mors Principium Est faisaient leur baptême canadien avec nous ce soir. Bien que je sois un peu moins fanatique de leur style, le public a adoré leur performance et avec raison. Ils ont dégagé une belle énergie et une belle complicité à partir du moment où les guitares étaient toutes deux bien audibles et où ce stress était enfin tombé.
MORS PRINCIPIUM EST
Le plat de résistance fit finalement son entrée en scène sous un tonnerre d’applaudissements. Mais ils n’entrent pas en scène, on entend juste Dennis Droomers parler des coulisses. Et Carach Angren n’arrivent qu’après une bonne dizaine de minutes d’attente supplémentaire. Mais lorsqu’ils arrivent, ce n’est que plus rassasiant. La dernière fois que je les ai vus, je n’avais comme reproche que les cymbales qui ne sonnaient pas du tout. Cette fois-ci, on entendait tout très bien. Ce que j’aime le plus chez Carach Angren, c’est qu’ils ne font pas que jouer de la musique, ils vivent leur musique et nous racontent une véritable histoire. C’est l’un des seuls groupes que j’ai vu jusqu’à présent qui met l’histoire devant la musique et ça donne une dimension totalement différente et magistrale. Et il faut se l’avouer, Droomers est sûrement mon frontman préféré tous styles confondus. Incarnant une version fantomatique d’un aristocrate européen du XIIIe siècle, il ne déroge même pas de son rôle lorsque son micro cesse de fonctionner et le tout sans ne rien rendre too much de par son acting incroyable.
CARACH ANGREN
Setlist de Wolfheart :
Everlasting Fall (Intro)
Aeon of Cold
Zero Gravity
The Hunt
Breakwater
Routa Pt. 2
Setlist de Mors Principium Est :
Reclaim the Sun
Life in Black
Monster in Me
Sinners Defeat
We Are the Sleep
Pure
Apprentice of Death
Birth of the Starchild
Setlist de Carach Angren :
Charlie
When Crows Tick on Windows
General Nightmare
The Carriage Wheel Murder
Spectral Infantry Battalions
In de naam van de duivel
Sir John
Blood Queen
The Sighting is a Portent of Doom
Pitch Black Box
Lingering in an Imprint Haunting
The Funerary Dirge of a Violinist
Bitte Tötet Mich
Bloodstains on the Captain’s Log
