Spectacle: Le 5 juin 2025 au Parc Daniel-Johnson de Granby
Organisateur: Festival Au Lac
Photographe: Marc-André Provost
Compte-rendu: Marc-André Provost
[Critique du spectacle]
Festival Au Lac! Let’s get ready to rumble! Dès les premières notes de Downstater et l’ouverture du site, on peut sentir la bonne humeur. Malgré un ciel incertain, oublions les risques de pluie et concentrons-nous sur de la bonne musique et une belle ambiance de fête et de Punk Rock.
Découvrant aujourd’hui Downstater avec en premier plan l’ex-Get The Shot JP Lagacé, j’ai vite été conquis. Un groupe parfait pour ouvrir les festivités sur le site du Parc Daniel Johnson. Je suis heureux de voir que le site prend vie assez vite et que plusieurs sont arrivés pour voir leur performance. Un concert de 30 minutes qui a mis carte sur table très rapidement.
J’ai toujours été un grand fan de la musique de Gob. Débutant avec un petit retard avec une méga belle introduction de Rej Laplanche, les gars de la Colombie-Britannique sont en grande forme. Quel plaisir d’assister à leur performance à Granby! L’avant-scène se remplit de plus en plus avec l’interprétation de What To Do.
Enchaînant avant un peu de français et de sacre québécois, Tom et Theo sont toujours aussi disciplinés en concert. Okay, pour Theo on y reviendra. Avec le soleil en plus qui se joint au party, la réception pour Gob est vraiment admirable. Avec For The Moment, nos amis Canadiens réussissent à avoir une réaction, qui depuis le début se fait assez distraite malheureusement. No Regrets et Oh Ellin reçoivent aussi une belle dose d’amour. La performance, incluant beaucoup de leur plus vieux matériel, est aussi agrémentée de titres comme Underground et leur reprise de Paint It Black des Rolling Stones. Les boys concluent leur set avec I Hear You Calling et Soda au plus grand plaisir de tous.
Quoi de mieux pour continuer cette si merveilleuse journée que le band le plus connu de la belle ville de Granby, Les Vulgaires Machins. Un des bands les plus hot du Québec, la gang de Guillaume, Marie-Ève, Maxime et Pat commence leur concert avec une foule qui crie en chœur les paroles de Liberté. Le plaisir continue avec Détruire Le Mythe et Être un Comme et laissez-moi vous dire que l’avant-scène s’est très vite remplie pour les Vulgaires.
Évidemment, pas besoin de vous préciser que dès les premières notes de Triple Meurtres et Suicide Manqué, tout le monde s’est mis à chanter en chœur. Guillaume nous a même laissé chanter seuls pour le début.
C’est vraiment merveilleux de voir tout le monde chanter les paroles ensemble pour un groupe de chez nous sur des morceaux comme Puits sans fond et Anéantir le Dogme. La dernière fois que j’ai eu la chance de voir les Vulgaires, leur set avait été « slasher » de plusieurs chansons à cause de la pluie lors du dernier passage de NOFX à Montréal.
Pendant Compter les Corps, je constate que le pit est très vivant. Guillaume et Marie-Ève ont un super beau sourire et on constate qu’ils sont vraiment heureux d’être ici chez eux avant d’interpréter des vieux hits comme Cocaïnomanes et Petit Patapon. Après un set plus que parfait, les Vulgaires terminent avec Dieu se pique et La Chasse est ouverte sur une tonne d’applaudissements.
Avant la finale qui mettra Goldfinger sous les projecteurs, Propagandhi arrive sur la scène devant un public prêt à les accueillir comme il se doit.
Pour ma part, ce sera le moment pour moi d’aller déguster un merveilleux souper avant de me préparer à danser sur la musique de Goldfinger. Je ne connais pas beaucoup la formation, ayant écouté seulement que leurs plus gros hits sur Spotify ainsi que leur album de 2001 Today’s Empire, Tomorrow’s Ashes quand j’étais ado. À voir tous les chandails de Propagandhi sur le site, ils sont sans aucun doute attendus avec impatience. Introduits par Rej Laplanche comme étant des légendes du punk rock canadien, les gars du Manitoba sont vraiment en feu dès leur arrivée sur scène. Je suis certain que tous vivront un moment inoubliable alors que de mon côté je me retire pour pouvoir manger et relaxer avant le ‘Main Event’ de la journée.
Pour conclure cette première journée dédiée au punk rock, quoi de mieux que la légendaire énergie californienne de Goldfinger ? John Feldmann débarque sur scène entouré de sa joyeuse bande pour lancer le bal avec Get Up et Spokesman. Dès les premières notes, le ton est donné, ce sera une performance sans temps mort.
Je note avec plaisir la présence de Mike Herrera (de MXPX) à la basse, ainsi que la section cuivre empruntée à Reel Big Fish, apportant cette touche ska si festive. À la batterie, One Nut Mick aura droit à une belle touche d’amour de la part de ses collègues.
Le spectacle enchaîne les morceaux cultes : Here In Your Bedroom, Tijuana Sunrise et plusieurs autres. John va même jusqu’à dire qu’il vit l’une des Best Nights of My Life. Feldmann en profite même pour présenter son fils célibataire juste avant une superbe reprise de Just Like Heaven de The Cure.
Moment fort du show : « Open Your Eyes », suivi de mon coup de cœur personnel, une reprise puissante de « Linoleum » de NOFX. Tout comme moi, tout le monde chante avec tout ce qu’on a encore dans la tank.
Goldfinger se fout aussi un peu de notre gueule avec l’introduction de « Enter Sandman » de Metallica, réclamant un Wall of Death pour finalement jouer quelques secondes de la chanson thème de l’émission Friends, avant d’inviter enfants et parents sur scène pour un moment familial sur « Mable ».
Évidemment, la soirée ne pouvait se terminer sans les incontournables : Superman, Miles Away et une version magique de 99 Red Balloons pour clôturer cette première journée du Festival Au Lac. Oh My God que c’était insane. Saluons aussi le lutteur Sami Zayn qui était sur place.
ENGLISH version
Festival Au Lac! Let’s get ready to rumble!
From the very first notes of Downstater and the site opening, you could feel the good vibes in the air. Despite an uncertain sky, we forgot all about the rain risk and focused instead on great music and a fun, Punk Rock party atmosphere.
I discovered Downstater today, fronted by former Get The Shot member JP Lagacé, and I was quickly won over. A perfect band to kick off the festivities at Parc Daniel Johnson. I was glad to see the site come to life so quickly, with a good number of people showing up early to catch their performance. Their 30-minute set laid all the cards on the table right from the start.
I’ve always been a big fan of Gob’s music. They started a little late with an awesome introduction by Rej Laplanche, and the guys from British Columbia were in top shape. What a pleasure to see them perform in Granby! The crowd in front of the stage grew fast as they played What To Do.
Mixing in a bit of French and some classic Québécois swearing, Tom and Theo were as disciplined on stage as ever. Okay, maybe not Theo—we’ll get back to that. With the sun joining the party, the reception for Gob was amazing. With For The Moment, our Canadian friends finally sparked a stronger crowd reaction, which until then had been a bit distracted. No Regrets and Oh Ellin also got lots of love. The set, rich in their older material, featured songs like Underground and a great cover of Paint It Black by the Rolling Stones. The boys closed with I Hear You Calling and Soda, to everyone’s delight.
What better way to keep the energy going than with the most famous band from the lovely city of Granby: Les Vulgaires Machins. One of the hottest bands in Quebec, the crew of Guillaume, Marie-Ève, Maxime, and Pat kicked off their set with the crowd shouting every word of Liberté. The fun continued with Détruire Le Mythe and Être un Comme, and let me tell you—the area in front of the stage filled up fast for Les Vulgaires.
Obviously, there’s no need to tell you that as soon as Triple Meurtres et Suicide Manqué started, everyone was singing along in unison. Guillaume even let the crowd sing the intro on their own.
It was incredible to see everyone singing along to a local band, on songs like Puits sans fond and Anéantir le Dogme. The last time I saw Les Vulgaires, their set had been cut short due to rain during NOFX’s last Montreal show.
During Compter les Corps, the pit was absolutely wild. Guillaume and Marie-Ève wore huge smiles, and it was clear they were thrilled to be home before jumping into older hits like Cocaïnomanes and Petit Patapon. After a more-than-perfect set, Les Vulgaires ended with Dieu se pique and La Chasse est ouverte to thunderous applause.
Before the grand finale featuring Goldfinger, Propagandhi took the stage in front of a crowd ready to welcome them properly.
As for me, that was the cue to go grab a fantastic dinner before getting ready to dance to Goldfinger. I don’t know the band very well—just their biggest hits on Spotify and their 2001 album Today’s Empire, Tomorrow’s Ashes, which I listened to back in my teen years. Judging by the number of Propagandhi shirts around the site, they were clearly highly anticipated. Introduced by Rej Laplanche as legends of Canadian punk rock, the guys from Manitoba were on fire from the moment they stepped on stage. I’m sure everyone had an unforgettable experience, while I stepped away to eat and relax before the day’s Main Event.
To wrap up this first punk rock–dedicated day, what better than the legendary California energy of Goldfinger? John Feldmann hit the stage with his wild crew, kicking off the set with Get Up and Spokesman. From the first notes, it was clear—this would be a non-stop, high-energy performance.
I was thrilled to see Mike Herrera (of MXPX) on bass, and a horn section borrowed from Reel Big Fish, bringing that festive ska vibe. On drums, One Nut Mick got a great shoutout from his bandmates.
The show rolled out hit after hit: Here In Your Bedroom, Tijuana Sunrise, and many more. John even said he was having one of the Best Nights of My Life. He took a moment to introduce his single son—right before a beautiful cover of Just Like Heaven by The Cure.
Highlight of the set: Open Your Eyes, followed by my personal favorite, a powerful cover of Linoleum by NOFX. Just like me, everyone sang their hearts out with whatever energy they had left.
Goldfinger didn’t take themselves too seriously, faking out the crowd with the intro to Enter Sandman by Metallica, calling for a Wall of Death… only to play a few seconds of the Friends theme song instead. They then invited kids and parents on stage for a big family moment during Mable.
Naturally, the night couldn’t end without the essentials: Superman, Miles Away, and a magical version of 99 Red Balloons to close out day one of Festival Au Lac. Oh my God, it was insane. Shout-out as well to wrestler Sami Zayn, who was there in the crowd!
by MARC-ANDRÉ PROVOST
