Spectacle: Le 3 février 2024 au Théâtre Capitole de Québec
Organisateur: Made In Iron
Photographe: Julie Voyer
Compte-Rendu: Julie Voyer
Il y a de ces groupes qui rendent un véritable hommage à leurs idoles, et MADE IN IRON en fait partie. Eux, ils réussissent à incarner l’esprit de l’original, à en reproduire quasi à l’identique le son, l’apparence, l’esthétique et toute l’ambiance et même la mythologie, pour ainsi dire, entourant IRON MAIDEN.
Quelle soirée! La salle est presque pleine, sans qu’on se pile sur les pieds. C’est au Capitole, une belle place pour ce genre de show, où le parterre a été dégagé pour en faire un accès admission générale. Avec MADE IN IRON (au nom vraiment bien choisi) on a droit au décor du « World Slavery Tour » de 1984, Eddie y compris. Les fans sont bien présents (j’ai d’ailleurs revu un ami) et ils sont autant jeunes (8-9 ans) que… disons plus vieux, portant T-shirts de circonstance, et j’en vois un avec un casque d’aviateur en cuir. La troupe se fait attendre : à l’heure prévue, c’est la version Maiden de « Doctor Doctor » qui joue, pour nous titiller avant le lever du rideau rouge. On entend ensuite la voix de Churchill, et là ça commence.
C’est simple, ce qu’on nous sert c’est le show du 26 novembre 1984 à Québec, et c’est superbement présenté : les murs partiels de pyramide avec passerelles et hiéroglyphes, un peu de boucane selon l’ambiance de la toune (pendant « Losfer Words » notamment), leggings et bas à la mode de l’époque, et que dire de la voix de Philippe Harvey – à s’y méprendre. En plus, il prend les mêmes poses que Bruce Dickinson, sautant aussi une dizaine de fois, et remercie « Long Beach » (là où a été enregistré l’album Live After Death en partie en 1985).
À part Maxime Beauséjour, trop bien camouflé derrière sa batterie, les musiciens courent d’un bout à l’autre de la scène, échangent des regards avec le public et s’approchent sur les deux passerelles de chaque côté, grimpant faire un coucou à Maxime, et Philippe/Bruce faisant participer les gens, même si la foule n’a vraiment pas besoin d’être encouragée. L’enthousiasme fait vibrer les fans et parfois ce sont eux qu’on entend davantage que le groupe. D’ailleurs, pendant « Running Free », on est séparés en deux troupes, gauche, droite, pour savoir qui répond le plus fort, et même, pour comparer parterre et balcon. Les autres musiciens, Pat Vir à la basse, et P-E Drolet et Fred Bergeron aux guitares, ne sont pas en reste et prennent part aux voix de temps à autre. Les moments forts sont bien sûr les mêmes qu’avec IRON MAIDEN : le drapeau britannique pendant « The Trooper », le masque de plumes et Eddie en momie pendant « Powerslave », et un katana (!) à la toute fin, pour « Phantom of the Opera ».
Au final, un bon deux heures d’énergie et de générosité de la part de MADE IN IRON, un vrai bon groupe hommage. Perso, je tiens à faire mention des gentils remerciements à une maman présente pour son fils sur scène. C’est précieux.
Prochaines prestations de MADE IN IRON : 11 avril à New Richmond et 13 avril à Rimouski, manquez pas ça en attendant « l’original »!
Setlist Made In Iron
[intro – Doctor Doctor (UFO)]
[intro – discours de Churchill]
Aces High
2 Minutes to Midnight
The Trooper
Revelations
Flight Of Icarus
Rime of the Ancient Mariner
Losfer Words (Big ‘Orra)
Powerslave
22 Acacia Avenue
The Number of the Beast
Hallowed Be Thy Name
Iron Maiden
[rappel]
Sanctuary
Running Free
Run To The Hills
[2e rappel]
Phantom Of The Opera
