Le chanteur de SHINEDOWN, Brent Smith, s’est entretenu avec la station de radio rock 104.9 The Wolf de Regina, en Saskatchewan, au sujet des deux récents singles du groupe, Three Six Five et Dance, Kid, Dance, sortis le 24 janvier via Atlantic Records.
Il a déclaré :
« Nous travaillons actuellement sur le huitième album studio, mais nous voulions sortir ces deux chansons, Three Six Five et Dance, Kid, Dance, pour donner à tout le monde une idée du ressenti de l’album. Les deux derniers albums que nous avons réalisés étaient des œuvres conceptuelles, alors nous voulions que ce nouvel album soit différent — il y a beaucoup d’expérimentation, mais aussi une variété de styles. Nous avons planifié la tournée et organisé notre calendrier, mais nous n’avons pas encore annoncé l’album. Nous en sommes probablement à 85 % de sa réalisation. »
Une tournée et un objectif ambitieux
Concernant les prochaines tournées du groupe en soutien au nouvel album, Brent a ajouté :
« Du côté américain, nous avons voulu mettre ces spectacles en vente pour nous lancer à l’approche de l’été. En ce moment, nous travaillons sur l’annonce de notre tournée au Canada. C’est en préparation, tout comme nos plans pour l’international en dehors de l’Amérique du Nord. Mais pour 2026, je peux être honnête avec vous : notre objectif est de jouer sur les sept continents l’année prochaine. Nous sommes en train de planifier cela sur plusieurs années. »
L’inspiration derrière Three Six Five
À propos des paroles de Three Six Five, Smith a expliqué :
« Three Six Five a en quelque sorte deux cœurs battants. Son message principal est que le temps est précieux, mais qu’il n’est pas garanti. L’année dernière, nous avons vécu des pertes personnelles importantes au sein du groupe. Notre bassiste Eric Bass, qui est également producteur, ingénieur et mixeur de nos albums récents, a perdu soudainement son père, puis sa tante quelques mois plus tard. Sa femme Kelly a aussi perdu sa sœur. De mon côté, j’ai perdu ma grand-mère vers la fin de l’année. Cette chanson est née de ce deuil. »
Il poursuit :
« On grandit avec cette idée que lorsqu’un proche nous quitte — une grand-mère, un père, une mère —, il est parti pour toujours. Mais en réalité, ce n’est pas le cas. Tout ce qu’ils nous ont appris, tout le temps qu’ils ont passé avec nous, reste à travers nous. Ils ne disparaissent jamais complètement. Three Six Five est une réflexion sur ce sentiment de vouloir juste un jour de plus, même une heure, pour leur dire combien ils comptaient pour nous. Mais on les reverra un jour. En attendant, il faut chérir leur héritage et aller de l’avant. Ce morceau rappelle aussi que le temps est imprévisible. Si vous hésitez sur ce que vous voulez faire dans la vie, ne perdez pas de temps. Suivez votre plan A sans trop penser à un plan B. Beaucoup de choses peuvent se produire en un an, alors foncez. »
Dance, Kid, Dance : Un morceau fait pour bouger
Quant à Dance, Kid, Dance, Brent raconte :
« Dance, Kid, Dance… On voulait tout simplement écrire une chanson sur laquelle on peut danser. Elle va un peu plus loin que ça, c’est un commentaire social sur divers aspects de notre époque. La chanson exprime plusieurs points de vue, mais au final, elle dégage une énergie brute et une attitude assumée. On voulait qu’elle ait un groove irrésistible, d’où l’ajout des drops après le pré-refrain, du solo énergique et du rythme ‘four on the floor’. C’est un morceau punk rock avec du caractère. »
Il conclut avec une anecdote :
« Mon fils de 17 ans nous a donné son approbation dès le début. Il n’hésite jamais à me dire si un morceau est ringard. Une fois qu’il a validé, on s’est dit : ‘OK, c’est parti !' »
Entrevue
Source: Blabbermouth