Les zombie grease goons de The Death Wheelers sont de retour, plus sales, plus bruyants, et plus hallucinés que jamais. Le groupe heavy rock/hard rock québécois a lancé son quatrième album, The Ecstasy of Möld, le 7 mars 2025 via RidingEasy Records. Avec ses 10 titres, ce nouveau chapitre s’annonce comme leur œuvre la plus lourde, vicieuse et déjantée à ce jour.
De retour avec leur son musqué et leur crasse technicolor éclaboussée, The Death Wheelers ne lèvent pas le pied. Ils continuent de livrer une bande sonore parfaite pour le plus grand festival fictif de bikesploitation et de films gore jamais imaginé. Leur musique évoque l’odeur du plancher collant et du maïs soufflé rassis d’un vieux cinéma de minuit en décrépitude, à chaque accord plaqué et à chaque coup de caisse claire martelé. Le tout dans un esprit qui ferait rougir Herschell Gordon Lewis, Roger Corman et Russ Meyer.
Là où leurs albums précédents faisaient écho aux riffs surf tranchants de Davie Allan, Dick Dale et The Cramps, fusionnés avec la fureur de Motörhead, The Ecstasy of Möld plonge cette fois tête première dans le heavy metal des années 80, tout en conservant la tension glauque à la Goblin. C’est plus lourd, plus sale, plus rapide, avec une bonne dose de möld des bois pour assaisonner le tout.
Dans la tradition de leur esthétique B-movie, l’album offre un son fort, crade et direct, mais produit avec un soin surprenant, livrant un des meilleurs albums de metal underground rétro que vous pourrez dégoter par les temps dystopiques qui courent.
L’album débute avec l’incontournable sample audio d’un obscur film de série Z, où un personnage dément promet de purifier le monde par le sang. Puis vient « Loud Pipes Take Lives », un blitz de 1 minute 36 de NWOBHM qui dérape aussitôt dans « Homicycle Maniacs », pur thrash enragé. La pièce-titre explose avec un riff rapide saturé de wah-wah, comme si Kirk Hammett jammait avec Motörhead, avant de plonger dans une séquence surf, puis un breakdown doom alors que notre antihéros incendie son propre village maudit. « Way of the Road » balance des clins d’œil à « Immigrant Song » en tapant chaque punk sur la tête à coups de batte. Et le tout se conclut avec « Get Laid… To Rest », une sortie psychédélique et planante, façon Pink Floyd, pour digérer la déferlante d’ultraviolence.
Depuis leur premier album I Tread On Your Grave (2018), suivi par Divine Filth (2020) et Chaos and The Art of Motorcycle Madness (2023), The Death Wheelers perfectionnent leur art du chaos crasseux. Avec The Ecstasy of Möld, ils livrent une œuvre cohérente, immersive et complètement barrée, à la hauteur de leur réputation.
Disponible maintenant sur toutes les plateformes et via RidingEasy Records. Préparez-vous à un trip sonore aussi trash que jouissif.
▶ Écoute/Stream/Commande: https://ridingeasy.ffm.to/dw-eom
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