Spectacle: 2 Juillet 2017 à l’Anti Bar & Spectacles de Québec
Organisateur: District 7 Production
Compte-rendu: Samuel Bédard
Starkill, Anti Bar, 2 juillet 2017
Le 2 juillet dernier, District 7 nous ont encore une fois offert une soirée métal, cette fois-ci à l’Anti Bar et Spectacles. Pour l’occasion, nous avons eu droit à un spectacle débordant de melodic death metal avec comme tête d’affiche Starkill. Les groupes Skyhex et Crimson Shadows ont assuré les premières parties.
En fait, c’est la formation québécoise émergente Skyhex qui a ouvert le bal. Devant une foule spectaculaire d’environ 35 personnes, la formation a facilement pu garder son sang-froid et offrir une excellente première impression de leur matériel. Leurs compositions, déjà plutôt solides à la base, sonnaient bien mieux que ce qu’y aurait pu être attendu par un groupe inconnu. Mis à part quelques passages visiblement plus ardus pour le batteur du groupe, ils étaient bien ensemble. Cependant, ils ont su rester à l’écoute les uns des autres dans ces dites parties compliquées. D’ailleurs, le son en tant que tel m’a agréablement surpris; j’ai pu entendre distinctivement, pour une des rares fois, les talents de leur bassiste.
https://www.facebook.com/skyhex.music
Ensuite est venue la formation torontoise Crimson Shadows. Avec plusieurs années d’expérience derrière la cravate, ils ont démarré en trombe, mais malheureusement, ils ont terminé presque aussi tôt. Malgré la sonorité un peu plus habituelle qui nous était présentée, ils dégageaient une énergie plus que suffisante pour le peu de foule auquel ils faisaient face. Seul point faible : ils n’ont joué que très peu longtemps. J’en aurais pris beaucoup plus. Le peu qui nous a été présenté était toutefois majestueux : ils mériteraient un headline s’il n’en tenait qu’à moi.
https://www.facebook.com/CrimsonShadowsBand/
Finalement, la tête d’affiche de la soirée est arrivée main dans la main avec son cher ami le malaise. Après un soundcheck relativement rapide, les lumières se sont éteintes, les gens sont devenus fébriles, mais la formation, elle, n’est pas arrivée. Nous avons même eu droits à quelques hey malaisés. La formation a fini par arriver, mais le malaise ne lui a pas laissé toute la place : il prenait son moment de gloire entre chaque pièces que le groupe terminait abruptement, c’est-à-dire toutes les pièces. Toutefois, Starkill ont dégagé une énergie remarquable et ont utilisé une bonne dose de professionnalisme avec leurs jeux de lumières et de fumée. Mais la musique, c’était autre chose. Il faut leur accorder la somptuosité des parties instrumentales et des solos de guitares sans faute apparentes, mais le vocal… Disons que si les chanteurs avaient su chanter juste, les harmonies auraient été riches, mais cette soirée-là, c’était le festival du frottement harmonique et des intervalles pas encore inventés… et de mon pitch qui n’a jamais autant pleuré de sa vie.
https://www.facebook.com/StarkillOfficial/
Pour conclure cette critique, j’aimerais prendre un brin d’espace de cette page web pour faire ce que Starkill n’ont malheureusement pas fait hier, et ce en plusieurs fois : remercier et féliciter Skyhex pour leur performance.
