Tankcrimes s’associe aux punks crust métal montréalais d’INEPSY pour rééditer l’ensemble de leur catalogue.
INEPSY, connu pour son existence intense de 1999 à 2011, a produit une série d’EPs et d’albums durant ses douze années d’activité. Aujourd’hui, Tankcrimes rend hommage à leur héritage féroce avec des rééditions physiques de leur premier EP See You In Hell (2002), de l’album Rock ‘N’ Roll Babylon (2003), de City Weapons (2005), de No Speed Limit For Destruction (2007), de l’EP Madness And Overkill (2010) et de Lost Tracks (2017).
Les précommandes pour les deux premiers titres sont déjà disponibles. See You In Hell est proposé en trois versions : Black/Green Half ‘n’ Half (200 exemplaires), Crystal Clear (300 exemplaires) et Green (1000 exemplaires).
Rock ‘N’ Roll Babylon est disponible en CD et en vinyle avec un poster de 24″ x 24″ de la pochette. Il se décline en quatre variantes : Black/Beer/Sea Blue Merge avec éclaboussures argent et bleu aqua (200 exemplaires), Crystal Clear avec éclaboussures bleu mer, bleu aqua, marron et argent (300 exemplaires), Sea Blue (1250 exemplaires) et une édition exclusive pour l’Australie en Sea Blue avec éclaboussures argent, marron et noir (250 exemplaires).
See You In Hell et Rock ‘N’ Roll Babylon d’INEPSY seront disponibles le 6 décembre. Les précommandes pour les disques et les articles dérivés sont ouvertes sur le webshop de Tankcrimes, et l’intégralité du catalogue est en streaming sur Bandcamp.
Liste des pièces See You In Hell :
- Germ Warfare
- It’s A Time Bomb
- Hammer Hearth
- The Reaper Watches The Game
Liste des pièces Rock ‘N’ Roll Babylon :
- Who’s Next
- Lost The Ride
- Rock ‘N’ Roll Babylon
- The Aftermath Of Progress
- Street City Kids
- Conspiracy WWIII
- See You In Hell!
- If You’ll Die I’ll Die
- Born For The Road
- We Are Here To Climb
Tankcrimes continuera à rééditer chaque titre d’INEPSY dans l’ordre chronologique jusqu’à ce que tout leur catalogue soit de nouveau disponible. Surveillez la prochaine sortie, prévue sous peu.
Mike Thorn, fervent partisan de Tankcrimes et ancien rédacteur en chef de Maximum Rocknroll, actuellement éditeur de Razorblades & Aspirin, raconte : « C’est un appel de ma partenaire Anandi depuis le comptoir du légendaire Mission Records à San Francisco qui m’a ouvert les portes. “Il faut qu’on aille à Warm Water Cove aujourd’hui… il y avait tout un groupe de punks canadiens adorables ici, ils jouent là-bas plus tard.” C’était ma première rencontre avec le mastodonte montréalais INEPSY — un groupe ravageur de rock’n’roll sale et bruyant déferlant comme une vague de destruction sur le continent nord-américain. Leur mélange explosif de Motörhead, Sodom et Voivod percutant Discharge, GBH et Varukers. Un paysage sonore aussi brutal que celui des films Mad Max — désespéré, brut, enragé et primal.
Warm Water Cove était un premier cadre parfait — un parc désolé sur la côte est de San Francisco, surnommé Tire Beach à cause des nombreux pneus et autres déchets abandonnés, vestiges d’une époque pré-gentrification. Les punks se rassemblaient parmi la ferraille, les entrepôts abandonnés, le verre brisé et les rêves fracassés pour voir ces Québécois vêtus de noir empiler des amplis jusqu’au ciel et déchaîner un set de punk metal rugissant qui nous faisait saigner les oreilles. Car oui, les concerts à Warm Water Cove n’étaient pas connus pour leur volume. INEPSY était bruyant. Motörhead-level de tout plus bruyant que tout le reste. C’était irréel. La bande sonore parfaite pour cet environnement urbain – un miroir vital et intrinsèque d’une vie en marge, se nourrissant des restes.
Les rumeurs étaient nombreuses : des squatteurs vivaient dans des usines abandonnées et fortifiées au cœur de Montréal. On racontait que Chany (ou était-ce Steve ? Peut-être Sam ?) passait la frontière américaine en se faufilant à travers les bois pour éviter les douaniers. Ils étaient des légendes.
S’inspirant davantage du style råpunk/Scandi sur la démo, les premiers signes de leur style Motö-charge apparaissent sur leur premier EP See You In Hell – une course effrénée de riffs serrés, combinant le rugissement de Venom avec le punch d’Anti Cimex pour préparer le terrain à leur premier album dévastateur, Rock ’N’ Roll Babylon.
Difficile de décrire l’impact de cette première écoute : une sensibilité mélodique UK82, enveloppée de riffs de rock’n’roll crasseux et puissants, sur fond de paroles évoquant le désespoir d’un monde post-11 septembre, la menace nucléaire renaissante, et des punks déchaînés semant le chaos au milieu des ruines de la société.
De là, la guerre contre la société civilisée était déclarée alors qu’ils lançaient City Weapons, No Speed Limit For Destruction, Madness & Overkill, la split avec Toxic Holocaust… chaque album approfondissant leur ancrage dans le hardcore punk d-beat tout en flirtant avec l’essence du rock outsider des années 70.
Puis, aussi vite qu’ils étaient apparus, ils ont disparu dans la nuit, comme des pirates crasseux et agents du chaos qu’ils sont — mais leur impact est indéniable. On retrouve leur influence dans toute une génération actuelle de punk et metal brut, comme celle de Lemmy et Bones imprègne leurs enregistrements. Un punk rugissant et galopant, droit dans le cortex, qui frappe comme une locomotive – voilà leur héritage. Qui est le prochain ?! »
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