Originaire de Vancouver, KAYAS est une jeune formation de death metal mélodique qui a lancé son premier album, By The Moon and The Stars, le 2 août 2024. Après un premier EP nommé Ascension en 2019, il a fallu quelques années supplémentaires de travail pour cette nouvelle offrande.
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Porté par le puissant chant de JP Sauvé, qui tire visiblement certaines influences de Johan Hegg d’Amon Amarth et de groupes mélodeath scandinaves, KAYAS débute en force avec des riffs accrocheurs plus rock dès la chanson « Tempest ». Évidemment, les musiciens reviennent rapidement à leur style de prédilection, axé sur la rapidité et la double caisse. D’ailleurs, cette formule est utilisée régulièrement au cours de l’album, et « Span of Time » le prouve rapidement en incorporant même un blackened death metal sans pitié. Le groupe possède cette aura un peu plus dark, comme c’est le cas avec Kalmah et Insomnium.
Parmi les dix chansons offertes sur By The Moon and the Stars, un aspect me titille beaucoup. Malgré un enchaînement qui se déroule à toute vitesse, on a l’impression que KAYAS reste dans sa zone de confort. Assez souvent dans le mélodeath, il y a de bonnes démarcations entre les chansons, tandis qu’ici, certains titres se ressemblent parfois un peu trop. En continuant avec « Lightless », vous comprendrez assez vite ce que je veux dire. On ne peut rien enlever à la qualité des pièces, mais il est plus difficile de les différencier que la moyenne. Est-ce négatif ? Oui et non. C’est probablement l’effet de surprise qui manque d’un titre à l’autre.
L’album continue avec « The Harvester » et l’excellente « Terminus », l’une des plus hargneuses avec ses riffs taillés sur mesure. À ce niveau, Jessica Yang et Devan Howes font bien le boulot, tandis qu’ils sont bien soutenus par Weston Philp à la batterie. C’est « The Grand Magus » qui termine ce disque, et elle fait bien le travail. La production ne propose pas le son le plus clair ; il y a une petite couche plus brute qui rend le tout plus old school. Cependant, je ne saurais dire si c’était vraiment voulu. Il y a de très beaux moments, et « The Grand Magus » en fait partie. Rapide, variée, et elle parvient à capter notre attention, avec des envolées de guitares efficaces.
Pour KAYAS, By The Moon and the Stars est un bon départ. Les mélodies sont là, et on se rapproche souvent du death mélodique avec une atmosphère viking metal, même si ce n’est pas spécialement voulu. Ils explorent beaucoup les différents aspects de la nature dans leurs compositions, et leur musique s’y prête bien. KAYAS devra peut-être trouver un moyen de nous surprendre davantage, puisque le talent est là, et c’est un album qui a besoin de quelques écoutes pour être apprécié à sa juste valeur.
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Playlist:
ENGLISH version
Originating from Vancouver, KAYAS is a young melodic death metal band that released their debut album, By The Moon and The Stars, on August 2, 2024. After a first EP named Ascension in 2019, it took a few more years of work for this new offering.
Led by the powerful vocals of JP Sauvé, who visibly draws some influence from Johan Hegg of Amon Amarth and Scandinavian melodeath bands, KAYAS starts off strong with more rock-oriented catchy riffs from the song « Tempest. » Of course, the musicians quickly return to their favorite style, focusing on speed and double bass. This formula is regularly used throughout the album, and « Span of Time » quickly proves it by even incorporating some relentless blackened death metal. The band has a somewhat darker aura, similar to that of Kalmah and Insomnium.
Among the ten songs offered on By The Moon and the Stars, one aspect stands out to me. Despite a fast-paced sequence, it feels like KAYAS stays within their comfort zone. Often in melodeath, there are clear distinctions between songs, while here, some tracks may sound a bit too similar. As you continue with « Lightless, » you’ll quickly understand what I mean. The quality of the pieces can’t be denied, but it’s harder to differentiate them than average. Is this negative? Yes and no. It’s probably the element of surprise that’s missing from one track to another.
The album continues with « The Harvester » and the excellent « Terminus, » one of the fiercest tracks with its tailor-made riffs. At this point, Jessica Yang and Devan Howes do a great job, well supported by Weston Philp on drums. « The Grand Magus » concludes the album, and it does the job well. The production doesn’t offer the clearest sound; there’s a slightly rawer layer that gives the whole thing a more old-school feel. However, I can’t say if that was intentional. There are some very beautiful moments, and « The Grand Magus » is one of them. It’s fast, varied, and manages to capture our attention, with effective guitar solos.
For KAYAS, By The Moon and the Stars is a good start. The melodies are there, and they often approach melodic death with a Viking metal atmosphere, even if that’s not specifically intended. They explore various aspects of nature in their compositions, and their music suits it well. KAYAS may need to find a way to surprise us more, as the talent is there, and it’s an album that requires a few listens to be fully appreciated.