Au début des années 2000, Ozzy Osbourne aurait pu rejoindre Van Halen, formant ainsi un supergroupe de hard rock improbable. Cependant, le succès massif de l’émission The Osbournes sur MTV a mis fin à ce projet potentiel.
Dans une nouvelle entrevue majeure avec Rolling Stone, Alex Van Halen a révélé qu’en 2001, lui et son frère Eddie avaient sérieusement envisagé de collaborer avec Ozzy. Ils se sont même assis avec Sharon Osbourne pour discuter de la possibilité d’un album avec Ozzy comme chanteur principal.
« Quand tu prends un chien, tu t’attends pas à ce qu’il devienne un chat », explique Alex. « Quand tu as Ozzy, tu obtiens Ozzy. Tu joues la musique, il chante, et ça va être génial. »
Mais à cette même époque, Sharon et Ozzy étaient aussi en pourparlers avec MTV pour lancer une nouvelle téléréalité centrée sur leur famille. L’émission The Osbournes, diffusée en mars 2002, a connu un succès colossal, rendant une collaboration avec Van Halen pratiquement impossible.
Dans un courriel adressé à Rolling Stone, Ozzy a confirmé que ces discussions ont bien eu lieu, ajoutant que si le projet avait abouti, le résultat aurait été phénoménal. « Oui, on en discutait », écrit Ozzy. « C’est vraiment quelque chose qui aurait été phénoménal si cela avait abouti. Eddie et Alex étaient de très bons amis pendant longtemps, et c’est un regret pour moi que nous n’ayons jamais réussi à concrétiser cela. Malheureusement, The Osbournes a empêché la création de nouvelles musiques à ce moment-là. »
Une longue amitié
Ozzy Osbourne et les frères Van Halen se connaissent depuis 1978, époque où Van Halen assurait la première partie de Black Sabbath lors des étapes britanniques et européennes de la tournée Never Say Die!.
À ce moment-là, Black Sabbath était affaibli par des conflits internes et des problèmes croissants de consommation de substances. Le jeune groupe californien, plein d’énergie, a souvent volé la vedette lors de plusieurs soirées, un fait qui n’a pas échappé à Geezer Butler et Tony Iommi, comme ils l’ont mentionné dans la biographie d’Eddie Van Halen, Eruption.
« Ils nous observaient presque tous les soirs depuis les coulisses », raconte le guitariste. « Ils voyaient ce qui marchait et ce qui faisait réagir le public. Mais c’était un peu étrange quand on montait sur scène et qu’on avait l’impression de faire ce qu’ils faisaient. Un soir, j’ai dit à Eddie, ‘Hey, Eddie, tu vas jouer quelques morceaux de notre nouvel album demain ?’ » [Rires]
« Ils étaient vraiment sympas », ajoute Geezer Butler, « donc on ne s’en souciait pas vraiment, mais Tony a dû avoir une petite discussion avec Eddie, dans un style ‘Tiens-toi tranquille’. »
Les mémoires d’Alex Van Halen, intitulées Brothers, sortiront le 24 octobre. Selon Harper Collins, l’ouvrage est décrit comme étant « différent de toutes les autobiographies rock and roll que vous avez pu lire », avec un synopsis précisant qu’Alex Van Halen y raconte son histoire personnelle, marquée par la famille, l’amitié, la musique et l’amour fraternel, en hommage à son frère et partenaire de groupe bien-aimé.
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Dans ce compte intime et ouvert – rien de tel qu’un souvenir rock and roll que vous avez jamais lu – Alex Van Halen partage son histoire personnelle de famille, d’amitié, de musique et d’amour fraternel dans un hommage remarquable à son frère bien-aimé et compagnon de groupe.
Racontée avec le célèbre écrivain new-yorkais Ariel Levy Brothers est la lettre d’amour du batteur Alex Van Halen, âgé de soixante-dix ans, à son jeune frère, Edward, (peut-être Ed, mais jamais Eddie), écrite tout en pleurant sa mort prématurée.
Dans sa voix rugueuse mais douce, Alex raconte l’enfance des frères, d’abord aux Pays-Bas, puis dans la classe ouvrière Pasadena, Californie, avec un père musicien itinérant et une très bonne mère d’origine indonésienne — le genre de maman qui exhortait ses garçons à toujours porter un costume, peu importe à quel point ils sont devenus célèbres, une femme à la fois fière et pratique, nonchalant sur la prise un sac pour chien d’un dîner étoilé. Il partage également des contes de politique musicale, de luttes intestines et de nombreux comportements de mauvais garçons. Mais la plupart du temps, il s’agit d’une histoire de fraternité, de musique et d’amour durable.
« J’étais avec lui dès le premier jour », écrit Alex. Nous avons partagé l’expérience de venir dans ce pays et de trouver comment nous intégrer. Nous avons partagé un tourne-disque, une maison de 74,3 m², une maman et un papa, et une éthique de travail. Plus tard, nous avons partagé l’arrière d’un bus touristique, l’alcoolisme, l’expérience de devenir célèbre, de devenir pères et oncles, et de passer plus d’heures dans le studio que j’ai passé à faire autre chose dans cette vie. Nous avons partagé une profonde compréhension que la plupart des gens ne peuvent qu’espérer atteindre dans une vie. »
Il n’y a jamais eu de compte précis d’eux ou du groupe, et Alex veut remettre les pendules à l’heure sur la vie et la mort d’Edward.
Brothers comprend des photos inédites des archives privées de l’auteur.
Source: Loudersound
