Chocant, drôle, amer et profondément humain, Last Rites est le dernier mémoire d’Ozzy Osbourne, une œuvre brutale d’honnêteté et de lucidité, écrite dans les semaines précédant sa disparition en juillet 2025. Publié chez Grand Central Publishing, ce livre retrace les sept dernières années de la vie du légendaire chanteur, membre du Rock and Roll Hall of Fame et multiple lauréat des Grammy Awards.
« Les gens me demandent : si tu pouvais tout recommencer, en sachant ce que tu sais maintenant, changerais-tu quelque chose ? Et moi, je réponds : f*** non. Si j’avais été sobre et raisonnable, je ne serais pas Ozzy. Si j’avais fait les choses normalement, je ne serais pas Ozzy. Écoute, si tout s’arrêtait demain, je ne pourrais pas me plaindre. J’ai tout vu, j’ai tout fait. J’ai fait du bien… et du mal. Mais pour l’instant, je ne suis pas prêt à partir. »
— Ozzy Osbourne, Last Rites
Dans Last Rites, Ozzy livre le récit cru et souvent hilarant de sa descente aux enfers, mais aussi de sa renaissance, revenant sur son mariage avec Sharon Osbourne, son combat pour remonter sur scène lors du concert “Back to the Beginning”, et sa réunion finale avec Black Sabbath, entouré de ses amis musiciens d’une vie entière.
Malgré la douleur et les épreuves — notamment une paralysie presque totale survenue après une infection en 2019 —, Ozzy conserve jusqu’à la fin son humour, son auto-dérision et sa gratitude envers la vie. Last Rites n’est pas qu’une autobiographie : c’est un testament rock’n’roll, une lettre d’amour à ses fans, et un ultime rappel de pourquoi Ozzy est bien plus qu’une icône du metal — un véritable héros populaire moderne.
Entretien avec Jack Osbourne – À propos de Last Rites
Q : Comment est née l’idée de Last Rites ?
Jack Osbourne : Mon père travaillait dessus depuis plusieurs années. Il voulait absolument faire une suite à I Am Ozzy, car beaucoup de choses s’étaient passées depuis : la vie après la téléréalité, la réunion de Black Sabbath, ses deux derniers albums, et bien sûr ses problèmes de santé. C’était important pour lui de tout raconter.
Q : Y a-t-il des passages favoris pour toi ou la famille ?
Jack : Honnêtement, peu d’entre nous ont encore lu le livre — c’est encore difficile. Mais le dernier chapitre, qu’il a terminé quelques jours avant sa mort, est celui qui me marque le plus.
Q : Qu’as-tu observé chez ton père dans ses dernières années ?
Jack : Ces dernières années, il a ralenti. Il n’était plus “le fou du rock” qu’on connaissait, mais un homme en réflexion. Sa santé l’a forcé à se poser, et quelque part, ça lui a permis de revoir sa vie sous un autre angle — ses réussites, ses erreurs, ses joies et ses regrets. Le livre en témoigne.
Q : As-tu des souvenirs du processus d’écriture ?
Jack : Il était très secret sur ce qu’il écrivait. Il ne pensait même pas que les gens s’y intéresseraient. C’était typique de lui : l’un des gars les plus humbles que j’aie connus, malgré son statut légendaire.
Q : Qu’aimerais-tu que les fans retiennent de Last Rites ?
Jack : Qu’il a tout donné pour ses fans. Il s’est battu comme un fou pour monter sur scène une dernière fois, à Birmingham, le 5 juillet. C’était son adieu. Il disait toujours : “Je ne suis rien sans eux.” Ce dernier concert, c’était sa façon de leur rendre hommage une dernière fois.
Q : Que voudrait-il que les lecteurs ressentent en lisant le livre ?
Jack : Il voudrait qu’ils sourient, qu’ils rient, qu’ils ressentent de l’amour. Il détestait qu’on pleure pour lui. Il voulait qu’on se souvienne de qui il était vraiment, qu’on ressente son énergie et qu’on continue de l’aimer — pour toujours.
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Né John Michael Osbourne à Birmingham en 1948, Ozzy Osbourne a vendu plus de 100 millions d’albums avec Black Sabbath et en solo. Auteur des best-sellers I Am Ozzy (2010) et Trust Me, I’m Dr. Ozzy (2011), il laisse derrière lui une carrière de plus de cinq décennies, une personnalité unique et un héritage immortel.
Last Rites est disponible dès le 7 octobre 2025 — une lecture essentielle pour quiconque a déjà aimé, ri ou pleuré grâce au Prince des Ténèbres.
