Spectacles

25:04:05 – While She Sleeps / Bury Tomorrow / Vended (Montréal)

Spectacle: Le 5 avril 2025 à l’Olympia de Montréal
Organisateurs: Heavy MTL, Extensive Enterprise
Photographe: François Morisset
Compte-rendu: Molly Caisse-Vee

**PAR FRANÇOIS MORISSET**
[Photographe]
[M7 Photographie]

**PAR MOLLY CAISSE-VEE**
[Critique du spectacle]

While She Sleeps : Du lourd du début à la fin!

Le 5 avril dernier, l’Olympia de Montréal a littéralement tremblé sous les assauts sonores de While She Sleeps, accompagnés par Bury Tomorrow et Vended. Du metalcore pur et dur, du lourd, du lourd et encore du lourd! Impossible de penser à la pluie et au froid une seule seconde tant l’ambiance à l’intérieur était incandescente. J’y étais et honnêtement… J’ai mal au cou!

D’abord, Vended, en ouverture, a mis la barre haute dès les premières notes. Leur setlist, parfaitement choisie, a électrisé la foule. Il faut dire que ce jeune groupe d’Iowa (fondé par les fils de Corey Taylor et Shawn Crahan de Slipknot) n’a rien à envier à leurs ainés : Ded to Me et Asylum ont soulevé la salle en un clin d’œil. On sentait l’intensité, la rage maitrisée et surtout, leur envie de prouver qu’ils sont là pour rester, on aime ça!

VENDED

Puis, Bury Tomorrow était grandement attendu par plusieurs, car la foule criait « Bury! Bury! Bury! » après seulement quelques morceaux, c’était hallucinant! Avec un set de 12 morceaux, le groupe britannique n’a pas déçu : Walls of death, mush pits, et cris de guerre se sont succédé sans relâche. Leur puissance scénique est incroyable. Personnellement, Cannibal a été mon coup de cœur : un morceau lourd, percutant, qui vient résonner parfaitement avec mon petit cœur de métalleuse. Et puis, Choke pour clore leur prestation… une fin en beauté qui a laissé la salle en feu.

BURY TOMORROW

Finalement, While She Sleeps est débarqué sur scène. Première fois que je les voyais en live, et clairement, ce ne sera pas la dernière. Ce groupe a une énergie brute, contagieuse. Leur son, à la fois technique et viscéral, fait vibrer les tripes. La connexion avec leur public est indéniable. J’attendais Hurricane avec impatience, ils l’ont jouée, et je n’ai pas été déçue. C’était 14 morceaux débordant d’intensité. Et comment ne pas parler de Lawrence Taylor? Ce frontman est une vraie bête de scène : lorsqu’il a plongé dans la foule pendant Four Walls, tout en continuant sa performance, la salle est devenue incontrôlable, la plupart des gens ont sorti leurs appareils pour immortaliser ce moment. Même les agents de sécurité ont dû s’ajuster en urgence!

Seul bémol à cette soirée presque parfaite : la fin de WSS était un peu abrupte. Même si SLEEPS SOCIETY est l’un de leurs morceaux les plus emblématiques, j’ai trouvé la clôture un brin trop rapide, trop raide. Et je n’étais pas la seule : plusieurs fans sont restés plantés devant la scène, espérant un rappel qui, malheureusement, n’est jamais venu. Je suis restée sur ma faim, certes, mais rien qui ne ternisse la puissance de leur performance.

En sortant de la salle, j’avais les oreilles qui bourdonnaient, les jambes flageolantes, un mal de cou… et un petit sourire impossible à effacer. While She Sleeps, vous m’avez conquise.

WHILE SHE SLEEPS