Spectacle: Le 26 Avril à l’Impérial Bell de Québec
Organisateur: District 7 Production
Photographe: François Morisset
Compte-rendu: Samuel Bédard
Sabaton, Québec, 26 avril 2017
Mercredi dernier, c’est une autre soirée à thématique Power Metal qui avait lieu à l’Impérial Bell, une présentation de District 7 Production. Pour l’occasion, Sabaton, Leaves’ Eyes et Battle Beast étaient en ville pour nous présenter un spectacle des plus mémorables, présentant un spectacle qui commençait 30 minutes plus tôt que ce à quoi nous sommes habitués afin de jouer plus longtemps.
Le premier groupe qui est monté sur scène était Battle Beast, une formation de Power Metal finlandaise. Le groupe était mené par une femme à la voix quelque peu rauque et très puissante. C’est en fait la justesse et l’énergie de Noora Louhimo qui a fait le clou de leur spectacle. Malgré des problèmes de son qui ne nous laissaient entendre que la voix et la batterie, il était explicite que le groupe était bien ensemble. Devant eux, le foule de Québec était déjà très enthousiaste et répondait très bien aux requêtes de la formation. L’enthousiasme de la foule était palpable.
BATTLE BEAST
Ensuite, la formation de Power Metal aux sonorités symphoniques européenne Leaves’ Eyes est venue affronter le public québécois. Tandis que la voix techniquement et musicalement incroyable de Elina Siirala berçait la foule et rendait le côté musical de leur performance très intéressant, la fougue et l’énergie de leur second vocaliste, Alexander Krull, jouait avec l’énergie du public, permettant de présenter une spectacle complet. C’est d’ailleurs accompagnés de vikings qu’ils ont donné leur performance. Musicalement, leur prestation était presque parfaite, ne laissant voir aucune erreur pour le moins évidente.
LEAVES’ EYES
Finalement, le moment tant attendu de la soirée arriva. C’est sous le tonnerre de cris et d’applaudissements que la formation suédoise Sabaton est montée sur scène avec Ghost Division. Dès leur entrée, la foule est devenue démente, bougeant dans tous les sens et hurlant à pleins poumons. L’énergie légendaire du groupe n’a d’ailleurs pas contribué à calmer la foule, bien au contraire. Les deux partis sont restés déchaînés jusqu’à la toute fin du spectacle, où le public en redemandait davantage. La formation elle-même était visiblement déstabilisée par le niveau d’enthousiasme des québécois, mais ce n’est pas ce qui les a rendu malheureux, bien au contraire. Ils ont affirmé avoir vécu l’un des meilleurs spectacles de leur carrière, entrecoupant leurs chansons par une appréciation momentanée de la chaleur de la foule. Parlant de chaleur, la température dans la salle était très élevée, poussant le groupe lui-même à distribuer quelques bouteilles d’eau dans le public. La seule faute notable du spectacle est le problème de micro auquel Joakim Brodén a fait face lors de Carolus Rex. Sinon, ayant autant de plaisir entre eux qu’avec la foule, la performance de Sabaton restera probablement gravée dans nos mémoires à jamais.
SABATON