Les vétérans du metal de la Bay Area de San Francisco, TESTAMENT, sortiront leur nouvel album, Para Bellum, le 10 octobre via Nuclear Blast. L’album se veut à la fois un cri de guerre et une réflexion sur l’alliance fragile de l’humanité avec ses propres créations. Alors que la technologie s’accélère et que la déconnexion s’accentue, Para Bellum voit TESTAMENT refléter le chaos moderne à travers une musique urgente, acérée et profondément humaine.
Aujourd’hui, TESTAMENT dévoile l’une des chansons les plus intenses qu’ils aient écrites à ce jour, « Infanticide A.I. ». Porté par la vitesse fulgurante de leur nouveau batteur Chris Dovas, le groupe démontre un talent musical qui dépasse de loin les attentes habituelles. Le vidéoclip de « Infanticide A.I. », réalisé par Joey Durango, est disponible ci-dessous.
Écoute/Stream: https://testament.bfan.link/para-bellum.yde
Le chanteur de TESTAMENT, Chuck Billy, commente : « Le nouvel album Para Bellum est composé de morceaux rapides, lourds et mélodiques. Une fois de plus, [le guitariste de TESTAMENT] Eric Peterson a trouvé une façon de garder l’écriture fraîche et moderne. Ce sera difficile de choisir les chansons à jouer en concert, car il y en a trop de bonnes. »
Peterson déclare : « Cela fait cinq ans que notre dernier album Titans Of Creation est sorti. Depuis, nous attendions tous de nous y remettre et nous l’avons fait de manière intense ! Maintenant, notre nouvel album tant attendu, Para Bellum, est enfin prêt et sortira en octobre. Nous sommes super excités de libérer ce nouveau flot de sang et de fureur pour vous tous ! Avec notre premier single Infanticide A.I., nous arrivons en frappant fort ! Mais avec de nouvelles vitesses de rage, tout en gardant l’équilibre qu’on aime et qu’on reconnaît dans un morceau de TESTAMENT. Profitez-en ! »
Avec chaque génération vient une grande guerre. Il peut falloir des années avant qu’elle ne se révèle pleinement, mais le guerrier aguerri sait que la préparation est essentielle. En 2025, les icônes du thrash metal de la Bay Area, TESTAMENT, reviennent avec leur quatorzième album studio, Para Bellum. Tiré de l’expression latine Si vis pacem, para bellum — « Si tu veux la paix, prépare la guerre » — l’album se veut à la fois un cri de guerre et une réflexion sur l’alliance fragile de l’humanité avec ses propres créations. Alors que la technologie s’accélère et que la déconnexion s’accentue, Para Bellum voit TESTAMENT refléter le chaos moderne à travers une musique urgente, acérée et profondément humaine.
Liste des pièces « Para Bellum » :
01. For The Love Of Pain
02. Infanticide A.I.
03. Shadow People
04. Meant To Be
05. High Noon
06. Witch Hunt
07. Nature Of The Beast
08. Room 117
09. Havana Syndrome
10. Para Bellum
Fidèle à l’héritage de TESTAMENT, Para Bellum est une véritable leçon d’écriture thrash dynamique, guidée par le guitariste fondateur Eric Peterson et le chanteur Chuck Billy, qui continuent de mener le groupe avec vision et force. Chaque morceau de l’album se distingue par sa structure, sa tonalité et son atmosphère, mais ensemble, ils forment un tout fluide, comme un puzzle traversant les époques et les styles. De l’ambiance lourde et inquiétante de « Shadow People » à l’intensité foudroyante de « Infanticide A.I. », le groupe explore des thèmes à la fois intemporels et actuels : l’emprise de la technologie, la peur surnaturelle, l’effondrement générationnel et des duels dignes d’un affrontement dans un « High Noon » digne de The Gathering.
« Qui est le plus rapide ? » plaisante Billy. « On dirait qu’il va y avoir un duel. » Les chansons basculent sans effort d’un thrash percutant à des passages sombres et inquiétants, Chuck modulant sa voix entre chants clairs, rugissements gutturaux et murmures apocalyptiques, toujours en parfaite harmonie avec l’ambiance de chaque pièce.
À la grande joie de nombreux fans de longue date de TESTAMENT, ce disque inclut également une ballade, une première depuis plusieurs années. Conçue pour s’intégrer parfaitement à l’album, « Meant To Be » recèle une grande variété en elle-même. « J’adore la façon dont la chanson s’emballe à la fin et ne regarde plus en arrière », explique Peterson. « C’est différent, mais ça colle. C’est comme une bouffée d’air frais. » C’est aussi un moment inédit pour le groupe, qui utilise ici de véritables cordes orchestrées interprétées par le violoncelliste de renommée mondiale Dave Eggar.
Une évolution majeure sur Para Bellum est l’arrivée du batteur surpuissant Chris Dovas, dont la précision, la vitesse et le sens instinctif des dynamiques insufflent une nouvelle énergie à l’album. Travaillant étroitement avec Peterson tout au long du processus d’écriture, Dovas a aidé à façonner les structures des chansons, accéléré le travail et injecté une polyvalence qui accentue le côté moderne de l’album sans trahir l’identité sonore de TESTAMENT. « Il est tellement inspiré et rapide à proposer des idées », note Peterson, qui a lui-même embrassé plus largement ses influences black metal cette fois-ci, tant dans le chant que dans le jeu de guitare. Des morceaux comme « Infanticide A.I. » et « For The Love Of Pain » reflètent cette approche hybride : une base thrash solide agrémentée d’atmosphères black metal. « Eric et moi partageons beaucoup d’influences », explique Dovas. « Nous avons travaillé très étroitement sur cet album et nous avons eu beaucoup de plaisir. »
Aux côtés de Peterson, le jeu de guitare d’Alex Skolnick demeure à la fois tranchant et exploratoire. « Cet album capture de nombreuses facettes du groupe à travers les années, tout en introduisant de nouveaux sons », note Skolnick. « Il y en a pour tout le monde. Vous ne serez pas déçus. » La section rythmique est complétée par l’inimitable Steve DiGiorgio, dont les lignes de basse uniques apportent profondeur et lourdeur, en parfaite symbiose avec la batterie expressive de Dovas. De son côté, Chuck conduit la vision lyrique avec l’aide du collaborateur de longue date Del James et d’autres amis, tissant un mélange de mythologie surnaturelle, de commentaires sociopolitiques et de visions apocalyptiques.
Enregistré avec Juan Urteaga et mixé pour la première fois par Jens Bogren, Para Bellum bénéficie d’une production extrêmement soignée et fonctionne à plein régime. La pochette, peinte une fois de plus par Eliran Kantor, capture parfaitement l’essence de l’album : un ange serein composé de missiles, une explosion transformée en auréole, entouré de cultistes armés de pelles et portant des livres attachés à leurs visages. Une métaphore visuelle de la croyance aveugle et de l’autodestruction — réalisée, fait notable, à la main — à une époque saturée d’images générées par l’intelligence artificielle.
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Photo : Fred Kowalo
