MU MÉDIA
Au cœur de l’horreur, mon expérience au Salon du livre de Montréal
Pour sa 46e édition, le Salon du livre de Montréal a une fois de plus transformé le Palais des Congrès en véritable temple littéraire, attirant lecteurs passionnés, auteurs inspirants et éditeurs de renom. Cette année, parmi les milliers de livres et de visages, ce sont trois maisons d’édition québécoises et leurs romans horrifiques qui ont attiré mon attention : ADA, De Mortagne et Édiligne. Leur présence, marquée par des œuvres captivantes et des échanges chaleureux, a fait vibrer les amateurs de frissons.
Des auteurs accueillants et des récits glaçants
Dès l’entrée, il était impossible de ne pas remarquer le stand d’ADA. Personnellement, c’est mon stand préféré ! Entouré de couvertures intrigantes, comme Les contes interdits, Les romans dont vous êtes la victime et Le corrupteur, les amateurs de l’horreur savaient où trouver leurs auteurs favoris ainsi que les nouveautés littéraires les plus attendues pour ne nommer que ceux-là. Des titres marquants comme La Corriveau de Gabriel Thériault, des contes interdits, avaient des étagères entières. J’en ai acheté un, j’ai tellement hâte de le lire et de vous en faire une critique ! D’ailleurs, ce roman est une nouveauté inspirée de la légende québécoise, il propose une relecture dark, très dark de l’histoire du personnage mythique. Allez lire sur la légende, ça vaut la peine ! L’auteur, généreux de son temps, n’a pas hésité à me partager que, selon les rumeurs, ce roman ferait partie des plus sombres de la collection.
Du côté de De Mortagne, les Destinations extrêmes attiraient certainement l’attention des amateurs d’horreur et de gore pur ! En effet, chaque récit transporte le lecteur dans des lieux où la survie n’est vraiment pas garantie, les auteurs jouent sur les peurs universelles de l’inconnu et de l’hostilité. Les couvertures sont colorées donc elles attirent l’œil, surtout le mien ! J’ai lu celui de Mikael Archambault, c’est un bijou, essayez cette collection !
Chez Édiligne, c’est la dark romance qui était à l’honneur ! L’atmosphère était tout aussi captivante. Monster de Havendean m’a particulièrement attiré avec son avertissement à la première page qui annonce le nombre de monstruosités qu’on retrouve dans ce roman. Plusieurs des romans exposés présentaient un mélange de dark, de romance et de sexe, une tension psychologique bien réelle.
Une expérience immersive et humaine
En plus des maisons d’édition qui m’ont personnellement interpellé, ce qui distingue le Salon du livre de plusieurs autres événements littéraires est l’accueil des auteurs. Loin de se contenter de promouvoir que leurs œuvres, ils s’efforçaient de créer un dialogue avec chaque visiteur, partageant leur passion pour la littérature et ils partageaient leurs visions artistiques également. Avez-vous rencontré Bryan Perro pour son roman La bête du Gévaudan ? Ça vaut la peine, il m’a largué un peu parce que j’ai OSÉ finir son roman.
Des lignes interminables !
Bien que le Salon brillait par la diversité des exposants et la richesse des thématiques abordées, on aurait aimé une meilleure organisation de certaines files d’attente pour les dédicaces, certaines étaient interminables et mal encadrées. Marilou Addison par exemple, l’attente était de trois heures pour faire signer un roman, je ne sais pas pour vous, mais moi je n’ai pas cette patience.
Un rendez-vous à ne pas manquer
En quittant le Salon du livre de Montréal 2024, il était clair que mon attention était surtout rivée sur ADA, De Mortagne et Édiligne parce que la littérature horrifique me passionne depuis plusieurs années. Rendez-vous l’année prochaine pour d’autres idées de lecture à faire frissonner et pour les rencontres qui vont avec. À vos calendriers, au nom de l’horreur !
Liens utiles:
Éditions ADA: https://boutiqueada.ca/
Édiligne: https://www.ediligne.ca/
Éditions de Mortagne: https://editionsdemortagne.com/
Salon du Livre de Montréal: https://www.salondulivredemontreal.com/