
Google s’apprête à introduire une fonctionnalité très attendue par des millions d’utilisateurs, la possibilité de modifier son adresse Gmail, une option jusqu’ici absente de l’écosystème du géant américain.
Selon une information publiée le 26 décembre par le journaliste spécialisé en cybersécurité Davey Winder, Google travaille actuellement sur un système permettant aux utilisateurs de changer leur adresse courriel principale, et non seulement de gérer des alias ou des redirections. Une approche déjà offerte depuis longtemps par d’autres services comme Proton Mail ou Outlook, mais jamais réellement intégrée à Gmail.
Jusqu’à présent, les utilisateurs de Gmail devaient conserver leur adresse d’origine à vie, même lorsque celle-ci devenait obsolète, trop associée à du spam ou simplement inadaptée à un usage professionnel. Ce changement marquerait donc un virage important dans la gestion de l’identité numérique au sein des services Google.
Toutefois, cette nouveauté ne viendra pas sans risques. Les experts en cybersécurité mettent déjà en garde contre une recrudescence potentielle de tentatives d’hameçonnage. Des acteurs malveillants pourraient profiter de l’annonce pour diffuser de faux courriels ou de fausses pages imitant Google, incitant les utilisateurs à “changer leur adresse Gmail” afin de voler leurs identifiants.
Par ailleurs, la même mise à jour mentionne qu’un autre changement majeur serait en préparation, cette fois du côté du navigateur Google Chrome, avec un impact direct sur les paramètres de confidentialité de milliards d’utilisateurs. Peu de détails ont été confirmés pour le moment, mais des documents internes ayant fuité laissent croire à une révision importante des mécanismes de protection des données.
Google n’a pas encore communiqué officiellement de date de déploiement ni les conditions exactes entourant la modification d’une adresse Gmail. D’ici là, les utilisateurs sont invités à redoubler de prudence, à ne jamais cliquer sur des liens suspects et à vérifier toute communication directement depuis leur compte Google.
À suivre!
Source : Forbes





















