Ce n’était plus un secret, le groupe metal français GOJIRA allait jouer pendant la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris en ce vendredi après-midi. Toute qu’une visibilité pour la musique metal… et pour le groupe.
La production morbide de GOJIRA a rendu hommage de manière sanglante à une personne célèbre disparue, Marie-Antoinette. Vulture a décrit la performance, une collaboration avec la chanteuse d’opéra Marina Viotti, comme « un mélange complet de comédie musicale, de métal, d’opéra et de Cameron Mackintosh en hommage… à la guillotine », mettant en scène « des visages décapités peints en blanc de clown [chantant] la chanson révolutionnaire française ‘Ça ira’ aux côtés du groupe de heavy metal GOJIRA » — faisant d’eux le premier groupe de métal à jouer aux Jeux Olympiques — durant la partie « Liberté » de la cérémonie.
La version de GOJIRA de « Ça ira » a été retravaillée en collaboration avec le compositeur et producteur français Victor le Masne, selon le New York Times.
Dans une entrevue téléphonique, le chanteur et guitariste de GOJIRA, Joseph Duplantier, a déclaré au New York Times à propos du choix de la chanson : « C’était une époque très sanglante de l’histoire française, donc c’était très métal », ajoutant, « La chanson va vous en mettre plein la vue. »
Évidemment, plusieurs ont remarqué qu’il n’y avait pas grand-chose de réellement « live », mais je crois que c’est compréhensible. GOJIRA et les personnes impliquées étaient surtout sur place pour présenter un spectacle. Le côté logistique et les risques autour ne motivent probablement pas les responsables à y aller « All In ».