Wind Rose – Trollslayer (2024)

9.5/10
Groupe
Wind Rose – Trollslayer (2024)
Album
Trollslayer
Année
2024
Compagnie
Napalm Records
Format
Pistes
01. Of Ice and Blood 02:25
02. Dance of the Axes 04:48
03. The Great Feast Underground 04:44
04. Rock and Stone 05:05
05. To Be a Dwarf 05:01
06. Home of the Twilight 04:17
07. Trollslayer 04:06
08. Legacy of the Forge 04:04
09. No More Sorrow 07:37
PAR SYLVAIN CARRIER
[Critique de l’album]

L’automne 2024 offre son lot d’excellents nouveaux albums, au grand plaisir des amateurs de heavy metal. Aucune de ces productions ne m’intriguait cependant davantage que le nouvel opus de Wind Rose, Trollslayer; mes attentes étaient très, très élevées après le superbe Warfront, paru en 2022, qui a propulsé vers la gloire la bande de Francesco Cavalieri. Soyons clairs dès le départ : Trollslayer est selon moi un des meilleurs albums de power metal (dwarven, je sais…) produit dans les 20 dernières années.

Pour ceux qui ne sont pas familiers avec Wind Rose, voici un portrait en quelques mots : nains, chants épiques, mélodies tantôt furieuses, tantôt grandioses, vers d’oreilles à l’infini. Bon, c’est vague un brin, mais c’est pourtant ce qui décrit le mieux la formation italienne. Ayant désormais les moyens de ses ambitions après de lucratives tournées et des collaborations avec de grosses pointures dans le domaine des jeux vidéo, Wind Rose offre un album d’une qualité remarquable, dont la production est sans faille.

Trollslayer débute avec une introduction, Of Ice of Blood, digne du générique des meilleures séries fantastiques. Et puis bang! Dance of the Axes vient nous frapper de plein fouet, une des meilleures de la discographie de Wind Rose. Rapide, aux couplets entraînants et aux refrains épiques, la pièce joue en boucle dans ma voiture depuis des jours sans arrêt. Comme je le mentionnais plus tôt, mes attentes étaient très élevées, et celles-ci sont comblées après 4 minutes. Ben coudonc! The Great Feast Underground s’ensuit, une sorte de Drunken Dwarves 2.0. Festive à souhait, traitant d’alcool, de festins généreux et de fêtes nocturnes, on peut déjà s’imaginer danser au son de ce morceau contagieux sur le parterre de leur prochain spectacle au Québec. Impossible de ne pas hocher de la tête en la syntonisant; quel départ canon! Rock and Stone et To Be a Dwarf sont déjà connues des amateurs, ayant été présentées en single en premier lieu. Deux pièces mid-tempo, dont les refrains se chanteront le poing bien haut dans les airs et qui restent en tête. Elles sont efficaces et représentent parfaitement bien ce que Wind Rose fait de mieux : créer des chansons qui marquent la mémoire, simples mais incroyablement efficaces.

Avec Home of the Twilight et Trollslayer, on retombe dans les pièces plus rapides, dont le refrain est terriblement « catchy » et qui créeront assurément un impressionnant mosh pit si elles sont jouées en spectacle. C’est d’ailleurs une des particularités de l’album : chacune des pièces pourrait être jouée sur scène et alimenter l’énergie de la foule; il n’y a aucun « filler », aucune pièce qui mérite de sombrer dans l’oubli. Legacy of the Forge est un hit instantané et s’approche de l’intensité de Dance of the Axes; d’une redoutable efficacité, il n’y a pas un moment dans la pièce qui ne donne pas des frissons à tout amateur de power metal. En fin de parcours, No more Sorrow prend un peu plus de temps à apprivoiser. C’est une pièce finale très bien choisie, puisque plus on l’écoute, plus elle est épique et qu’elle vient éveiller des sentiments plus profonds que ce que le reste de l’album nous fait vivre avant cela. Elle est gorgée d’émotion, lente, pesante par moment. Un chant du cygne parfait pour un album qui l’est tout autant.

Les quelques bémols sur Trollslayer constituent d’abord sa durée. 9 pièces, dont une intro de 2 minutes, c’est court et on en aurait pris davantage. Aussi, bien que les pièces soient toutes aussi excellentes les unes que les autres, on ne retrouve pas de ce que j’appelle des « hymnes », pièces grandioses, épiques comme on en retrouvait sur le superbe Warfront. I Am the Mountain et The Battle of Five Armies, par exemple, représentaient parfaitement mon propos et ce type de morceaux ne se retrouve pas sur l’album, mais ça ne change rien au fait que c’est sublime.

Une chose est sûre : Trollslayer jouera en boucle très, très longtemps dans la demeure de bien des amateurs. De mon côté, je vois mal comment cet album pourrait être ailleurs qu’au sommet de mon top 10 de l’année. Un bijou de la part d’une formation qui ne cesse de prendre de l’ampleur; prochain arrêt, MTelus?


Écoute/Stream/Commande: https://lnk.to/WindRose-Trollslayer

https://www.facebook.com/windroseofficial

https://www.instagram.com/windroseofficial

https://www.windroseofficial.com/


ENGLISH version

Fall 2024 offers its share of excellent new albums, much to the delight of heavy metal fans. None of these productions intrigued me more, however, than the new opus from Wind Rose, Trollslayer; my expectations were very, very high after the superb Warfront, released in 2022, which propelled Francesco Cavalieri’s band to glory. Let’s be clear from the start: Trollslayer is, in my opinion, one of the best power metal albums (dwarven, I know…) produced in the last 20 years.

For those unfamiliar with Wind Rose, here’s a brief portrait: dwarves, epic chants, furious yet grandiose melodies, and earworms galore. Alright, it’s a bit vague, but it’s the best way to describe the Italian band. Now having the means to achieve their ambitions after lucrative tours and collaborations with big names in the video game world, Wind Rose delivers an album of remarkable quality, with flawless production.

Trollslayer begins with an introduction, Of Ice of Blood, worthy of the best fantasy series themes. And then, bang! Dance of the Axes hits us hard, one of the best in Wind Rose’s discography. Fast, with catchy verses and epic choruses, the track has been on repeat in my car for days on end. As I mentioned earlier, my expectations were sky-high, and they were met within 4 minutes. Well, what do you know! The Great Feast Underground follows, a sort of Drunken Dwarves 2.0. Festive as can be, talking about alcohol, lavish feasts, and night parties, you can already imagine dancing to this contagious track at their next show in Quebec. It’s impossible not to nod your head while tuning in; what a blazing start! Rock and Stone and To Be a Dwarf are already known to fans, having been released as singles. Two mid-tempo tracks, with choruses that will be sung with fists held high in the air, and that linger in your mind. They are effective and perfectly represent what Wind Rose does best: creating memorable songs that are simple yet incredibly efficient.

With Home of the Twilight and Trollslayer, we return to faster tracks, whose choruses are terribly catchy and will surely create an impressive mosh pit if played live. This is one of the album’s standout features: every track could be performed on stage, energizing the crowd; there’s no filler, no song destined to be forgotten. Legacy of the Forge is an instant hit, approaching the intensity of Dance of the Axes; incredibly effective, there isn’t a moment in this track that won’t send chills down any power metal fan’s spine. Near the end, No More Sorrow takes a bit longer to grow on you. It’s a well-chosen final track, because the more you listen to it, the more epic it becomes, awakening deeper emotions than the rest of the album. It’s filled with emotion, slow, heavy at times. A perfect swan song for an album that’s just as perfect.

The few downsides of Trollslayer are, first, its length. Nine tracks, including a 2-minute intro, is short, and we would have liked more. Also, while all the tracks are excellent, there are no « anthems, » grandiose, epic songs like we found on the superb Warfront. I Am the Mountain and The Battle of Five Armies, for example, were perfect examples of what I mean, and we don’t find that type of song on this album, but it doesn’t change the fact that it’s sublime.

One thing is certain: Trollslayer will be on repeat for a very, very long time in the homes of many fans. As for me, I can hardly imagine this album being anywhere but at the top of my top 10 of the year. A gem from a band that keeps growing; next stop, MTelus?

by SYLVAIN CARRIER

Picture of Marc Desgagné

Marc Desgagné

Propriétaire MetalUniverse.net | Originaire du Saguenay | Ville actuelle, Québec (Canada)

Publications récentes

Dans la même catégorie

Mots-Clés

Nous Suivre