[Critique de l’album]
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Les loups guerriers d’Ulfhednar agissent de façon méticuleusement précise, et il est impossible de catégoriser le band, au même titre que nous ne pouvons garder des bêtes sauvages en laisse. Juste à temps pour les temps froids des hivers canadiens, le groupe de Montréal nous apporte une offrande divine : leur second EP, Tales Ov Aeons Past.
Le jeu raconte mythes et légendes de la mythologie nordique, mais aussi des faits historiques du temps des conquêtes vikings, comme pour la chanson Odysseum Tryggvason. Il n’y a pas une seconde à perdre, le titre initial porte son nom à merveille, puisque nous sommes assaillis par violence et pensées cauchemardesques provoquées par la présence de draugr. Vos cuirasses ne tiendront pas le coup contre ce début. Entrée en matière lourde et brutale, rappelant le old school death metal par moments, avec des passages techniques agencés aux chants gutturaux. Enchaînons avec, pour une première fois, un don écrit en français par Fenrir. Oh, ne vous inquiétez pas, la langue utilisée est le dernier de vos soucis, puisqu’on nous entraîne dans l’esprit glacial d’un prédateur sur une pièce qui ravira tous les fans de black metal dans Sang sur la Neige. Du pur bonbon aux oreilles.
Poursuivi par une petite trêve instrumentale résumant bien l’expression “Le calme avant la tempête”, bien placée afin de mieux reprendre notre souffle et de se lancer sur le champ de bataille divin d’Allfather’s War. Rythme effréné et pesant, autant folklorique qu’épique. Invétérés adeptes d’Amon Amarth et de Battlecross, voici votre signal. Vous n’avez pas vu le vidéoclip encore? C’est le bon moment. Allez, vous continuerez votre lecture après. Comme mentionné plus haut, Odysseum Tryggvason parle de l’histoire du trépassé roi de Norvège de façon festive et folklorique.
L’enregistrement est truffé d’easter eggs et de liens à faire dans l’ensemble de l’œuvre, autant musicalement que lyriquement ou visuellement. De quoi stimuler l’intellect. Si vous l’attendiez impatiemment depuis Wolves ov Vinland en 2021, et bien… festoyez de bon cœur en Valhalla. Si vous trouvez que six pistes ne sont pas assez, portez attention à la dernière partie instrumentale épique… Bellum Intra Mundos I… je vous laisse vous en faire votre idée.
« Parce que Ulfhednar fait jamais rien à moitié. » – Ulfhednar
Yggdrasil célèbre un 8,8/10
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infos: https://linktr.ee/ulfhednar.band
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ENGLISH version
Ulfhednar’s warrior wolves act with meticulous precision, and it’s impossible to categorize the band—just as you can’t keep wild beasts on a leash. Arriving just in time for the cold Canadian winters, the Montreal band brings us a divine offering: their second EP, Tales Ov Aeons Past.
The game tells myths and legends of Norse mythology but also historical facts from the Viking conquests, such as the song Odysseum Tryggvason. There’s no time to waste; the opening track lives up to its name, as we are assaulted by violence and nightmarish thoughts brought on by the presence of draugr. Your armor won’t hold up against this beginning. The heavy and brutal introduction, reminiscent of old-school death metal at times, combines technical passages with guttural vocals. We move on to, for the first time, a gift written in French by Fenrir. Oh, don’t worry, the language used is the least of your concerns, as we’re pulled into the icy mind of a predator on a track that will thrill all black metal fans with Sang sur la Neige. Pure bliss for the ears.
This is followed by a brief instrumental truce that perfectly embodies the expression “the calm before the storm,” strategically placed to allow us to catch our breath before launching into the divine battlefield of Allfather’s War. A fast and heavy rhythm, both folkloric and epic. Hardcore fans of Amon Amarth and Battlecross, this is your cue. Haven’t seen the music video yet? Now’s the time. Go ahead, you can finish reading after. As mentioned earlier, Odysseum Tryggvason celebrates the story of the late king of Norway in a festive, folkloric style.
The recording is filled with Easter eggs and connections to be made throughout the work, musically, lyrically, and visually. Enough to stimulate the intellect. If you’ve been eagerly awaiting this since Wolves ov Vinland in 2021, then… feast with joy in Valhalla. If you think six tracks aren’t enough, pay attention to the final epic instrumental piece… Bellum Intra Mundos I… I’ll let you draw your own conclusions.
“Because Ulfhednar never does anything halfway.” – Ulfhednar
Yggdrasil celebrates it with an 8.8/10.
by EVANS BROUILLETTE
