Slipknot – The End, So Far (2022)

8/10
Groupe
Slipknot – The End, So Far (2022)
Album
The End, So Far
Année
2022
Compagnie
Roadrunner Records
Format
Style
Pistes
1. Adderall 5:40
2. The Dying Song (Time to Sing) 3:23
3. The Chapeltown Rag 4:51
4. Yen 4:45
5. Hive Mind 5:15
6. Warranty 3:51
7. Medicine for the Dead 6:16
8. Acidic 4:50
9. Heirloom 3:31
10. H377 4:23
11. De Sade 5:39
12. Finale

PAR MARC-ANDRÉ PROVOST

Dans mon livre à moi, à chaque fois que SLIPKNOT dévoile un nouveau disque, il est temps de célébrer. Depuis ma tendre adolescence, je suis attentivement le développement de la formation d’Iowa de très près. Je ne suis pas toujours d’accord avec les choix que le groupe a fait tout au long de leur carrière, mais il reste quand même l’un des plus importants des années 2000. Cet album a été composé d’une façon assez distinguée et il a été créé seulement trois ans après son prédécesseur. De ce fait, l’écart entre les deux albums est plus court que ce que SLIPKNOT nous a habitué depuis la sortie de Volume 3. De plus, ce nouveau disque intitulé « The End,So Far » sera la dernière offrande produite par le label Roadrunner Records, qui a produit jusqu’à maintenant tous les albums du groupe depuis 1998. Ce disque présente des moments très intéressants et il est, selon moi, un retour aux sources, en quelque sorte. Débutant avec une pièce assez différente que ce que nous offre SLIPKNOT en général, je me suis demandé si je n’avais pas sélectionné par hasard un album du groupe Muse tellement la ressemblance était importante. Aucun scream ou growl, que de la voix clean et une sonorité plus calme. Je suis resté assez perplexe à ma première écoute, mais je crois qu’il ne sera pas trop difficile de s’y habituer.

Alors que nous arrivons au deuxième morceau, on retrouve le son habituel de nos très chers musiciens. Enchainant « The Dying Song (Time to Sing) » et « The Chapeltown Rag », deux des singles de l’album, on constate que Corey Taylor est toujours en maitrise de son « scream » et que les guitares de Mick Thompson et Jim Root son toujours aussi crunchy. C’est heavy, c’est rapide et c’est tout ce dont on a besoin lorsqu’on écoute SLIPKNOT. Ce que j’ai bien apprécié aussi sur « The Chapeltown Rag », c’est le travail de Sid Wilson. Avec une touche assez old school, ce titre, assez bruyant, fait parti des meilleurs moments de « The End,So Far ».

La chanson suivante, « Yen », est plus structurée dans le style des opus précédents. Plus atmosphérique et sombre, ce titre reste excellent, mais gâche un peu la lancée des deux titres précédents. Mais, à mon plus grand enchantement, ce ne sera que de courte durée dans le domaine de l’obscure. « Hive Mind » est un autre morceau qui m’a étonné. On remarque qu’avec ce septième album, les membres du groupe ne se font plus influencer ni imposer quoi que ce soit lorsqu’il est temps de composer. SLIPKNOT ne fera pas la même chanson encore et encore. Il en serait décevant si c’était le cas. Il faut se laisser convaincre par moment. La première écoute peut parfois choquer, mais lorsque qu’on laisse notre esprit être envahi par l’expérience qu’est l’écoute d’un nouveau SLIPKNOT, cela devient presqu’un rituel. « Medicine for the Dead » et « Acidic » sont deux exemples parfaits.

Rappelez-vous, comment vous vous sentiez lors de la première écoute de « The Grey Chapter » ? L’inclusion de moments dignes de films d’horreur réussie à nous apporter ailleurs. Il faut se laisser bercer par les rythmes mélodiques. L’agressivité à l’état pur demeure également présente pour les puristes du groupe. Par exemple, « Warranty » vous ramènera à la période de « IOWA » pour un instant. Alors que « H377 » sera probablement la chanson qui vous fera « headbang » une dernière fois avant la finale de l’album.

Quand on y pense, les trois dernières années n’ont pas été facile. Le groupe a été affecté par plusieurs événements tragiques, ce qui les a motivés d’une fulgurante façon côté créations. Pour commencer, le groupe a été, comme tout le monde, affecté par la pandémie de Covid 19. Ensuite, il y a eu la saga juridique impliquant Chris Fehn, l’ex-percussionniste de la formation contre le reste du groupe. Le très triste décès d’un des membres fondateurs, Joey Jordison, qui était idolâtré par beaucoup, ainsi qu’une inspiration pour plusieurs. En changeant également de producteur, SLIPKNOT avait bien deux choses en tête, être heavy tout en continuant de peaufiner leur son bien à eux. Blastbeat, synthé, Sid Wilson, environnement macabre, fougue et déchainement font de « The End, So Far » un album qui est une expérience unique en son genre. Un septième chapitre très bien écrit par les neuf membres de Des Moines. Maintenant que nous réserve la suite? Je suis certain que nous n’avons pas fini d’être surpris avec SLIPKNOT.

PAR MARC-ANDRÉ PROVOST

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Marc Desgagné

Marc Desgagné

Propriétaire MetalUniverse.net | Originaire du Saguenay | Ville actuelle, Québec (Canada)

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