PAR MARC DESGAGNÉ
Originaire de Boston au Massachusetts, Seven Spires est une formation metal symphonique en pleine montée depuis la sortie de son premier album « Solveig » en août 2017. Après le EP « The Cabaret of Dreams » en 2014, Seven Spires est fin prêt à faire sa place dans la scène metal mélodique. L’album « Solveig » est un disque épique de plus d’une heure de musique réparti sur 15 titres. Il est composé de Jack Kosto (guitare), Adrienne Cowan (chant) et de Peter Albert de Reyna (basse). Ils sont complétés par le batteur Chris Dovas pour les spectacles. D’ailleurs, Adrienne Cowan est devenue claviériste de Winds of Plague en 2017.
Tout d’abord, l’album « Solveig » possède une approche très riche au niveau des influences. À travers le disque, les membres puisent dans le power metal, death mélodique, metal symphonique, metal progressif et même le modern metal. Dès l’intro instrumentale « The Siren », nous savons déjà que le groupe nous fera vivre une expérience toute particulière. Sur la chanson « Encounter ». on passe du mid-tempo mélodique à la rapidité du power metal. La production est majestueuse, la voix angélique de Cowan fait très bien le travail et le tout est supporter par de bons petits solos ici et là. Que ce soit sur « The Cabaret of Dreams » ou « Closure », Seven Spires alterne beaucoup entre les douces mélodies et des facettes plus mordantes avec le chant « growl ». Par contre, sur « Paradox », le groupe nous amène totalement dans un autre univers. La double-caisse augmente la cadence et les « growls » sont à l’honneur et c’est à ce moment que l’on remarque la touche death metal mélodique qui est omniprésente.
En fait, la majorité de l’album s’oriente surtout vers un metal mélodique pour les fans de Lacuna Coil, Lunatica, Rhapsody ou de Within Temptation. Il y a un côté metal européen très développé et c’est bien supporter à travers les différentes compositions. Seven Spires se gâte aussi avec la pièce « Burn », qui est d’une durée de plus de huit minutes. Les membres en profitent pour exploiter toutes leurs influences et l’aspect théâtrale est encore plus mis en valeur. Nous passons par une gamme surprenante d’émotions et c’est bien réussi. Malgré les styles metal abordés, vous devez vous attendre à du power metal symphonique dans toute sa splendeur avec quelques influences death mélodique, et non l’inverse.
Dans l’ensemble, Seven Spires a fait un travail colossal pour cette première sortie et parfois nous avons carrément l’impression d’entendre la bande sonore d’un film. Ce n’est pas Rhapsody qui a déjà utilisé le terme Film score metal ? « Solveig » est un excellent disque que je vous recommande fortement.
PAR MARC DESGAGNÉ
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