
[Rédacteur]
[Propriétaire MU Média – MetalUniverse.net]
Le 11 juillet 2025, le multi-instrumentiste et auteur-compositeur Johnny Stewart nous offrira son nouvel EP de trois titres, Brimstone Prophecies. Avec cette sortie, Pillars of a Twisted City confirme plus que jamais son désir de déstabiliser, voire de déranger un brin.
Le premier single False Prophet donne tout de suite le ton : une ambiance feutrée, un pied bien ancré dans les sonorités gothiques des années 80 et 90, mais traitée de façon résolument brute et texturée. La voix plane comme un spectre au-dessus de guitares abrasives et de nappes atmosphériques. On sent l’influence des grands de la darkwave, tout en flirtant avec une approche plus raw, presque punk.
Avec seulement trois pièces (False Prophet, Sapphire et Brimstone Prophecies), Johnny Stewart propose un petit voyage immersif, mais pas forcément facile d’accès. La pièce-titre, avec sa durée de 1 minute 04, est ultimement un mélange entre classe et folie. Il y a réellement un petit quelque chose de malsain ou tout simplement d’intrigant. Sapphire, pour sa part, dure 1 minute 15 et vient clore le tout dans une finale toute en tranquillité. Bien honnêtement, je dois avouer que ce ne sont pas les influences que je maîtrise le plus, mais j’adore la vibe vintage et immersive.
Les mélodies se glissent à travers des couches expérimentales, parfois presque dissonantes. Clairement, l’intention est de pousser l’auditeur à sortir de sa zone de confort. Stewart poursuit ainsi l’exploration sonore amorcée sur Sentinel et ses autres projets parallèles, toujours habité par cette même envie de brouiller les pistes. Une œuvre courte, dense et exigeante : à réserver aux oreilles curieuses et aux esprits ouverts. Si vous aimez vous perdre dans un labyrinthe sonore, vous trouverez peut-être votre compte ici.
PILLARS OF A TWISTED CITY ONLINE:
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ENGLISH version
On July 11, 2025, multi-instrumentalist and songwriter Johnny Stewart will unveil his new three-track EP, Brimstone Prophecies. With this release, Pillars of a Twisted City confirms more than ever its desire to unsettle, maybe even to disturb just a little.
The first single False Prophet immediately sets the tone: a hushed atmosphere, firmly rooted in the gothic sounds of the 80s and 90s, yet treated with a decidedly raw and textured edge. The vocals float like a specter above abrasive guitars and atmospheric layers. You can feel the influence of the darkwave greats, while flirting with a more old-school, almost punk approach.
With only three tracks (False Prophet, Sapphire, and Brimstone Prophecies), Johnny Stewart offers a short immersive journey that’s not necessarily easy to take in. The title track, clocking in at just 1 minute and 4 seconds, is ultimately a blend of class and madness. There’s really something slightly unsettling or simply intriguing about it. Sapphire, for its part, runs for 1 minute and 15 seconds and closes everything out with a peaceful finale. Honestly, I have to admit these aren’t influences I know inside out, but I love the vintage and immersive vibe.
The melodies drift through experimental layers, at times almost dissonant. Clearly, the intention is to push the listener out of their comfort zone. Stewart continues the sonic exploration he began on Sentinel and his other parallel projects, always driven by that same urge to blur the lines. A short, dense, and demanding work : best suited for curious ears and open minds. If you enjoy losing yourself in a sonic labyrinth, you might just find something here for you.
by Marc Desgagné