
[Critique de l’album]
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Un trio de masques dorés, ça vous dit quelque chose? J’imagine que si vous lisez ceci, c’est que vous attendiez le sixième opus long jeu d’Imperial Triumphant, juste à temps pour leur tournée avec le légendaire groupe Mayhem. Le band mordoré exprime que Goldstar « est l’album le plus ambitieux en carrière. »
Toujours tourmenté par un thème préconisant son lieu de naissance, New York, et sa perdition graduelle, le band nous ramène dans The Big Apple avec son éclectisme musical. L’ambiance et le côté avant-gardiste nous rappellent que nous pouvons retrouver de la beauté dans le désordre, au même sens que de trouver de la quiétude dans la discorde sociale. Nous l’observons seulement avec la longueur des pistes, qui diffère entre 0:47 et 7:20 minutes. Saurez-vous apprécier la pochette qui a été dessinée pour ressembler à un carton de cigarettes américain? Goldstar est un projet très chargé, qui demande plusieurs écoutes afin de l’apprécier à sa juste valeur.
Débutant avec Eye of Mars sur des sons d’averse de pluie (ou d’acide, qu’en sais-je?), d’un piano plutôt dark et d’une voix d’annonceur de nouvelles. Le bulletin prend fin et la vraie couleur brillante brute fait son apparition. Polyrythmie de la basse, batterie et guitare sont au programme. Une voix qui se rapproche de celle de Nergal nous tient compagnie durant cette expérience. Quelques moments d’improvisation sont annoncés, au début de NEWYORKCITY, entre autres. Plusieurs surprises vous attendent sur cet opus : jazz fusion, un moment de maracatu, un autre de gnawa, une apparition de Tomas Haake (Meshuggah) sur Lexington Delirium et Pleasuredome, une addition de Dave Lombardo sur Pleasuredome, et bien plus encore. Mais, bien sûr, que serait Imperial Triumphant sans sa touche de A Clockwork Orange de Kubrick? Au plus grand plaisir des fans, vous serez satisfait à ce niveau sur la piste Hotel Sphinx.
Verdict : si vous prenez le temps d’écouter Goldstar dans son intégralité à quelques reprises, vous allez être très étonné des découvertes que vous y ferez, en plus d’apprécier les easter eggs qui s’y trouvent. Un album diversifié et complexe qui trace une ligne mince, mais précise, entre le dadaïsme et la psychose sociale.
8,5/10, mon p’tit Alex! (T’as la référence?)
Imperial Triumphant sera en spectacle à Montréal dans le cadre du Decibel Magazine Tour aux côtés de Mayhem, Mortiis et New Skeletal Faces, le tout au Théâtre Beanfield le 25 mars 2025. [Billets]
▶ Écoute/Stream/Commande « Goldstar »:
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https://www.imperial-triumphant.com/
Entrevue vidéo réalisée par Stéphan Lévesque avec Zachary Ezrin d’Imperial Triumphant :
ENGIISH version
A trio of golden masks—does that ring a bell? I imagine that if you’re reading this, it’s because you’ve been waiting for Imperial Triumphant’s sixth full-length album, just in time for their tour with the legendary band Mayhem. The gilded band states that Goldstar « is the most ambitious album of their career. »
Still haunted by a theme advocating for its birthplace, New York, and its gradual downfall, the band takes us back to The Big Apple with its musical eclecticism. The atmosphere and avant-garde edge remind us that beauty can be found in chaos, just as serenity can be found in social discord. We can see this just by looking at the track lengths, which range from 0:47 to 7:20 minutes. Will you appreciate the album cover, designed to resemble an American cigarette carton? Goldstar is a dense project that requires multiple listens to be fully appreciated.
It begins with Eye of Mars, featuring sounds of a rainstorm (or acid rain, who knows?), a rather dark piano, and a news anchor’s voice. The broadcast ends, and the raw brilliance truly emerges. Polyrhythms from the bass, drums, and guitar are on the menu. A voice reminiscent of Nergal’s keeps us company throughout this experience. Some improvisational moments are introduced, notably at the beginning of NEWYORKCITY. Several surprises await on this album: jazz fusion, a maracatu moment, a gnawa passage, an appearance by Tomas Haake (Meshuggah) on Lexington Delirium and Pleasuredome, an addition by Dave Lombardo on Pleasuredome, and much more. But, of course, what would Imperial Triumphant be without a touch of Kubrick’s A Clockwork Orange? To the delight of fans, you’ll find satisfaction in that regard on the track Hotel Sphinx.
Verdict: If you take the time to listen to Goldstar in its entirety a few times, you’ll be amazed by the discoveries you’ll make, as well as the hidden easter eggs throughout. A diverse and complex album that walks a thin but precise line between Dadaism and social psychosis.
8.5/10, my little Alex! (Do you get the reference?)