[Critique de l’album]
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Après le Pirate metal, Viking metal et le Dwarven metal, voici… le Goblin metal! Il est probable que vous ayez déjà entendu parler de Goblin Hovel. Pour ma part, j’ignorais l’existence de ce groupe, et cela manquait sincèrement à ma culture métallique. Actif depuis 2012, la formation new-yorkaise sortira Gobischkevrot!, le 22 novembre 2024, en guise de 9e album long play. Un mélange excentrique de folk metal et d’avant-garde vous attend dans cet opus digne d’une quête de Donjons et Dragons.
Déjà, avec la pièce d’entrée de jeu, nous entendons des pas dans les feuilles séchées se mêlant aux croassements des grenouilles environnantes. Une introduction progressive d’un rythme un peu éclectique de basse, de guitare et de sons féériques, rappelant vaguement Tool. Évoluant rapidement vers une histoire épique, narrée de la voix de Skraptif, un gobelin des cavernes, qui nous tend une embuscade avec l’aide de ses partenaires lutins. Par ailleurs, cette créature et ses camarades s’adressent à nous (humains) à chaque deux chansons.
Voyage of the Grogswiller est une pièce complètement déjantée, qui inclut l’apparition d’un banjo et d’une mandoline. Parfois burlesque, parfois brutale avec une guitare rapide, alternant entre chants clairs et growls. Don’t Eat the Mushrooms nous expédie intrinsèquement en plein délire de psilocybine d’un des personnages, Borokol, le protagoniste du titre précédent.
Malheureusement, malgré la voix féminine angélique et la légèreté musicale sporeuse, nous apprenons le décès du personnage, qui se jette du haut d’une falaise durant son voyage provoqué par l’ingestion de maisons de Schtroumpfs. Par la prise de conscience de la perte de leur comparse, la compagnie discute entre eux et… la montagne?
Survient ensuite Moon’s Fist, sur une note plus sérieuse et agressive, mélangeant power et doom metal. Puis, revient à nous en nous demandant de retourner au monde des hommes avec le message limpide de ne pas revenir sur ce territoire.
Donc, il ne s’agit pas seulement d’un projet musical, mais aussi d’une épopée humoristique contée par les monstres crasseux de Goblin Hovel. Si vous avez connu, écouté et apprécié les péripéties du Donjon de Naheulbeuk, vous devez ABSOLUMENT découvrir Gobischkevrot!
Le maître du donjon lance les dés :
« C’est un 8,4/10 !», s’écrit-il.
Par Evans Brouillette
https://www.facebook.com/GoblinHovel
https://goblinhovel.bandcamp.com/album/gobischkevrot
IN ENGLISH
After Pirate Metal, Viking Metal, and Dwarven Metal, here comes… Goblin Metal!
You’ve probably heard of Goblin Hovel before. As for me, I had no idea this band existed, and it turns out my metal culture was sorely lacking. Active since 2012, the New York-based group is set to release Gobischkevrot! on November 22, 2024, marking their ninth full-length album. Expect an eccentric mix of folk metal and avant-garde sounds in an opus worthy of a Dungeons & Dragons quest.
Right from the opening track, we’re immersed in the sound of footsteps rustling through dry leaves, blending with the croaks of nearby frogs. This progressive introduction builds with an eclectic rhythm of bass, guitar, and mystical sounds, faintly reminiscent of Tool. It quickly evolves into an epic tale narrated by Skraptif, a cave-dwelling goblin who ambushes us with his mischievous allies. These creatures even address us (humans) directly every two songs, adding a unique interactive element.
Voyage of the Grogswiller is a wildly unpredictable track featuring appearances by banjo and mandolin. At times comedic and at others brutal, it alternates between clean vocals and growls paired with rapid guitar riffs. Don’t Eat the Mushrooms throws us headfirst into a psilocybin-fueled frenzy experienced by Borokol, a protagonist from the previous track.
Sadly, despite the angelic female vocals and spore-like musical lightness, we learn of Borokol’s tragic death as he leaps from a cliff in a hallucinogenic stupor caused by eating Smurf houses. His companions, struck by his loss, hold a deep conversation among themselves and… with the mountain?
Next comes Moon’s Fist, a more serious and aggressive track blending power and doom metal. Finally, the goblins bid us farewell, urging us to return to the human world with a clear message: never come back to their land.
Goblin Hovel isn’t just a musical project; it’s a hilariously epic journey narrated by the filthy monsters themselves. If you’ve ever enjoyed the adventures of The Dungeon of Naheulbeuk, you absolutely must check out Gobischkevrot!
The dungeon master rolls the dice:
« It’s an 8.4/10! » he declares.
by EVANS BROUILLETTE
