
[Critique de l’album]
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Stygian Wavz n’est pas le type d’album que tu peux écouter quelques secondes et te faire une idée générale. Avec des musiciens d’expérience comme nous avons avec Envy of None, on doit apprivoiser tranquillement chaque influence et sonorité. Ces nouvelles compositions se veulent principalement immersives et t’amènent vers un long voyage. Stygian Wavz sort le 28 mars 2025 via Kscopre.
Envy Of None, c’est Alf Annibalini (guitare, claviers, programmation), Andy Curran (basse, chœurs, guitare, programmation), Alex Lifeson (guitare, mandola, oud, programmation) et Maiah Wynne (voix, chœurs, claviers). Une formation aux horizons variés qui fusionne son savoir-faire pour créer un univers sonore unique.

Si une chanson comme The Story semble puiser par moments dans les variantes un peu new wave et planantes, c’est surtout en raison de la voix de Maiah Wynne. Une voix intense qu’on retrouve (ou retrouvait) beaucoup dans les groupes metal gothic européens. Non! Il ne s’agit aucunement d’un album gothic, haha, mais vous reconnaîtrez ce style de voix. D’un autre côté, Under the Stars s’aventure davantage dans le rock et le progressif.
Si certaines pièces comme Thrill of the Chase sont plus pop atmosphérique—je crois que c’est la première fois que j’utilise ce terme—on y retrouve des sonorités aux claviers qui rappellent les différentes couches que les musiciens sont capables de nous livrer. Puisqu’inévitablement, il y a certaines influences plus vintage, mais bien équilibrées avec le côté moderne. Lorsque ton groupe compte dans ses rangs des membres de Coney Hatch ou Rush, on peut s’attendre à de la qualité. Cependant, nous sommes très loin des styles musicaux proposés par ces deux formations rock. Avec Envy of None, on va légèrement dans l’expérimentation, tout en restant assez accessible. De plus, la voix de Maiah Wynne détourne l’attention ailleurs et nos points de référence s’évaporent vite.
L’album Stygian Wavz est un album imposant de 11 titres où les membres s’aventurent et semblent réellement s’amuser. Le début musicalement rétro avec l’omniprésence de la basse sur That Was Then le démontrent bien, tout en ayant du mordant aux guitares.
En conclusion, ce n’est pas un album facile d’approche. C’est une sortie à laquelle vous devez donner du temps et vraiment faire comme à l’époque : prendre le temps d’écouter ses subtilités. À découvrir!
▶ Écoute/Stream/Commande « Stygian Wavz »: https://EnvyOfNone.lnk.to/waves
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Site web: https://envyofnone.com/
ENGLISH version
Stygian Wavz is not the kind of album you can listen to for a few seconds and get a general idea. With experienced musicians like those in Envy of None, you have to gradually get familiar with each influence and sound. These new compositions are meant to be immersive, taking you on a long journey.
Envy Of None consists of Alf Annibalini (guitar, keyboards, programming), Andy Curran (bass, backing vocals, guitar, programming), Alex Lifeson (guitar, mandola, oud, programming), and Maiah Wynne (vocals, backing vocals, keyboards). A band with diverse backgrounds that blends their expertise to create a unique sonic universe.
A song like The Story sometimes draws from dreamy new wave variations, mainly due to Maiah Wynne‘s voice. An intense voice often found (or previously found) in European gothic metal bands. No! This is not a gothic album at all, haha, but you’ll recognize that vocal style. On the other hand, Under the Stars leans more into rock and progressive influences.
Some tracks, like Thrill of the Chase, have a more atmospheric pop feel—I think this is the first time I’ve used that term—but the keyboard layers remind us of the depth these musicians can bring. Inevitably, there are some vintage influences, yet they are well balanced with modern elements. When your band includes members from Coney Hatch or Rush, quality is expected. However, this is far from the musical styles of those two rock bands. With Envy of None, there’s a slight touch of experimentation while remaining quite accessible. Moreover, Maiah Wynne’s voice shifts the focus elsewhere, and our usual reference points quickly fade away.
The album Stygian Wavz is an ambitious 11-track record where the members explore and genuinely seem to enjoy themselves. The retro musical intro with the prominent bass on That Was Then clearly illustrates this, while still packing a punch with the guitars.
In conclusion, this is not an easy album to grasp at first. It’s a release that requires time and a listening approach reminiscent of the past—taking the time to appreciate its subtleties. A must-discover!