PAR MARC-ANDRÉ PROVOST
Vous prévoyez faire un party prochainement et votre entourage est divisé entre metalheads et amateurs de EDM? Voici la solution pour vous : ELECTRIC CALLBOY. Avant de commencer à vous parler de leur plus récent album « Tekkno », débutons avec l’éléphant dans la pièce. Pour ceux et celles qui ne connaissent pas vraiment la formation de l’Allemagne, le groupe était précédemment appelé Eskimo Callboy. Avec tout le brassage médiatique concernant l’appropriation culturelle, le groupe décida donc de changer de noms sans trop de flaflas en mars 2022. Depuis, le groupe ne cesse de créer l’envoûtement partout où ils passent. Enchaînant single après single depuis le début de 2021 pour conclure avec la sortie de leur sixième opus en septembre 2022. Laissez-moi vous parler de ce groupe qui risque de faire tourner beaucoup de têtes dans les années à venir. De mon côté, votre humble serviteur doit se confesser tout de suite. Je n’ai jamais vraiment porté attention au groupe avant d’entendre le premier single de « Tekkno », « We Got The Move ».
Ce single est tout simplement parfait. Décrivant leur style comme « Trancecore » ou bien « Electronicore », vous ne pourrez pas rester de glace à son écoute. Le mix entre les breakdowns et les rythmes dances partagent notre ouïe entre deux univers, qui concorde à merveilles. Prenez ensuite comme exemple, le single suivant : « Pump It ».
Avec une parodie des vidéos aérobiques des années 80, le groupe démontre amplement qu’avec eux, il n’est pas question de se prendre au sérieux et que le but est de présenter du matériel fort intéressant, en ajoutant une touche comique bien interprétée. Tout au long de l’écoute de Tekkno, j’ai remarqué que les morceaux se suivent vraiment très bien et que l’emplacement des chansons sur l’album a été très bien pensé. En prenant leur temps, les gars de ELECTRIC CALLBOY iront même jusqu’à présenter cinq vidéoclips pour promouvoir le disque.
Avec « FckBoi », le groupe a créé une chanson plus smooth que les précédents singles, mais toujours aussi bonne. Partageant le travail avec les filles de Conquer Divide, le résultat est tout simplement élégant et dans la limite du respect, tout en gardant une touche comique.
Une autre chanson qui a eu la chance d’avoir un vidéoclip pour la supporter est la participation avec le chanteur rappeur Finch : Spaceman. Encore une fois, le mix entre électro et core est bien présent, mais ce morceau sert beaucoup plus à faire danser que mosher. Pour ma part, il s’agit d’un single que j’ai moins accroché, mais je trouve quand même son originalité bien prenante. Il faut dire que la présence de Finch est, selon moi, la partie négative du morceau.
Le dernier single à avoir vu le jour est assez particulier. Avec une intro qui fait penser au groupe O-Zone (LOL), on transforme cela en gros Deathcore! Oui Oui! Avec du « Pigsqueal » et du gros Blast Beat! Frôlant la barre des deux minutes, ce morceau est comme une claque au visage. Lors de ma première écoute, je suis resté bien surpris et j’ai trouvé l’idée vraiment géniale. En gros, j’ai vraiment adoré l’album Tekkno, que j’ai déjà écouté à plusieurs reprises. Je ne parle peut-être pas beaucoup des autres chansons de l’album durant cette review, car je veux laisser l’auditeur avoir quelques surprises lors de son écoute. Je vais simplement « spoiler » que durant le dernier titre de l’album, « Neon », on remarque une certaine ressemblance avec un certain chanteur décédé trop tôt que je ne nommerai pas, car j’aimerais lire vos opinions à se sujet. Si vous avez aimé l’un des singles de l’album, je vous conseille fortement de donner du temps à Tekkno. Selon moi, il frôle la note parfaite.
PAR MARC-ANDRÉ PROVOST
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