[Critique de l’album]
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Que vous le connaissiez par l’entremise de Strapping Young Lad, Devin Townsend Project, Casualties of Cool ou même de Steve Vai, je crois que Devin Townsend n’a pas besoin d’introduction. Aucune ne serait assez éloquente pour démontrer le virtuose qu’il est. En contrepartie, son 28e projet studio, PowerNerd, a été conçu seulement par le génie multi-instrumentaliste. Assez impressionnant pour une personne dans le mitan de la vie.
Tout d’abord, l’auteur-compositeur-interprète énonce avoir vécu une expérience émotionnelle durant la réalisation de l’album. Il ajoute humblement avoir été confronté au sujet de la perte d’un être cher et de l’acceptation de celle-ci. N’oublions pas qu’il n’a été écrit qu’en 11 jours. L’ouverture par Jamey Jasta annonce déjà le titre de la chanson.
En effet, PowerNerd est une vraie boule d’énergie, remplie de messages concernant la résilience que nous devons aborder face aux obstacles que la vie nous envoie. Chanson très accélérée et puissante, avec un petit goût futuristique électronique et de bons riffs classiques de heavy metal. La seconde, Falling Apart, est beaucoup plus lente et sombre. Elle nous demande de garder le contrôle, même dans les moments les plus difficiles. Communication apportée adroitement, vu l’effet aérien du produit. L’impression d’entrer dans un jeu vidéo cybernétique nous suit lors du prochain titre. S’ensuivent ensuite des morceaux plus accessibles et frêles.
Nous assistons donc à une explosion de styles entremêlés tout au long du jeu, mais en tentant de garder le cap musical axé sur la légèreté. L’opus était censé se terminer sur la pièce Goodbye, mais Townsend ne voulait pas que les gens finissent l’écoute avec le poids de la mélancolie véhiculée. Donc, il ajouta Ruby Quaker, qu’il décrit comme étant l’équivalent du « soleil qui se lèvera demain matin », ajoutant une dose d’espoir au message. Piste très intéressante débutant par un style country, évoluant sur du rock’n’roll, puis un blast beat très gras et concluant avec Jasta qui crie PowerNerd!
«Coffee, coffee. I love my coffee.» – Devin Townsend
Note globale: 8,1/10
▶Écoute/Stream/Achat « PowerNerd »: https://devin-townsend.lnk.to/PowerNerd
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ENGLISH version
Whether you know him through Strapping Young Lad, Devin Townsend Project, Casualties of Cool, or even Steve Vai, I believe Devin Townsend needs no introduction. None would be eloquent enough to capture the virtuoso he is. On the other hand, his 28th studio project, PowerNerd, was crafted solely by the multi-instrumentalist genius. Quite impressive for someone in midlife.
First, the singer-songwriter states that he experienced an emotional journey during the album’s creation. He humbly adds that he was confronted with the subject of losing a loved one and accepting it. Not to mention, it was written in just 11 days. The opening by Jamey Jasta already reveals the song’s title. Indeed, PowerNerd is a true burst of energy, filled with messages about the resilience we must embrace in facing life’s obstacles. A very fast and powerful song with a futuristic electronic touch and great classic heavy metal riffs. The second, Falling Apart, is much slower and darker. It urges us to stay in control, even in the hardest moments. The message is conveyed adeptly, thanks to the airy effect of the piece. The feeling of entering a cybernetic video game lingers during the next track, followed by more accessible and delicate pieces.
We are thus treated to an explosion of intertwined styles throughout the play, while keeping the musical focus light. The album was initially meant to end with Goodbye, but Townsend didn’t want listeners to finish with the weight of melancholy conveyed. So he added Ruby Quaker, which he describes as “the equivalent of the sun that will rise tomorrow morning,” bringing an added touch of hope to the message. This very interesting track starts with a country style, evolves into rock ‘n roll, then a very heavy blast beat, and concludes with Jasta shouting PowerNerd!
by EVANS BROUILLETTE
Entrevue de Stéphan Lévesque avec Devin Townsend (17 oct. 2024):
