Dark Moor – The Hall of the Olden Dreams (2000)

9.1/10
Groupe
Dark Moor – The Hall of the Olden Dreams (2000)
Album
The Hall of the Olden Dreams
Année
2000
Compagnie
Arise Records
Format
Style
Pistes
01. The Ceremony 01:31 instrumental
02. Somewhere in Dreams 04:51
03. Maid of Orleans 05:04
04. Bells of Notre Dame 04:48
05. Silver Lake 05:17
06. Mortal Sin 05:38
07. The Sound of the Blade 04:00
08. Beyond the Fire 06:12
09. Quest for the Eternal Fame 06:49
10. Hand in Hand 04:38
PAR NEXORAK

Dark Moor m’a été recommandé par un ami, et c’est alors que j’ai acheté leur 2e album intitulé « The Hall of the Olden Dreams ». Et wow, j’ai été impressionné, étant un fervent de speed mélodique, de plus très influencé par Rhapsody, cet album a joué en boucle dans mon lecteur CD. Bien sûr, je m’attendais à moins de la part de ce groupe, car en général, les productions sonores italiennes ou espagnoles n’ont pas de bonnes cotes côté sonorité, mais cet album-ci se classe très bien sur le marché. Le seul détail auquel j’ai eu de la difficulté à m’habituer à la première écoute fut le vocal. La chanteuse Elisa chante très bas pour une fille. C’est assez incroyable à ce niveau. Tellement qu’au début, je me demandais si ce n’était pas un chanteur. Et en lisant le nom des membres du groupe, j’ai compris mon erreur. En effet, Elisa possède une voix frontale, pas de style opéra comme Tarja Turunen de Nightwish. Ce qui est moins courant dans les années 2000 chez les femmes puisque ce style de chant était plus populaire dans les années 80. Pour ma part, c’est tant mieux, les voix d’opéra commencent à être trop en vogue ces temps-ci et finissent par me lasser sérieusement. Voilà, c’est un retour au type de vocal que l’on chante avec ses tripes.

Étant donné que l’anglais n’est pas la langue maternelle d’Elisa, elle a un peu de difficulté avec les paroles. Par endroits, sa prononciation laisse à désirer, et la résonance de certains mots semble chantée par le nez. Cependant, ce genre de détail s’oublie très vite, car la musique est tellement exceptionnelle derrière elle qu’on s’en fout. Si j’avais à classer cet album de Dark Moor en le comparant à « Rhapsody », je le comparerais facilement à « Legendary Tales ». Un speed métal mélodique symphonique bien réalisé, mais pas trop. Le groupe a orienté davantage leur son vers la mélodie rapide que la symphonie. Pour ma part, c’est parfait. Héhéhé!

Les mélodies de guitares électriques et les solos sont tout simplement incroyables. Il est évident que ce groupe a voulu démontrer qu’ils ne sont pas manchots sur ce point. Il y a de tout, des clichés Power Metal : beat à double bassdrums, solos à la tierce, mélodies accrocheuses, refrains entraînants avec multiples backvocals. Bref, de tous les groupes qui ont voulu faire un style près de celui de Rhapsody, c’est décidément celui qui s’en approche le plus et l’a fait de manière la plus intelligente. Dark Moor n’est pas une copie, même s’il œuvre dans un créneau très proche de la formation italienne épique. Je suis impressionné par la structure des chansons qui m’accrochent inlassablement à chaque écoute. Oui, je tiens encore à souligner le travail des guitaristes que j’adore vraiment sur cet album. Bien sûr, il ne faudrait pas oublier aussi le travail des autres musiciens comme le claviériste, par exemple, qui ajoute la partie symphonie avec brio sur les chansons.

Mes chansons préférées ? Elles le sont toutes! Sauf que je porte une attention très particulière à « Quest for the Eternal Fame » et « Hand in Hand » que je réécoute sans relâche. J’adore les passages rapides de ces chansons. La seule ombre au tableau, c’est la chanson « The Sound of the Blade » qui est une ballade où l’on entend avec clarté le vocal d’Elisa. Et malheureusement, on y entend aussi sa grande difficulté de prononciation. Je crois que cette chanson ne la met pas en valeur du tout. En terminant, je recommande cet album les yeux fermés à tous les fans de speed métal mélodique digne de ce nom. C’est une obligation dans votre collection, héhéhé. J’ai été agréablement surpris par ce groupe. Pour ma part, c’est un album qui joue très souvent.

PAR NEXORAK

https://www.facebook.com/official.darkmoor/

https://www.instagram.com/darkmoorofficial

http://www.dark-moor.com/


ENGLISH version

Dark Moor was recommended to me by a friend, and that’s when I bought their second album titled The Hall of the Olden Dreams. And wow, I was impressed! Being a fervent fan of melodic speed metal, heavily influenced by Rhapsody, this album played on repeat in my CD player. Of course, I expected less from this band because, in general, Italian or Spanish sound productions don’t have a good reputation in terms of sound quality, but this album holds up very well on the market. The only detail I had trouble getting used to on the first listen was the vocals. The singer, Elisa, sings very low for a girl. It’s quite incredible in this regard. So much so that at first, I wondered if it was a male singer. And after reading the names of the band members, I realized my mistake. Indeed, Elisa has a forward voice, not an operatic style like Tarja Turunen from Nightwish. This is less common in the 2000s for women, as this vocal style was more popular in the 80s. For me, it’s a good thing—opera voices are becoming too trendy these days and are starting to seriously bore me. This is a return to the type of vocals that are sung with real emotion.

Since English is not Elisa’s native language, she has some difficulty with the lyrics. In some parts, her pronunciation leaves something to be desired, and the resonance of certain words seems nasal. However, this kind of detail is quickly forgotten because the music behind her is so exceptional that you don’t care. If I had to rate this Dark Moor album by comparing it to Rhapsody, I would easily compare it to Legendary Tales. A well-executed melodic symphonic speed metal album, but not overdone. The band has focused more on fast melody than on symphony. For me, that’s perfect. Hahaha!

The electric guitar melodies and solos are simply incredible. It’s evident that the band wanted to prove that they’re no slouches in this area. There are all the Power Metal clichés: double bass drum beats, tierce solos, catchy melodies, and engaging choruses with multiple backing vocals. In short, of all the bands that have tried to create a style similar to Rhapsody, this is definitely the one that comes closest and does it in the most intelligent way. Dark Moor is not a copy, even though they operate in a genre very close to the epic Italian band. I’m impressed by the song structures, which captivate me relentlessly with every listen. Yes, I want to highlight once again the work of the guitarists, whom I really love on this album. Of course, we shouldn’t forget the work of the other musicians either, like the keyboardist, for example, who brilliantly adds the symphonic part to the songs.

My favorite songs? I love them all! But I pay special attention to Quest for the Eternal Fame and Hand in Hand, which I listen to tirelessly. I love the fast passages in these songs. The only downside is the song The Sound of the Blade, which is a ballad where you clearly hear Elisa’s vocals. And unfortunately, you can also hear her significant pronunciation struggles. I think this song doesn’t showcase her talents at all. In conclusion, I recommend this album with eyes closed to all fans of melodic speed metal worthy of the name. It’s a must-have in your collection, hahaha. I was pleasantly surprised by this band. As for me, this is an album that plays very often.

Picture of Marc Desgagné

Marc Desgagné

Propriétaire MetalUniverse.net | Originaire du Saguenay | Ville actuelle, Québec (Canada)

Publications récentes

Dans la même catégorie

Mots-Clés

Nous Suivre