PAR NEXORAK
Il a fallu attendre presque deux ans pour la sortie du troisième album de Dark Moor, et après le succès retentissant de l’album précédent « The Hall of The Olden Dreams », je m’attendais à beaucoup de leur part. Hmm. Peut-être trop! Le groupe, originaire d’Espagne, nous revient encore une fois avec du speed métal mélodique bien ficelé. Dès la première écoute, on y voit des similitudes avec son prédécesseur. Je dirais même trop. C’est comme si le groupe avait réutilisé la même recette. Je trouve aussi que leurs mélodies sont moins accrocheuses. La musique semble rapide, juste pour le fait d’être rapide. Attention, car selon moi, cette tangente musicale mène à des chansons sans cœur. Pour ne pas dire « sans émotions », cela semble trop robotique. Un bon point cependant, ce sont les chœurs (backvocals) qui sont plus audibles que sur l’album précédent.
En fait, la production générale sonne mieux, ce qui est très bien. Dark Moor y va avec les clichés habituels du Power Metal : beat à double bassdrums, solos à la tierce, refrains entraînants avec multiples backvocals. Bref, une recette déjà éprouvée. Et selon moi, c’est là le piège. Malgré quelques nouvelles variations dans certaines de leurs chansons, Dark Moor n’a pas su innover. Ce qui est dommage pour le groupe, car cet album ne m’a pas autant captivé que « Hall of The Olden Dreams ». Il est bon, mais je ne l’écoute pas très souvent. Le chant d’Elisa est équivalent à ce qu’elle a fait jusqu’à présent. Les guitaristes offrent des solos intéressants, sauf qu’aucun ne retient particulièrement mon attention. Il est évident que la qualité est supérieure à ce qui se fait sur le marché, mais ils auraient pu éviter de se répéter.
La seule chanson qui m’a vraiment marqué sur cet album est « A Truth for Me ». Pour le reste, ce n’est pas mauvais, et je dirais : « C’est bon en général pour ceux et celles qui n’ont jamais entendu de Dark Moor. » Cependant, je serais porté à conseiller leur album précédent plutôt que celui-ci. Pour tout vous dire, c’est un album que je classerais dans une moyenne. Il est bon, ni plus, ni moins. Je recommande aux amateurs de Power Metal de l’écouter avant d’acheter.
Note : 8/10
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English version
It took almost two years for the release of Dark Moor‘s third album, and after the resounding success of their previous album « The Hall of The Olden Dreams », I expected a lot from them. Hmm. Maybe too much! The band, originating from Spain, returns once again with well-crafted melodic speed metal. From the first listen, you can see similarities with its predecessor. I would even say too many. It’s as if the band reused the same formula. I also find their melodies less catchy. The music seems fast, just for the sake of being fast. Be careful, because in my opinion, this musical direction leads to heartless songs. Not to say « without emotions, » it seems too robotic. A good point, however, is that the backing vocals are more audible than on the previous album.
In fact, the overall production sounds better, which is very good. Dark Moor sticks to the usual Power Metal clichés: double bass drum beats, solos in thirds, catchy choruses with multiple backing vocals. In short, a proven formula. And in my opinion, that’s where the trap lies. Despite a few new variations in some of their songs, Dark Moor failed to innovate. Which is unfortunate for the band, because this album didn’t captivate me as much as « Hall of The Olden Dreams ». It’s good, but I don’t listen to it very often. Elisa’s vocals are on par with what she’s done so far. The guitarists offer interesting solos, but none particularly stand out to me. It’s clear that the quality is superior to what’s on the market, but they could have avoided repeating themselves.
The only song that really stood out to me on this album is « A Truth for Me ». As for the rest, it’s not bad, and I would say: « It’s generally good for those who have never heard Dark Moor before. » However, I would be inclined to recommend their previous album over this one. To be honest, I would classify this album as average. It’s good, nothing more, nothing less. I recommend Power Metal fans to listen to it before buying.
PAR MARIE-ÈVE CRÉPEAU
Après avoir entendu quelques chansons de ce groupe qu’est Dark Moor, je suis allé me procurer un de leurs albums. Je suis tombée sur « The Gates of Oblivion » et je dois vous avouer que je ne le regrette pas du tout!
C’est du power metal qui ne tombe pas trop dans le médiéval, mais on y sent quand même une certaine présence, ce qui rend la musique excellente. Au départ, je ne savais plus si c’était une femme ou un homme qui chantait, puisque j’avais entendu dire qu’ils avaient remplacé la chanteuse par un chanteur, et lorsqu’on écoute cet album, on ne sait pas trop. Ça doit être parce que plusieurs chanteurs de power metal ont commencé à chanter avec des voix très aiguës (par exemple Edguy). Mais, c’est bel et bien une femme qui chante. Ne vous inquiétez pas, après quelques minutes d’écoute, j’adore sa voix! Et ça fait changement de ce que l’on entend normalement.
Quelques chansons instrumentales, d’autres plus rythmées, d’autres qui nous donneraient l’énergie de faire à peu près n’importe quoi. C’est un peu comme ça que je me sens en écoutant « The Gates of Oblivion ». Comme si j’étais ailleurs, tout en étant toujours là. La musique est excellente. Vous savez, lorsqu’on écoute de la musique et qu’on ne peut s’empêcher de taper du pied, puis les doigts suivent, puis les deux pieds, etc. C’est ça que ça fait!
Les chansons qui m’ont le plus charmée sont… bien, il y en a beaucoup, mais mes préférées sont les chansons… 5, 6, 7, 8, 9, 12… hihi. Sans blague, elles méritent vraiment d’être écoutées.
Bref, c’est assez rare que je tombe sur des albums où je n’arrive pas à nommer LA chanson que je préfère. Normalement, il m’arrive souvent d’appuyer sur le petit bouton « repeat » pour répéter celle que je préfère lorsque j’écoute un album, mais c’est impossible avec cet album-là! Les différentes chansons, même si parfois différentes les unes des autres, s’enchaînent extrêmement bien, et on a l’impression d’écouter une très longue chanson qu’on ne voudrait jamais voir se terminer.
Je lève mon chapeau à l’ancienne formation de Dark Moor pour ce chef-d’œuvre.
Note: 9/10