As I Lay Dying – Through Storms Ahead (2024)

8/10
Groupe
As I Lay Dying – Through Storms Ahead (2024)
Album
Through Storms Ahead
Année
2024
Compagnie
Napalm Records
Format
Style
Pistes
01. Permanence 01:12 instrumental
02. A Broken Reflection 03:55
03. Burden 04:05
04. We Are the Dead 03:43
05. Whitewashed Tomb 03:58
06. Through Storms Ahead 04:07
07. The Void Within 03:25
08. Strength to Survive 04:36
09. Gears That Never Stop 03:48
10. The Cave We Fear to Enter 05:07
11. Taken from Nothing 04:22
PAR MARC DESGAGNÉ
[Rédacteur]
[Propriétaire MetalUniverse.net]

À travers les tempêtes à venir… on peut dire que la bourrasque est passée bien avant la sortie de l’album. Cinq ans après la sortie de son dernier album studio, le groupe metalcore AS I LAY DYING est de retour avec son 8e album en carrière, intitulé « Through Storms Ahead », le 15 novembre 2024 via Napalm Records. Je ne vous ferai pas nécessairement la nomenclature de tous les événements des dernières semaines. Ce qu’il faut savoir, c’est que tous les membres ont quitté un à un avant la sortie de l’album. Alors, au revoir à Ryan Neff (chant clair, basse), Nick Pierce (batterie), Ken Susi (guitare) et surtout, Phil Sgrosso (guitare). Il ne reste plus dans le groupe que l’instigateur du projet, et qui restera controversé avec ses agissements, Tim Lambesis. Malgré tout, on se concentrera ici sur ce nouvel opus de As I Lay Dying.

En fait, il est important de noter qu’il s’agit du premier, et à moins d’un changement, du seul album avec Ryan Neff au chant clair, qui remplaçait Josh Gilbert (Spiritbox). Si vous connaissez un peu le groupe, vous savez à quel point cet aspect prend de la place. Évidemment, c’est Tim Lambesis qui se charge du growl avec sa voix aussi unique que le personnage. Sur ce nouvel album, plusieurs choses qui ont fait la popularité du groupe demeurent, on reconnaît la sonorité du groupe dès les premières notes. C’est souvent le même feeling que le vieux In Flames avec The Halo Effect. Pas au niveau de la musique, mais sur le fait que leur son est bien distinctif. Tu sais que c’est du As I Lay Dying. Après une sortie retardée, qui coïncide étrangement avec les départs – mais on parle de la production. Peu importe.

Tout d’abord, l’album commence en douceur avec une courte pièce instrumentale nommée « Permanence », qui représente bien ce calme avant la tempête. En écrivant ces lignes, je réalise que ce sera difficile de ne pas faire de liens ou de métaphores entre les pièces et la situation actuelle du groupe. Dès la chanson « A Broken Reflection », on retrouve rapidement la montée en puissance unique au groupe avec les sons de guitare et la batterie avant le bon vieux growl de Lambesis. Un titre qui représente parfaitement le reste de l’album avec une balance quasi parfaite entre les mélodies, et le chant clair de Neff qui fait une bonne job même si son style de chant est plus metalcore moderne, et comment dire, plus général?

Ensuite, on continue avec trois chansons qui sont déjà parues: « Burden », « We Are The Dead (feat. Alex Terrible, Tom Barber) » et « Whitewashed Tomb ». Je m’arrêterai moins sur ces titres, puisque vous pouvez pleinement vous faire une idée. Cependant, on ne peut pas nier l’intensité qu’Alex Terrible apporte sur « We Are The Dead ». Le chanteur un peu freak (dit amicalement) de Slaughter to Prevail, que certains élèvent pratiquement au niveau de culte, nous amène carrément ailleurs. Il s’approprie pratiquement la chanson avec Tom Barber (Chelsea Grin, Darko) et on a l’impression d’écouter complètement un autre groupe. Elle donne une méchante claque au visage! Brutal et des passages aux guitares mémorables de Phil Sgrosso. Bien que tout le monde, presque, peut être remplacé, celui-ci sera difficile. Il possède des sonorités réellement superbes et il ajoute une dimension tellement unique à AILD. Phil Sgrosso était là depuis tellement longtemps, ouf!

Lorsqu’on parle de banger, la pièce-titre « Through Storms Ahead » entre dans cette catégorie. Une énergie et une puissance rappelant « A Broken Reflection » au début du disque. D’ailleurs, c’est peut-être également parce qu’elle sonne beaucoup plus old school metalcore. Encore une fois, je ne sais pas à quel point j’aime le vocal de Neff, qui assouplit un peu trop les compositions à mon goût. Par la suite, c’est une autre pièce que vous avez déjà entendue avec « The Void Within », tout juste avant « Strength to Survive ». Cette dernière débute avec une atmosphère assez délicate qui rappelle l’introduction du disque, mais les riffs embarquent et elle garde un bon rythme. Le contraste entre le mélodique et le heavy se fait sentir et le chant clair lui donne pratiquement une saveur plus pop metal mélodique. Honnêtement, il y en a des changements en moins de 5 minutes, même des guitares thrash metal.

On poursuit avec « Gears That Never Stop » et une accélération rapide, tout en mettant bien l’emphase sur la pesanteur. Quelques effets sonores un peu hors norme se font entendre vers le titre de la chanson. Pourquoi? Aucune idée. Elle demeure du AILD dans sa plus simple expression.

Pour conclure l’album, nous avons « The Cave We Fear to Enter » et finalement « Taken From Nothing ». Cette dernière débute avec des petits passages mélodiques aux guitares qui donnent l’impression qu’on a un vieil album de Dragonforce sous la main. Évidemment, le growl et les riffs metalcore/heavy metal embarquent et on tombe un peu plus dans le générique. Elle ne ressortira pas nécessairement du lot, mais c’est le genre de chansons que vous allez laisser jouer si elle arrive au hasard dans votre playlist. Par contre, la lutte au cœur de la tempête s’achève tranquillement.

À travers les controverses et les tempêtes, As I Lay Dying nous a pondu un très bon album avec « Through Storms Ahead ». Personnellement, je ne crois pas qu’il s’agit de la fin du groupe. Après tout, c’est le groupe de Tim Lambesis. Qu’on l’aime ou pas, ce maudit-là réussit généralement à nous offrir d’excellentes sorties. Est-ce que le chant clair prend trop de place? Personnellement, je dirais que oui. À plusieurs endroits, on dirait que Lambesis « supporte » la voix de Neff et non l’inverse. Les guitares sont encore une fois de très grande qualité, ainsi que le jeu à la batterie.

Maintenant, quelle forme prendra As I Lay Dying? C’est à voir. Musicalement parlant, « Through Storms Ahead » est au-dessus de plusieurs albums et un son distinctif qui nous reste en tête.

Écoute/Stream/Commande: https://lnk.to/AILD-ThroughStormsAhead

https://www.asilaydying.com


ENGLISH version

Through the storms ahead… you could say the turbulence hit well before the album’s release. Five years after the release of their last studio album, metalcore band AS I LAY DYING is back with their 8th album, titled Through Storms Ahead, due out on November 15, 2024, via Napalm Records. I won’t necessarily go over all the recent events, but what you need to know is that all members left one by one before the album’s release. So, goodbye to Ryan Neff (clean vocals, bass), Nick Pierce (drums), Ken Susi (guitar), and especially Phil Sgrosso (guitar). The only one left is the project’s instigator, and controversial figure, Tim Lambesis. Nonetheless, let’s focus here on the new As I Lay Dying album.

It’s worth mentioning that this is the first, and unless something changes, likely the only album with Ryan Neff on clean vocals, replacing Josh Gilbert (Spiritbox). If you know the band, you know how crucial this aspect is. Of course, Tim Lambesis still handles growls with a voice as unique as the person himself. On this new album, several of the elements that have driven the band’s popularity remain intact—you can recognize their sound from the very first notes. It’s often the same feeling as old In Flames with The Halo Effect—not musically, but in the sense that their sound is unmistakable. You know it’s As I Lay Dying. After a delayed release, coincidentally timed with the departures (though we’re talking about production here), let’s dive into the album itself.

The album begins gently with a short instrumental track called « Permanence, » a fitting calm before the storm. As I write this, I realize how difficult it will be not to draw parallels or metaphors between the songs and the current band situation. From the track « A Broken Reflection, » the familiar rise in intensity kicks in with the band’s distinct guitar and drum sounds, followed by Lambesis’s signature growl. This track perfectly sets the tone for the rest of the album, balancing melodies with Neff’s clean vocals, which he handles well, though his style leans towards modern metalcore and feels, well, more generic?

Next, we move on to three previously released tracks: « Burden, » « We Are The Dead (feat. Alex Terrible, Tom Barber), » and « Whitewashed Tomb. » I’ll dwell less on these since you can form your own opinion on them. However, the intensity Alex Terrible brings to « We Are The Dead » is undeniable. The somewhat freaky (meant affectionately) Slaughter to Prevail frontman, practically elevated to cult status by some fans, takes the song to a whole new place. He almost owns the track with Tom Barber (Chelsea Grin, Darko), making it feel like a whole different band. It’s a brutal slap in the face! Brutal with memorable guitar sections from Phil Sgrosso. Although almost anyone can be replaced, he’ll be hard to match. His sound has a unique depth that’s hard to replicate. Phil Sgrosso has been around for so long, wow!

When it comes to bangers, the title track « Through Storms Ahead » definitely qualifies. It has the same energy and power reminiscent of « A Broken Reflection » at the album’s beginning. Maybe it’s because it sounds more old-school metalcore. Once again, I’m uncertain about Neff’s vocals, which tend to soften the compositions a bit too much for my taste. Next up is another previously released track, « The Void Within, » just before « Strength to Survive. » This latter track begins with a delicate atmosphere recalling the album’s intro, but then the riffs come in, maintaining a good rhythm. The balance between melody and heaviness is palpable, with the clean vocals adding an almost pop-metal melodic flavor. Honestly, there are a lot of changes packed into under five minutes, even thrash metal guitar sections.

We continue with « Gears That Never Stop » and a quick acceleration, emphasizing heaviness. Some slightly unusual sound effects come in towards the title section—why? I have no idea. It’s As I Lay Dying in its simplest form.

To close the album, we have « The Cave We Fear to Enter » and finally, « Taken From Nothing. » This last one starts with melodic guitar touches that almost feel like an old Dragonforce album. Of course, growls and metalcore/heavy metal riffs take over, sliding into a more generic style. It may not stand out as much, but it’s the kind of song you’d let play if it popped up randomly in your playlist. And with it, the storm begins to subside.

Despite the controversies and storms, As I Lay Dying has given us a strong album with Through Storms Ahead. Personally, I don’t think this marks the end of the band. After all, it’s Tim Lambesis’s band. Love him or hate him, the guy consistently delivers great releases. Does the clean singing dominate a bit too much? I’d say so. In many parts, it feels like Lambesis is supporting Neff’s voice rather than the other way around. The guitars are, once again, of very high quality, as is the drumming.

Now, what will As I Lay Dying’s future look like? Time will tell. Musically, Through Storms Ahead surpasses many other albums, with a distinct sound that stays with you.

by MARC DESGAGNÉ

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Marc Desgagné

Propriétaire MetalUniverse.net | Originaire du Saguenay | Ville actuelle, Québec (Canada)

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