Alestorm – The Thunderfist Chronicles (2025)

6.7/10
Groupe
Alestorm – The Thunderfist Chronicles (2025)
Album
The Thunderfist Chronicles
Année
2025
Compagnie
Napalm Records
Format
Style
Pistes
01. Hyperion Omniriff – 05:30
02. Killed to Death by Piracy – 03:20
03. Banana – 03:44
04. Frozen Piss 2 – 04:37
05. The Storm – 04:23
06. Mountains of the Deep – 02:38
07. Goblins Ahoy! (Nekrogoblikon cover) – 04:09
08. Mega-Supreme Treasure of the Eternal Thunderfist – 17:04
PAR EDOUARD DUBUISSON
[Critique de l’album]
[Les Chroniques d’Eddy]

Un peu plus d’un an après la sortie de leur dernier EP, les Écossais d’Alestorm et leur pirate metal gorgé d’humour, d’alcool et de festivités sont de retour avec leur huitième voyage épique : The Thunderfist Chronicles.

La joyeuse bande de Christopher Bowes est de retour, quinze mois depuis le dernier EP Voyage Of The Dead Marauder, qui était une réussite totale, et trois ans après le dernier LP Seventh Rum Of A Seventh Rum que j’avais également bien apprécié malgré quelques longueurs.

Leur huitième opus, dénommé The Thunderfist Chronicles, est composé de huit nouvelles pièces. On retrouve la signature inimitable du groupe depuis leurs débuts : un « pirate metal » mélangeant des éléments de folk, de musique celtique et de metal au sens large. Dans l’ADN de nos cinq débauchés, nous retrouvons également l’univers de la piraterie, de la déchéance alcoolisée et des épopées épiques de navigation à travers les cinq océans.

Depuis 2011, l’ajout d’Elliot Vernon au sein de la formation est une plus-value intéressante. En plus de jouer du synthétiseur, il assure la deuxième voix, en addition à celle de Christopher Bowes, avec un chant guttural bien tranchant. Cela amène plus de complexité et un côté furieusement metal à l’ensemble de l’œuvre. C’est très efficace surtout sur le sixième opus Curse Of The Crystal Coconut.

Sur ce nouveau disque, on retrouve davantage le son qu’ils avaient sur l’album Black Sails At Midnight, sorti en 2011, mais également des éléments des albums plus récents comme le chant scream et un son un peu plus moderne et léché.

Les musiciens ont, une nouvelle fois, collaboré avec Lasse Lammert pour le mixage, le mastering et la production. Ce dernier, qui a travaillé avec le groupe sur chaque sortie, a également collaboré avec Gloryhammer ou encore Wind Rose. Deux singles ont vu le jour avant la sortie officielle le 20 juin : Frozen Piss 2 et Killed To Death By Piracy.

J’ai bien aimé l’album dans l’ensemble où l’on retrouve la formule habituelle et gagnante qui a fait les beaux jours d’Alestorm. Si je devais trouver des défauts, c’est le manque d’originalité et la redondance sur certaines pièces. Sur la version deluxe, c’est une tradition depuis plusieurs albums, nous avons droit à un disque bonus avec des surprises. Sur No Grave But The Sea, nous avions droit à des versions chantées par des chiens. Pour Curse Of The Crystal Coconut, des versions « 16ᵉ siècle », qui étaient en réalité en 8-bit. Et plus récemment, sur Seventh Rhum Of A Seventh Rhum, le deuxième disque était composé de versions acoustiques. Dans ce cas-ci, la version deluxe contient trois disques ! Le deuxième est composé d’un live complet au PaganFest 2025 et le troisième de versions instrumentales.

Au niveau des invités, il y en a une et c’est la chanteuse du groupe Japanese Folk Metal, Sasaki Shiori, sur le titre Frozen Piss 2.
J’ai trouvé que le côté celtique avec le violon et la flûte était très présent sur l’enregistrement.
La désormais habituée Patty Gurdy, accompagnée de sa vielle à roue, a une nouvelle fois accepté l’invitation.

Si je devais choisir trois pièces sur TTC :

  • Hyperio Omniriff : du classique Alestorm avec une touche power metal scandinave avec les sonorités des claviers et des riffs de guitare. C’est Children Of Bodom qui m’est venu à l’esprit directement, même si, je suis d’accord, on en est loin ! De quoi bien commencer le disque avec ce morceau d’ouverture.
  • Banana : sur chaque enregistrement d’Alestorm, il y a toujours un morceau dont tu es sûr que ça va être une ambiance de feu quand ils vont l’interpréter lors des spectacles. Il y a eu P.A.R.T.Y., Pirate Metal Drinking Crew, Mexico, Hangover, The Sunk’n Norwegian, Nancy The Tavern Wench. Eh bien désormais il y a Banana !
  • Mega-Supreme Treasure Of The Eternal Thunderfist : colossale composition de 17 minutes ! Un voyage agité à travers les mers houleuses. La voix d’Elliott est limite black metal et j’ai trouvé malin l’idée d’intégrer la pièce The Ecstasy Of Gold d’Ennio Morricone, trame sonore du film Le Bon, la Brute et le Truand. C’est également la musique d’introduction de tous les concerts de Metallica depuis toujours. À 7:44, il y a un solo de guitare d’une virtuosité extrême, interprété à la vitesse de l’éclair ! Ce solo m’a vraiment jeté à terre tellement il est incroyable… À 9:50, on peut entendre Russell Allen, vocaliste de Symphony-X. Cette pièce est le plat de résistance de l’opus et vient le clôturer de manière magistrale.

Bref…
The Thunderfist Chronicles est dans la lignée de ce que les Écossais ont l’habitude de nous offrir, avec un poil de manque de personnalité et de folie selon mon humble avis. Je ne le mettrai pas dans mon Top 5 de leur discographie, mais je pense que les fans vont l’apprécier à sa juste valeur.

Note : 67/100

Édouard Dubuisson pour MetalUniverse.
Le 15 juin 2025.

Écoute/Stream/Commande: https://lnk.to/Alestorm-TheThunderfistChronicles

https://www.facebook.com/alestormband
https://www.alestorm.net/


ENGLISH version

Just over a year after releasing their latest EP, the Scottish band Alestorm and their humor-filled, booze-soaked pirate metal are back with their eighth epic voyage: The Thunderfist Chronicles.

Christopher Bowes and his merry crew return, fifteen months after the Voyage Of The Dead Marauder EP, which was a total success, and three years after the LP Seventh Rum Of A Seventh Rum, which I also enjoyed despite a few dragging moments.

Their eighth release, titled The Thunderfist Chronicles, features eight new tracks. It retains the band’s unmistakable signature sound since their early days: a « pirate metal » blend of folk, Celtic music, and metal in the broadest sense. At the core of our five party animals lies a universe of piracy, drunken debauchery, and epic sea voyages across the five oceans.

Since 2011, the addition of Elliot Vernon to the band has been a notable asset. In addition to playing the synthesizer, he provides second vocals, complementing Christopher Bowes, with sharp guttural growls. This brings added complexity and a furious metal edge to the whole body of work. It’s especially effective on the sixth album, Curse Of The Crystal Coconut.

On this new record, there’s more of the sound they had on Black Sails At Midnight (2011), but also elements from more recent albums—like screamed vocals and a cleaner, more modern production.

Once again, the band worked with Lasse Lammert for mixing, mastering, and production. He has collaborated on every Alestorm release and also worked with Gloryhammer and Wind Rose. Two singles were released ahead of the official launch on June 20: Frozen Piss 2 and Killed To Death By Piracy.

I quite enjoyed the album overall, where we find the usual winning formula that brought Alestorm its glory days. If I had to point out some flaws, it would be the lack of originality and the redundancy in certain tracks. On the deluxe version — as has been tradition for several albums — we get a bonus disc with some surprises. On No Grave But The Sea, we had versions sung by dogs. For Curse Of The Crystal Coconut, there were « 16th century » versions, which were actually 8-bit renditions. More recently, on Seventh Rhum Of A Seventh Rhum, the second disc featured acoustic versions. In this case, the deluxe version includes three discs! The second is made up of a full live performance from PaganFest 2025, and the third contains instrumental versions.

As for guests, there’s only one: Shiori Sasaki, vocalist of the Japanese folk metal band, on the track Frozen Piss 2.

I found the Celtic elements—fiddle and flute—very prominent on this album.
The now-regular Patty Gurdy, with her hurdy-gurdy, once again accepted the invitation.

If I had to pick three standout tracks from TTC:

  • Hyperion Omniriff: Classic Alestorm with a Scandinavian power metal twist, thanks to the keyboards and guitar riffs. Children Of Bodom came to mind right away—even though, I agree, it’s quite different! A great way to kick off the album.
  • Banana: On every Alestorm release, there’s always that one track you know will set the crowd on fire live. We’ve had P.A.R.T.Y., Pirate Metal Drinking Crew, Mexico, Hangover, The Sunk’n Norwegian, Nancy The Tavern Wench… and now we have Banana!
  • Mega-Supreme Treasure Of The Eternal Thunderfist: A colossal 17-minute composition! A wild journey across stormy seas. Elliott’s vocals border on black metal here, and I thought it was clever to include The Ecstasy Of Gold by Ennio Morricone, the soundtrack to The Good, the Bad and the Ugly. It’s also the intro music for all Metallica concerts.

    At 7:44, there’s an insanely fast, virtuosic guitar solo that completely blew me away… And at 9:50, you can hear Russell Allen, vocalist of Symphony X. This track is the main course of the album and closes it in spectacular fashion.

In short…
The Thunderfist Chronicles follows the usual Alestorm formula. It’s fun, familiar, though maybe lacking a bit of the wild personality and madness I expected. I wouldn’t place it in my Top 5 of their discography, but I think fans will enjoy it for what it is.

Rating: 67/100

Édouard Dubuisson for MetalUniverse
June 15, 2025

Picture of Marc Desgagné

Marc Desgagné

Propriétaire MetalUniverse.net | Originaire du Saguenay | Ville actuelle, Québec (Canada)

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