A La Carte – Born to Entertain (2024)

7.2/10
Groupe
A La Carte – Born to Entertain (2024)
Album
Born to Entertain
Année
2024
Compagnie
Indépendant
Format
Pistes
01. Born To Entertain
02. Choice Cuts
03. Ashtray Souffle
04. Chamber Pot Pie
05. – Beef Stroakenoff
06. Bulimic Beetle Bile Bouillon
07. Gluttonous Maximum
08. Maxi Pad Thai
09. Coffin Cake
10. Terrormisu
11 Deconstructed Part I
12. Deconstructed Part II
PAR EVANS BROUILLETTE
[Critique de l’album]
[Facebook]

Bon. Par où je commence? A La Carte est un band d’Ohio (USA), qui ne se prend pas au sérieux, très humoristique. Deuxième album long à leur menu, depuis leur EP Tasteless Tastings en 2020. Ils semblent trouver une satisfaction à jouer avec les péchés capitaux, principalement la luxure et la gourmandise. Le band plane littéralement entre le porngrind (mais version nourriture) et le technical death metal. Pour les fans de ces sous-genres, je vous conseille fortement d’y porter attention.

Première piste très éclectique, guitare rapide et technique, avec un rythme progressif. Accompagnée de chants gutturaux et d’une basse prenante et pesante. Nous la terminons avec un extrait audio inconnu, digne de la plupart des bands grind. Mention particulière à la deuxième piste Choice Cuts, où nous débutons avec un poupon en pleurs… voyez déjà le style d’humour abordé ici? Même ambiance que la précédente, hormis que nous pouvons bien entendre la salive de Chef Cuck roucouler dans sa gorge, à 0:25 exactement. Avec Ashtray Soufflé, vers la médiane de la pièce, un «How about a nice greasy pork sandwich served in a dirty ashtray?» bien clair nous est servi, histoire de donner l’eau à la bouche pour le riff décadent qui suivra.

À partir de Bulimic Beetle Bile Bouillon, une chose inusitée se produit… une sonorité moyen-orientale où tambourin et tamtam font leur apparition. Puis viendra le tour de l’orient de prendre possession du morceau Maxi Pad Thai, encore cette fois, avec l’ajout d’instruments typiques de cette partie du globe (un guqin peut-être?). Comme tout bon repas de table d’hôte, terminons par le dessert. En effet, Coffin Cake et Terrormisu annoncent la fin du service avec un retour au style débutant l’album.

C’est fini? Bien non! Il y a un digestif en plus! Deconstructed Part I me fait énormément penser à du Opeth old school. Vaisselle éclatée, grande présence de basse contrôlée, chants gutturaux et clairs s’y mêlent.

Malgré que j’aie eu des rictus/rires à plusieurs reprises durant l’écoute, il s’agit d’un opus complexe, un tant soit peu trop divergent.

La facture s’élève à 7,2/10 

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Playlist YouTube:


ENGLISH version

Alright. Where do I begin? A La Carte is a band from Ohio (USA) that doesn’t take itself too seriously—very humorous. This is their second full-length album since their EP Tasteless Tastings in 2020. They seem to find satisfaction in playing with the seven deadly sins, mainly lust and gluttony. The band literally floats between porngrind (but food-themed) and technical death metal. For fans of these subgenres, I highly recommend giving them some attention.

The first track is very eclectic, with fast, technical guitar and a progressive rhythm, accompanied by guttural vocals and a heavy, gripping bass. It ends with an unknown audio excerpt, in true grindcore band style. Special mention goes to the second track, Choice Cuts, which begins with a crying baby… you can already get a sense of the humor here, right? Same vibe as the previous track, except this time, you can clearly hear Chef Cuck’s saliva gargling in his throat at exactly 0:25. With Ashtray Soufflé, about halfway through the track, we get a clear “How about a nice greasy pork sandwich served in a dirty ashtray?” line, enough to whet your appetite for the decadent riff that follows. Starting with Bulimic Beetle Bile Bouillon, something unusual happens… a Middle Eastern vibe, where tambourine and drum make an appearance. Then comes Maxi Pad Thai, again incorporating instruments typical of that part of the world (perhaps a guqin?). Like any good tasting menu, we end with dessert. Indeed, Coffin Cake and Terrormisu signal the end of the feast with a return to the style that opened the album.

Is that it? Not quite! There’s an after-dinner treat! Deconstructed Part I strongly reminds me of old-school Opeth. Shattered dishes, prominent controlled bass, guttural and clean vocals blending together.

Although I had many chuckles and laughs while listening, this is a complex opus, albeit a tad too divergent.

by EVANS BROUILLETTE

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Marc Desgagné

Propriétaire MetalUniverse.net | Originaire du Saguenay | Ville actuelle, Québec (Canada)

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