Spectacle: Le 5 Septembre 2019 sur le Radio X Stage à Québec
Organisateur: Envol et Macadam
Photographe: Julie Voyer
Compte-rendu: Julie Voyer
Envol et Macadam 2019 – Jour 1
Le festival Envol et Macadam, créé il y a plus de vingt ans, est plus qu’une scène sous les bretelles de l’autoroute Dufferin, c’est un festival de musique alternative (au sens large) qui offre une tribune unique aux artistes émergents, dans le cadre du concours international Planetrox, et qui continue de croître de belle façon. J’y étais jeudi et vendredi soir passés, pour une troisième année, frisquette sous les bretelles mais bien au chaud à l’Anti, toujours en bonne compagnie.
Jeudi 5 septembre
Jeudi, il faut admettre que la programmation détonnait un peu avec l’habituel cocktail de rock, punk, metal, hardcore servir par l’organisation d’Envol. C’était une soirée tranquille, d’abord avec les gagnants du concours Planetrox aux États-Unis, le groupe The Copper Tones, de Floride, qui appelle son style musical du « soulgrass », un mélange de folk, de soul et d’Americana. L’interprétation était joyeuse sans prétention, surtout considérant que c’est le début de la soirée, un jeudi, et qu’il y avait très peu gens arrivés sur le parterre. Peu importe, la formation a joué pour ceux qui étaient là et ont bien apprécié.
THE COPPER TONES
Suivent Steve & Ginie Jackson, avec guitare, mandoline et melodica, simplement. Dans la même ambiance intime que le quintet d’avant, les deux comparses nous ont offert leurs compositions gentilles et pleines d’émotions qui faisaient un peu penser à Lady Antebellum.
STEVE & GINIE JACKSON
Excuse Me Mister, c’est en fait deux jeunes femmes, Valérie Morin et Émilie Plamondon, qui reprennent à leur façon des pièces de groupes punk comme NOFX, Hit The Switch, Satanic Surfers et Millencollin, mais à la guitare acoustique et aux claviers. C’était vraiment intéressant d’écouter ces covers de succès autrement plus hyperactifs. Duo original!
EXCUSE ME MISTER
Joey Cape a clos la soirée en tant qu’ACI (lire auteur-compositeur-interprète) avec sa guitare acoustique, lui aussi. Il s’est quand même donné la permission de jouer des reprises et des titres de son groupe Lagwagon, en expliquant qu’il s’était d’abord demandé si ça valait la peine, étant donné que le groupe jouerait le lendemain. Il parlait beaucoup avec la foule, faisant des blagues, entre autres au sujet de la cigarette et de Nicorette, et il a tout juste remarqué qu’il y avait des autos qui roulaient au-dessus! Il devait penser que l’autoroute était désaffectée… La foule était de toute évidence présente pour Joey Cape, car les fans ont chanté avec lui dès le début, et lui les a laissé chanter pendant « I Must Be Hateful » et « Violins », entre autres. En tout, plus d’une quinzaine de titres qui auront donné hâte au lendemain.
JOEY CAPE