Spectacle: Le 26 septembre 2025 au Turbo Haüs de Montréal
Organisateurs: Kat P Jones et Maxime Bellerose
Photographe: Gabriel Landry
Compte-rendu: Gabriel Landry
[Critique du spectacle | Photographe]
[GL Instant Photography]
Un véritable temple du rock et du stoner le temps d’une soirée
Le 26 septembre dernier, le Turbo Haus s’est transformé en véritable temple du rock et du stoner avec une affiche explosive réunissant Destruction Derby, The Naked High, Ivy Gardens et Tunguska Mammoth. Retour sur une soirée qui a fait vibrer les murs autant que les cœurs.
Destruction Derby a ouvert le bal avec une énergie brute qui a immédiatement électrisé la salle, malgré le fait qu’ils ne soient que deux sur scène. Leurs riffs tranchants et leur présence scénique féroce ont mis la barre très haute. Le public, déjà nombreux dès les premières notes, a été happé par l’intensité du set.
DESTRUCTION DERBY
The Naked High a enchaîné avec un groove plus heavy et une voix puissante qui a su capter toute l’attention. Leur mélange efficace de blues rock et de stoner a offert des moments de pure extase, notamment lors de solos de guitare enflammés qui ont résonné longtemps après la fin de leur performance.
THE NAKED HIGH
Ivy Gardens a pris le relais avec un son plus psychédélique, plongeant la foule dans une ambiance hypnotique. Leur alchimie sur scène est palpable, et chaque morceau devient une invitation à un voyage sonore teinté de mélancolie et de puissance. Leurs transitions fluides et atmosphériques ont offert un contraste intéressant avec l’intensité des groupes précédents.
IVY GARDENS
Enfin, Tunguska Mammoth a clôturé la soirée en beauté. Leur sludge massif et leurs riffs lourds ont secoué le Turbo Haus jusqu’à la dernière note. Le public, loin d’être fatigué, a répondu avec une énergie décuplée — preuve de l’impact du groupe. Leurs compositions denses et leurs performances scéniques captivantes ont laissé une empreinte indélébile.
En résumé, cette soirée du 26 septembre au Turbo Haus fut une véritable célébration du rock sous toutes ses formes. Une organisation impeccable, même si le son aurait pu être légèrement mieux équilibré du côté des voix. Malgré cela, les performances inoubliables ont fait de cet événement un incontournable de la scène montréalaise.
Gabriel Landry – Photographe
TUNGUSKA MAMMOTH
