Spectacle: Le 31 juillet 2025 au Festivent de Lévis
Organisateur: Festivent de Lévis
Photographe: François Morisset
Compte-rendu: Molly Caisse-Vee

[Photographe]
[M7 Photographie]

[Critique du spectacle]
Festivent Lévis : une soirée rock enflammée avec Rise Against
Le 31 juillet dernier, Lévis vibrait au son du rock pour la journée la plus attendue du Festivent (pour moi), qui accueillait Rise Against, accompagné de Theory Of A Deadman, Nobro et The Creepshow. Ce festival familial, reconnu pour ses envolées de montgolfières, attire chaque année des spectateurs de partout au Québec, et cette fois, les amateurs de rock étaient particulièrement gâtés!







The Creepshow : une entrée en matière énergique
C’est The Creepshow, un groupe originaire de Burlington, qui a ouvert le bal. La voix de Kenda “Obi Wan Kendabi” Legaspi est sans contredit l’un de leurs atouts : chaleureuse et mélodique, elle se mêlait parfaitement aux lignes de contrebasse. Même si elle semblait parfois manquer un peu d’énergie sur certaines fins de phrases, son charisme a rapidement pris le dessus.
Moment fort : Kenda est descendue directement dans la foule, pas seulement au bord de la barrière, mais en allant chanter et danser avec les fans. Cette proximité a créé une belle connexion, et il était évident que certains connaissaient déjà toutes les paroles. Personnellement, leur style un peu plus punkabilly n’est pas tout à fait le mien, mais j’ai quand même apprécié leur façon d’engager le public.
THE CREEPSHOW









Nobro : l’énergie au féminin
Le deuxième groupe, Nobro, a apporté une énergie rafraîchissante pour plusieurs. Composé uniquement de musiciennes, le band m’a tout de suite intriguée, surtout avec la présence de percussions en plus de la batterie traditionnelle. Leur performance était électrique et dynamique, et leur complicité sur scène était contagieuse.
Même si le mélange de voix, parfois très brut et très cru, n’est pas totalement dans mes goûts personnels, j’ai été impressionnée par leur intensité et leur engagement. Clairement, elles ont su accrocher une partie du public, et ça, c’est toujours beau à voir.
NOBRO









Theory Of A Deadman : des classiques et des frissons
Theory Of A Deadman est ensuite arrivé sur scène, fidèle à lui-même. Comme à leur habitude, ils ont brisé la glace avec Sweet Caroline de Neil Diamond, un moment léger qui a tout de suite mis la foule dans leur poche.
Ils ont enchaîné avec une performance sans faille, rythmée par des lancers de picks de guitare et de t-shirts. Les fans attendaient ce moment avec impatience, surtout lors de Better Off, quand Tyler Connolly a laissé le public chanter à pleins poumons.
Pour moi, le moment le plus marquant a été Wicked Game. Connolly, seul au clavier au début, rejoint ensuite par ses musiciens, a livré une version d’une intensité émotive rare. Cette chanson, tout comme Santa Monica, a une place spéciale dans mon cœur, et je dois avouer que j’ai eu la gorge serrée. Entre les morceaux, le groupe s’est amusé à glisser quelques extraits de classiques comme Paradise City de Guns N’ Roses, ce qui a mis en valeur leur complicité et leur plaisir d’être sur scène.
Ils ont terminé avec leur incontournable Bad Girlfriend, qui a transformé la foule en véritable chorale. Un pur moment de plaisir collectif.
THEORY OF A DEADMAN












Rise Against : la tête d’affiche à la hauteur
Enfin, le moment que tout le monde attendait : Rise Against. Le groupe est arrivé sous une pluie de pyrotechnie, faisant monter l’adrénaline d’un cran.
Certains fans que j’ai croisés m’ont confié les avoir vus plus énergiques par le passé, mais leur performance était impeccable à mes yeux. Pour une première fois avec eux, je n’ai pas été déçue : 17 chansons, mélangeant grands classiques, nouveautés et moments chargés d’émotion.
Impossible de rester de marbre pendant Hero Of War, qui a traversé la foule comme une vague de frissons. Ces moments plus doux, au milieu de l’énergie brute de leur répertoire, montrent toute la richesse de leur univers.
Bref, le Festivent a offert une soirée rock mémorable. Qu’on ait été là pour découvrir de nouveaux groupes, chanter nos classiques préférés ou simplement profiter de l’ambiance unique du festival, tout le monde y a trouvé son compte.
RISE AGAINST






















Setlist Nobro
- Where My Girls At
- A.I. Sexbots
- Let’s Do Drugs
- Marianna
- Til I Get It All
- Set That Pussy Free
- Don’t Wanna Talk About It
- Take Me Far Away
- I Don’t Feel Like It
- Don’t Die
- Eat Slay Chardonnay
- Delete Delete Delete
- Better Each Day
- Bye Bye Baby
Setlist Theory of a Deadman
- Ambulance
- Lowlife
- Two of Us (Stuck)
- Not Meant to Be
- Angel
- Better Off
- Gentleman
- Wicked Game (reprise de Chris Isaak)
- All or Nothing / Don’t Stop Believin’ / Jump
- Bitch Came Back
- Nutshell (reprise d’Alice in Chains)
- Santa Monica
- Hate My Life
- Rx (Medicate)
- Bad Girlfriend
Setlist Rise Against
- Re-Education (Through Labor)
- Under the Knife
- Give It All
- Help Is on the Way
- I Want It All
- The Good Left Undone
- Prayer of the Refugee
- Swing Life Away (acoustique)
- Hero of War (acoustique)
- Nod
- Satellite
- Ready to Fall
- Make It Stop (September’s Children)
- Bricks
- Savior