Spectacle: Le 28 juin 2025 au Théâtre Fairmount de Montréal
Organisateur: Extensive Enterprise
Compte-rendu: Molly Caisse-Vee
[Critique du spectacle]
Born of Osiris : un party métal dans une petite salle, ça frappe fort!
En fin de semaine, Born of Osiris était de passage au Québec, accompagné de Deadwood, Convictions, et nul autre que The Browning. Et c’était tout un party, du début à la toute fin!
Il faut le dire : les shows dans les petites salles et les bars, c’est toujours insane. La proximité entre les bands et le public, l’énergie brute, les regards directs jusqu’au fond de la salle, les interactions spontanées… c’est vraiment agréable. Et ce qu’on adore par-dessus tout, c’est de voir les artistes à leur propre table de merch, prêts à jaser avec leur monde. Ce genre d’authenticité, ça vaut de l’or!
Le show a démarré en force avec Deadwood, un groupe de deathcore québécois qui n’a pas mis de temps à faire lever la foule. L’énergie était palpable dès les premières notes. Tout le monde était concentré sur la scène, et le band en redemandait, ça criait, ça bougeait, ça grondait. Un choix solide pour ouvrir la soirée.
Puis, Convictions est arrivé avec une énergie hors du commun, le band était déchainé. Personnellement, ça a été mon coup de cœur de la soirée. Deux chanteurs, deux énergies : Quinton Dreier en voix clean, et Michael Felker au scream. Et wow, Felker sait comment faire lever une foule! Il communiquait avec les fans non-stop, en exigeant toujours plus, et on était heureux d’obéir. Le crowd surfing a débuté pendant leur set, et dans une petite salle, c’est un peu fou… le premier a carrément atterri sur Felker! Réaction? Il l’a levé sur son épaule comme un vrai champion avant de le renvoyer vers les agents de sécurité. Instant mémorable.
The Browning, de leur côté, étaient attendus de pied ferme. Leur entrée était accompagnée d’un jeu de lumière digne d’un club, ils ont livré un show intense, entre rave et métal. Leur style electronicore est unique et sur scène, ça frappe encore plus fort. Les crowd surfers étaient nombreux. Moi qui les voyais pour la première fois, j’ai été sincèrement impressionnée. Une minute tu danses et tu sautes comme si tu étais à Tomorrowland, la suivant tu as envie d’entrer dans le mosh pit à en perdre la tête. Évidemment, le groupe a terminé son set avec sa magnifique reprise de Blue (Da Ba Dee), tout le monde chantait et criait en chœur. L’ambiance était folle.
Et puis, Born of Osiris. Le clou du spectacle. Le groupe de Kansas City a démarré très fort avec un scream dévastateur signé Ronnie Canizaro. Son growl te rentre dedans comme un train à pleine vitesse. Les animations projetées derrière eux ajoutaient une touche théâtrale, constatant avec la brutalité de leur son. Et les jeux de lumière? Wow. C’était presque cinématographique.
Malgré la fatigue de fin de soirée qui se faisait sentir, Born of Osiris a su maintenir l’énergie du public à un niveau dément. La salle vibrait, littéralement. Ils ont livré un set intense, maitrisé et viscéral.
Un show parfait pour se vider la tête et se défouler. Une soirée où à chaque performance, tu te disais : « Ok, ça ne peut pas être plus intense que ça » … et puis, ça l’était.
ENGLISH version
Born of Osiris: A Metal Party in a Small Venue — and It Hits Hard!
This past weekend, Born of Osiris stopped by Québec, joined by Deadwood, Convictions, and none other than The Browning. And from start to finish, it was one hell of a party!
Let’s be honest: shows in small venues and bars are always insane. The closeness between the bands and the crowd, the raw energy, the eye contact that goes all the way to the back of the room, the spontaneous interactions… it’s just awesome. And what we love the most? Seeing artists hanging out at their own merch table, ready to chat with their fans. That kind of authenticity is pure gold.
The night kicked off strong with Deadwood, a Québec-based deathcore band that wasted no time firing up the crowd. The energy was palpable from the very first notes. Everyone’s eyes were glued to the stage, and the band fed off that energy — shouting, moving, roaring. A solid choice to open the evening.
Then came Convictions, bringing absolutely wild energy. For me, they were the highlight of the night. Two vocalists, two different vibes: Quinton Dreier on clean vocals and Michael Felker on screams. And wow — Felker knows exactly how to fire up a crowd! He was constantly interacting with fans, demanding more, and we were all too happy to oblige. Crowd surfing kicked off during their set, which in such a small room was pure chaos — the first surfer actually landed on Felker! His reaction? He picked the guy up and threw him back toward security like a true champ. Easily one of the night’s best moments.
Next up, The Browning, and the anticipation was huge. They took the stage with lighting worthy of a nightclub, delivering an intense show that blended rave and metal perfectly. Their electronicore sound is truly one of a kind — and live, it hits even harder. Crowd surfers were flying everywhere. It was my first time seeing them, and I was genuinely blown away. One minute you’re dancing and jumping like you’re at Tomorrowland, the next you’re diving into a mosh pit ready to lose your mind. Naturally, they ended their set with their epic cover of “Blue (Da Ba Dee)”, and the whole crowd sang and screamed along. The atmosphere was electric.
And then came Born of Osiris — the headliner, the grand finale. The Kansas City band opened with a crushing scream from Ronnie Canizaro that hit like a freight train. His growl is pure devastation. The visuals projected behind the band added a theatrical contrast to their sonic brutality, and the lighting design? Absolutely stunning — almost cinematic.
Even as the night wore on and the fatigue set in, Born of Osiris kept the energy in the room sky-high. The venue was literally shaking. Their set was intense, tight, and visceral.
A perfect show to clear your head and let everything out. One of those nights where after every set you think, “Okay, it can’t possibly get more intense than this…” — and then somehow, it does.
