Spectacle: Le 16 Février 2020 au D’Auteuil de Québec
Organisateurs: District 7 Production
Compte-rendu: Samuel Bédard
Photographe: François Morisset
En ce dimanche 16 février, la vieille capitale recevait une tournée au line-up à faire baver tout amateur de musique douce et relaxante. C’était en fait la tournée nord-américaine de Vader qui s’arrêtait au D’Auteuil, présentation de District 7.
La soirée est entamée avec un groupe que j’ai découvert via la sortie de leur plus récent (et unique) album l’an dernier, Vitriol. Plusieurs ne les connaissaient pas, visiblement, mais j’ai vu plusieurs spectateurs sortir leur téléphone pour les suivre sur Spotify durant leur prestation, et ce, avec raison. Ils ont mis le feu aux poudres, enchaînant riffs d’une violence inexplicables et grooves contagieux. La soirée était bien lancée, le tout, dans une ambiance de death metal assez sombre.
VITRIOL
Hideous Divinity sont venus d’Italie pour participer à cette tournée et plusieurs (moi y compris) les attendaient avec impatience. Bien que leur choix de setlist fût assez judicieux, le rendu final n’était pas à la hauteurs des attentes que je m’étais moi-même créées. Musicalement, ils excellent. Mais il manque un petit quelque chose que l’on retrouve dans la version studio de leur musique qui fait que… le band est bon en fait; manque de groove ou d’énergie, peu importe.
HIDEOUS DIVINITY
Une bonne partie de la foule venait voir Abysmal Dawn ce soir, et sans aucune gêne ni aucune honte. Dès l’entrée en scène du groupe, plusieurs ont commencés à se dégourdir le cou et les jambes. La courte prestation d’Abysmal Dawn aura un peu servi de réveil pour le public qui semblait s’être égaré durant les derniers trois quarts d’heure. Le groupe a profité de son passage pour enchaîner quelques pièces qui se trouveront sur leur tant attendu prochain album, au grand plaisir de tous.
ABYSMAL DAWN
Là, les vieux de la vieille se sont enfin permis de crier. « VADEEERRRR » entend-on un peu partout, de voix plus mielleuses les unes que les autres. La réception que le public a offerte au vieux groupe de routiers qu’est Vader m’a fait réaliser l’influence que ce dernier a portée à l’histoire du death metal. Franchement, je ne m’attendais pas à voir autant de jeunes et moins jeunes visages ébahis par un groupe old school qui ne s’appelle pas Obituary ni Deicide. Cette réception a vraisemblablement servi d’essence au groupe qui a conséquemment livré une performance électrisante pleine d’énergie et de plaisir contagieux.
VADER