Spectacle: Le 27 Juillet 2019 au Parc Jean-Drapeau à Montréal
Organisateur: Heavy Montréal
Photographe: Dani Rod
Compte-rendu: Sergei Lecours
Jour 1 – 27 Juillet 2019
C’est par une chaleur écrasante qu’Evenko a donné le coup d’envoi à son édition annuelle du Heavy MTL le 27 juillet, mais les festivaliers étaient fidèles au poste, comme à l’habitude. L’événement était déjà bien entamé à mon arrivée, un peu avant la prestation de Killswitch Engage.
Dès le début du spectacle, j’ai trouvé que le volume était beaucoup plus bas que ce à quoi je m’attendais. J’ai appris quelques jours plus tard que les organisateurs avaient effectivement dû modérer le volume pour cette édition, et honnêtement, ça a paru. Quoi qu’il en soit, Killswitch Engage a tout de même réussi à décoiffer la foule, tant par son musicianship que par sa performance scénique. On a eu droit à plusieurs classiques tels que My Curse et In Due Time, mais on a aussi pu entendre Unleashed, une chanson tirée de leur prochain album Atonement qui sera lancé plus tard au mois d’août. Sans surprise, c’est avec son iconique reprise de Holy Diver que la troupe américaine a clôturé le spectacle.
Je me suis vite dirigé vers la scène voisine pour assister à la prestation de Steel Panther, un groupe qui ne cesse de m’impressionner depuis que je l’ai découvert à ce même festival en 2013. Les gars parviennent toujours à intégrer une bonne dose d’humour à leur spectacle, et ce, sans que ça nuise à la qualité de leur performance musicale. Comme à l’habitude, les membres du groupe ont multiplié les interactions avec la foule, et n’ont pas manqué de ridiculiser le bassiste Lexxi Foxx à la moindre occasion, comme le veut la tradition. Le setlist était constitué d’un bel amalgame de tous les albums, en plus d’une chanson du nouvel album, All I Wanna Do Is Fuck. Les festivaliers ont d’ailleurs entonné le refrain tous en chœur, à la demande du chanteur Michael Starr. La prestation s’est terminée avec Gloryhole, l’une de leurs meilleures chansons de party.
Mon prochain arrêt se trouvait à la Scène du Jardin, bien à l’écart du site principal. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre de Cattle Decapitation; c’est un groupe qui m’était complètement inconnu (mais avec un nom comme celui-là, je me doutais bien que ça allait brasser…) Ma perspicace présomption s’est avérée, et les échos du solo de percussions de Godsmack se sont rapidement fondus dans la marée de blast beats et de riffs bien gras de Cattle Decapitation. Si ce style de musique n’est pas nécessairement ma tasse de thé, force est de constater l’immense talent de la troupe américaine. Mention spéciale au batteur Dave McGraw; sans doute l’une des performances les plus impressionnantes que j’ai entendues en live, vraiment du solide!
Ghost représentait la pièce de résistance de la journée de samedi, et j’avais de très grosses attentes étant donné leur réputation de bêtes de scène. Je suis arrivé d’avance pour avoir une bonne place, et je dois dire que l’assemblage du décor est un spectacle en soit! La foule était survoltée quand les nameless ghouls ont pris la scène d’assaut, suivis du chanteur Tobias Forge, tout de rouge vêtu. Ils ont ouvert avec les deux premières pièces de leur dernier album Prequelle, soit Ashes et Rats. La troupe suédoise a joué presque tous ses hits, de Cirice jusqu’à SquareHammer en passant par YearZero. Musicalement parlant, j’ai trouvé la prestation quasi irréprochable. Jeux de lumière et confettis ont agrémenté le spectacle qui s’est évidemment terminé par un rappel, au courant duquel le groupe a décidé d’interpréter Monstrance Clock.
GHOST
DEVIN TOWNSEND
GALACTIC EMPIRE
GODSMACK
NEKROGOBLIKON
EVANESCENCE
FEVER 333