Spectacle: Le 19 Février 2019 à la Salle Sylvain Lelièvre du Collège Limoilou à Québec
Organisateur: JLC Musik
Photographe: François Morisset
Compte-rendu: Samuel Bédard
Mardi le 19 février dernier, j’ai vécu une expérience hors de l’ordinaire. C’était au tour du Neal Morse Band de venir faire son tour dans la vieille capitale; une présentation de la Capitale du Prog. Depuis mon plus jeune temps, je voue une admiration incomparable à Mike Portnoy, batteur pour cette formation (entre autres) et c’était la première fois que j’assistais à l’un de ses spectacles. La tension était palpable.
Dès les premiers pas de Neal Morse sur la scène, vêtu d’un chandail à capuchon blanc, le public se lance dans une ovation debout endiablée; c’était la première fois que j’assistais à un accueil de la sorte. Le niveau sonore des applaudissements et des cris était comparables à ceux de certains spectacles que j’ai vus au Centre Vidéotron, mais dans la salle Sylvain-Lelièvre du Cégep Limoilou. Je savais donc que ce serait une excellente soirée.
Le spectacle commence donc comme le dernier album intitulé The Great Adventure, c’est-à-dire en duo voix et piano. Puis arrive le reste du groupe, acclamé par la foule malgré sa tentative de subtilité. Ce sont tout de même des trempes immenses qui montent sur scène; Mike Portnoy, Eric Gillette et Randy George étaient aussi très attendus. Ils nous ont donc offert le dernier album en intégralité, presque sans interruption. Et ils ont du plaisir. La foule a eu la chance de voir un Neal Morse démesurément vivant et heureux en cette soirée, sautant et gesticulant partout sur la scène et arborant plusieurs costumes différents. Derrière lui, nous avions un deuxième spectacle parallèle au principal orchestré par Mike Portnoy avec ses acrobaties de baguettes et ses spectacles d’ombres chinoises. Même Randy George s’est lancé dans quelques pas de danse des genoux. Ce que je préfère du Neal Morse Band, c’est son anarchie. Même si le nom de Neal Morse est dans le nom du groupe, ce n’est pas Neal Morse et un groupe qui l’accompagne qui joue devant nous. C’est un groupe d’amis. Chaque membre a une importance égale au sein de la formation et possède ses moments de gloire respectifs. À l’entracte, tout le monde semblait subjugué, mais la seconde partie était encore meilleure que la première. C’est donc d’un mélange de métal et de rock progressif extrêmement précis qui était envoyé en plein visage des fans québécois. Les solos de guitare aux millions de notes d’Eric Gillette en ont laissés plus d’un bouche-bée, d’ailleurs. C’est un total de quatre ovations debout qui a été offert au groupe durant le déroulement du spectacle du début à la fin de The Great Adventure. Le groupe est finalement revenu à la demande générale pour un rappel des plus satisfaisants constitué d’un medley rétrospectif de la carrière de Neal Morse. Plusieurs ont reconnu et chanté à tue-tête des vieilles (et moins vieilles) chansons. Neal Morse est même descendu dans la foule pour chanter avec plusieurs fans en plein milieu du moment de transe qu’il vivait durant ce rappel hors du commun.
J’en profite pour conseiller aux amateurs de musique progressive l’hommage à Marillion qui est orchestré par le Mick Pointer Band (composé de membres de Pendragon et d’Arena) qui sera de passage à Québec le 23 février prochain.
THE NEAL MORSE BAND
Setlist de la soirée – The Neal Morse Band :
The Great Adventure, Act I
Overture/The Dream Isn’t Over
Welcome to the World
A Momentary Change
Dark Melody
I Got to Run
To the River
The Great Adventure
Venture in Black
Hey Ho Let’s Go
Beyond the Borders
The Great Adventure, Act II
Overture 2
Long Ago
The Dream Continues
Fighting With Destiny
Vanity Fair
Welcome to the World 2
The Element of Fear
Child of Wonder
The Great Despair
Freedom Calling
A Love That Never Dies
The Great Medley
The Land of Beginning Again
Reunion
The Temple of the Living God
12
The Conflict
Leviathan
It’s for You
Momentum
The Call
Broken Sky / Long Day (Reprise)
