Spectacle: Le 22 Juin 2018 à l’Anti Bar & Spectacles de Québec
Organisateur: District 7 Production
Photographe: Julie Voyer
Compte-rendu: Julie Voyer
Anvil était en ville pour deux soirs à L’Anti. Jeu de mots facile mais aussi show facile pour ces « anciens » du heavy metal qui sont sur la route depuis 40 ans. Vendredi, ils étaient accompagnés de Speed Terror et de Warsenal en première partie. Metal Universe y était.
La soirée commence un peu plus tard que prévu avec Speed Terror, un groupe de Jonquière qui a nous servi du speed/trash metal comme il se doit, sans passer par quatre chemins, direct dans notre face. Un cas de « attache ta tuque avec d’la broche ». Le public, plutôt tranquille, a quand même bien accueilli les trois acolytes, soit Alex Fortin (guitare), Nick Richard (voix, basse) et Yannick Brassard (batterie).
SPEED TERROR
Après une prolongation de l’entracte, Warsenal suit la même voie que Speed Terror en prenant la scène d’assaut comme un tank. Le jeune trio de Montréal attaque ses instruments et ses pièces sans pitié, à une vitesse fulgurante. Ce n’est pas du speed metal, c’est du overspeed metal. C’est à ce moment de la soirée que la petite foule commence à s’échauffer et à occuper la place, avec headbanging et petits moshpits. Les vrais fans sont présents; il y en a même un qui reproduit exactement le rythme infernal de la batterie de Vincent Caron, accompagné de ses comparses Mathieu Rondeau (voix, guitare) et Francis Labine (basse, voix).
WARSENAL
Arrive enfin Anvil, groupe canadien qui n’est pas né d’hier. Ce power trio auparavant quatuor est visiblement content d’être de retour à Québec. Steve « Lips » Kudlow (voix et guitare) monte sur la petite scène pour tout de suite en redescendre, se placer au milieu de la foule et ouvrir le bal avec « March of the Crabs » sur sa Flying V rouge brillantine. Les fans sont ravis et profitent du moment; on sait que le reste de la soirée sera amusant. De fait, Kudlow parle souvent à la foule, demande s’il y a des anciens fans, s’ils étaient là à leur premier show à Québec et se plaît à raconter des anecdotes, dont celle peu glorieuse d’un 24 heures avec Lemmy Kilmister, qui leur aura permis de jouer en première partie de Motörhead deux ans plus tard. Il ne manque pas non plus de parler de leur récent album « Pounding the Pavement » sorti cette année, avant « Doing What I Want », en se disant chanceux de pouvoir faire ce qu’il aime depuis tout ce temps et en précisant qu’à 62 ans, il a peut être vieilli, mais pas grandi. On peut d’ailleurs le constater lorsqu’il sort un vibrateur pour, quoi d’autre, jouer son solo de guitare. Comme d’autres groupes de l’époque, les vétérans d’Anvil sont encore en forme – surtout le bassiste, Chris Robertson, qui saute sans cesse – et nous en donnent la preuve tout au long du show, en courant d’un bord à l’autre de la scène et, vers la fin de la soirée, avec Robb Reiner qui nous offre un solo de batterie essoufflant. Bref, la soirée fut divertissante et s’est terminée un peu plus tard que d’habitude, ce qui est de mise avec ce genre de band!
ANVIL
Speed Terror
[Intro]
Gasping
Astraphobia
Beneath
Flying Menace
Malevolent Forces
Fast, Loud, Heavy
[Outro]
Warsenal
Doom
Lords
Blade
Unstoppable
Better Run
Hit
Feast
Dying
Forever
Anvil (dans le désordre)
March of the Crabs
666
Ooh Baby
Badass Rock’n’Roll
Doing What I Want
Winged Assassins
Free as the Wind
Forged in Fire
Mothra
Bitch in the Box
Swing Thing
Die for a Lie
Bitch in the Box
Metal on Metal
Running
Born to be Wild