Spectacle: 27 Avril 2017 à l’Anti Bar & Spectacles de Québec
Compte-rendu: Jonathan Gamache
En ce 27 avril 2017, nous avons eu droit à une soirée entièrement composée de groupe canadiens à l’Anti, soit Gouroux, Doom’s Day, tous deux (2) originaires du Québec, et Anvil originaire de Toronto.
À 20h00 précisément, Gouroux a débuté sa prestation devant une salle remplie à la moitié de sa capacité. Malgré les interactions avec le public et la présence d’éléments de lutte, la foule n’est pas des plus énergiques. En plus des chansons provenant de leur dernier album Vis le Feu, nous avons également eu droit à deux (2) nouveautés. Lors de leur dernière chanson, Chasseur de Dragon, Gouroux a finalement réussi à faire bouger la foule. C’est avec un mosh pit que leur prestation d’une trentaine de minutes a pris fin.
Après la quinzaine de minutes permettant de mettre en place le matériel du deuxième (2e) groupe de la soirée, Doom’s Day est monté sur la scène. Bien que la foule était de plus en plus compacte, elle était peu enthousiaste. Souvent inattentive, Doom’s Day n’a pas été en mesure de capter l’attention du public qui attendait patiemment Anvil, et ce, malgré un son quasi impeccable. C’est donc après une prestation honnête d’environ 40 minutes que Doom’s Day a quitté la scène, laissant ainsi leur place à Anvil.
Il s’est écoulé près de deux (2) ans depuis la dernière visite de Anvil à Québec. En effet, la dernière visite de Anvil était en avril 2015, au même endroit alors que la salle était toujours connue sous le nom de l’Agitée. Le public était donc impatient de revoir le groupe torontois qui fête cette année ses quarante ans d’existence. À 9h50, le trio formé de Steve « Lips » Kudlow (chant et guitare), Robb Reiner (battrerie) et Chris Robertson (basse) a débuté sa prestation avec March of the Crabs devant une salle presque comble et avec Lips qui jouait directement dans la foule. Comme à son habitude, Anvil nous a offert une prestation énergique, parsemée d’interaction avec la foule et d’anecdotes (notamment en nous rappelant leur spectacle à Québec en 1978 et que Lemmy Kilmister de Motörhead lui avait déjà offert de joindre son groupe). Lips a également échangé son médiator pour un vibrateur le temps d’une chanson et s’est adressé à la foule, à quelques reprises, en parlant directement dans sa guitare. Sans rien enlever au talent de Robb Reiner, son solo m’a paru trop long et j’aurais préféré une autre chanson en remplacement. D’un point de vue technique, le seul bémol de la soirée fut un petit son en arrière-plan provenant des caisses de son, mais ce dernier n’était pas suffisamment fort pour ternir la musique de Anvil. Afin de terminer leur main set, la formation torontoise a décidé de jouer leur chanson la plus populaire, Metal on Metal, au plus grand plaisir de la foule.
Le rappel de deux (2) chansons s’est finalement conclu avec Born to Be Wild, une reprise de Mars Bonfire., pendant laquelle la foule s’est vidée de l’énergie qui lui restait au moyen d’un mosh pit d’une grosseur de près de la moitié de la salle.
En conclusion, nous avons eu droit à un best of d’une durée d’environ 1h40 de la part de Anvil comme vous pouvez le voir avec la setlist ci-bas.
Setlist
March of the Crabs
666
Oooh Baby
Badass Rock ‘n’ Roll
Winged Assassins
Free as the Wind
On Fire
This Is Thirteen
Mothra
Daggers and Rum
Swing Thing
Die For a Lie
Metal on Metal
Rappel
Forged in Fire
Born to Be Wild