Spectacle: 4 novembre 2016 à l’Impérial Bell de Québec
Organisateur: District 7 Production
Compte-rendu: Marc Desgagné
Photographe: Karina Charbonnier
Le 4 novembre 2016, District 7 Production a proposé une autre soirée metal à l’Impérial Bell de Québec avec Epica, Fleshgod Apocalypse et The Agonist. Au cours des dernières années, ce n’est plus une surprise de voir des groupes dans des créneaux metal très différents s’associer pour toucher le plus grand nombre de fans. Quel serait la réaction des fans devant le metal symphonique mélodique de Epica et le death metal symphonique de Fleshgod Apocalypse ?
Tout d’abord, c’est la formation metal montréalaise The Agonist qui ouvrait la soirée. Il faut l’avouer, la chanteuse Vicky Psarakis a fait de l’excellent travail et personnellement, c’était la première fois que je la voyais sur scène avec eux. Évidemment, le groupe faisait la promotion de son cinquième album « Five » (disponible depuis le 30 septembre 2016), le second album avec Vicky Psarakis et leur première sortie sur Napalm Records. The Agonist a livré une bonne performance et la foule a bien appréciée.
THE AGONIST
Par la suite, l’intensité a montée d’un cran avec le groupe death metal symphonique Fleshgod Apocalypse. L’un des éléments que j’ai vraiment apprécié de leur prestation est le contact avec le public, ainsi que leur facilité à faire embarquer certaines personnes dans leur univers musical. Vous savez, ces moments où un guitariste pointe directement une personne et parvient à le faire réagir ? Ce clin d’oeil est arrivé régulièrement pendant leur performance. Lorsqu’il y a des groupes aux styles aussi divers, il peut y avoir un impact dans l’ambiance générale de la soirée. Toutefois, ça n’a pas été le cas à Québec. Il y a eu du respect pour tous les groupes et ils ont su satisfaire leurs fans. Il y a eu plusieurs thrash et Fleshgod Apocalypse a joué son classique « The Violation ». Personnellement, il s’agit de mon titre préféré du groupe et les fans attendent déjà leur retour à Québec.
FLESHGOD APOCALYPSE
Pour terminer la soirée, le groupe power/metal symphonique Epica était attendue par les fans de la Capitale-Nationale. Avec la sortie de leur album « The Holographic Principale » le 30 septembre dernier via Nuclear Blast, il fallait s’attendre à plusieurs chansons de ce nouvel opus, et c’est ce que nous avons eu. Ils ont joué 7 chansons de ce nouveau disque. Epica a su développer à travers les années son mélange musical entre les mélodies et un côté plus agressif. Les membres ont offert une excellente performance. Simone Simons a une superbe présence scénique et une voix angélique qui ont été mis, encore une fois, en valeur le 4 novembre. La foule était nombreuse et intense, Epica se souviendra de ce passage en sol québécois. Ce n’était pas la première fois que je voyais le groupe sur scène et il offre toujours un bon spectacle. L’interaction avec le public, une superbe ambiance et un jeu digne des attentes des fans.
En général, il s’agit d’une belle réussite pour District 7 Production et la présence du public démontre à quel point la scène metal est bien présente. En fait, l’organisation a fait encore une fois du très bon travail. Lorsqu’on assiste à un spectacle, nous disons assez rapidement lorsqu’un élément nous dérange, mais nous mettons rarement l’emphase sur la qualité. Ce 4 novembre 2016, les fans en ont eu pour leur argent !
EPICA
Setlist d’Epica :
Eidola
Edge of the Blade
A Phantasmic Parade
Sensorium
Universal Death Squad
Divide and Conquer
The Obsessive Devotion
Ascension – Dream State Armageddon
Dancing in a Hurricane
Unchain Utopia
Mother of Light
Once Upon a Nightmare
Encore:
Storm the Sorrow
Beyond the Matrix
Consign to Oblivion
